Israël redoute qu’un renversement du président syrien Bachar al-Assad ne crée un vide dont Al-Qaïda pourrait profiter pour prendre pied sur le plateau du Golan, frontalier de l’Etat hébreu, a affirmé lundi à l’AFP un haut gradé israélien.
« Si le régime d’Assad tombe, la plus grave menace serait que la frontière nord (d’Israël, NDLR), qui est actuellement un no man’s land, ne tombe sous le contrôle de groupes comme Al-Qaïda », a indiqué cet officier du commandement de la région militaire Nord d’Israël, sous le couvert de l’anonymat.

Israël a occupé et annexé une partie du plateau syrien du Golan, y installant quelque 20.000 colons, une annexion qui n’est pas reconnue par la communauté internationale.

Selon cet officier, une chute du président Assad priverait le Hezbollah chiite libanais d’un de ses principaux alliés.

« Sans la Syrie, le Hezbollah devrait être bien plus prudent », a-t-il estimé.

La Syrie est en proie depuis 14 mois à une révolte populaire réprimée dans le sang qui s’est progressivement militarisée.

14-05-2012/AFP

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