Le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi a appelé lundi à Amman l’opposition syrienne, qui peine à présenter un front uni à la communauté internationale, à s’exprimer d’une seule et même voix. « Nous soulignons la nécessité que toutes les forces politiques d’opposition
se dotent d’un programme commun, de façon cohérente », a-t-il déclaré lors
d’une conférence de presse commune avec son homologue jordanien Nasser Jawdeh.

Le chef de la diplomatie italienne, qui accompagne le président Giorgio
Napolitano en visite en Jordanie jusqu’à mardi, a estimé qu’il fallait « éviter
de donner plus de temps au (président syrien Bachar) al-Assad ».

Cette déclaration est intervenue avant que l’émissaire international pour
la Syrie Kofi Annan n’annonce que Damas avait accepté la date limite du 10
avril pour commencer à appliquer son plan de paix qui prévoit notamment le
retrait des chars des villes syriennes.

La Syrie est secouée depuis la mi-mars 2011 par une révolte populaire qui
s’est militarisée au fil des mois. Le régime syrien ne reconnaît pas l’ampleur
de la contestation et attribue les violences, qui ont fait plus de 10.000
morts selon une ONG, à des « bandes terroristes armées ».

La Jordanie accueille plus 80.000 réfugiés syriens venus dans le royaume
depuis l’éclatement de la révolte, selon Amman. Ils sont en majorité installés
dans le nord du pays.

AMMAN, 2 avr 2012 (AFP)

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