Les premiers demandeurs d’asile tombant sous le coup d’une nouvelle loi australienne contre l’immigration illégale et le trafic d’êtres humains sont arrivés jeudi en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où ils resteront même si leur dossier est accepté.Le gouvernement travailliste de Canberra a annoncé le 19 juillet que les boatpeople ne seraient plus tolérés dans le pays mais renvoyés en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou chez eux.
Jeudi, 40 demandeurs, en majorité des hommes afghans et iraniens, ont été envoyés par avion depuis l’île australienne de Christmas Island, dans l’océan Indien, sous escorte policière et avec une assistance médicale.

Pour le ministre de l’Immigration Tony Burke, ces expulsions témoignent de la détermination de l’Australie à endiguer le flux de réfugiés sur son sol.

« La promesse que font les passeurs aux réfugiés avant de les envoyer en pleine mer qu’ils pourront vivre et travailler en Australie est désormais vaine », a estimé le ministre.
Les organisations humanitaires et de défense des droits de l’Homme se sont insurgées contre ces dispositions et dénoncé la précarité dans laquelle vivent les boatpeople dans le centre de rétention de Manus Island, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les Nations unies se sont dites « troublées » par la nouvelle loi.

Le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) a fait état de « lacunes » juridiques importantes dans le traitement des demandes d’asile, relevant entre autres la « rétention sans limite de temps, systématique et arbitraire ».
Le renvoi des boatpeople vers Manus Island et l’Etat de Nauru dans le Pacifique, mis en place il y a quelques années par la droite australienne avant son annulation par la gauche, a été réinstauré par les travaillistes en 2012.
Une fois leur demande acceptée, ils pouvaient s’ils le souhaitaient s’installer en Australie. Selon les nouvelles règles en vigueur, ils n’y seront pas autorisés, quoi qu’il arrive.
Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle Guinée Peter O’Neill a expliqué avoir accepté cet arrangement moyennant l’octroi par l’Australie de centaines de millions de dollars destinés à des projets d’infrastructure.
Canberra a ainsi promis 489 millions de dollars (330 millions d’euros) pour la reconstruction d’un hôpital, la rénovation des universités, la construction d’une autoroute et d’un tribunal dans la capitale Port Moresby.

01-08-2013/AFP

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manitou

Bravo l’Australie qui ne veux pas de la racaille sur son territoire qui vient pour foutre la merde dans un pays Chrétien d’autre pays feraient bien de suivre l’exemple en particulier la Fronce se trahie pour gagner des élections.