Depuis des semaines, des incidents entre musulmans et juifs religieux éclatent sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem.

Le conflit israélo-palestinien est-il en train de se transformer en affrontement religieux ? Il ne se passe plus une semaine sans des incidents entre musulmans et juifs religieux sur l’esplanade du mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem.

Un groupe de rabbins sur l’esplanade des Mosquées. © Danième Kriegel / Le Point.fr

Les plus sérieux ont eu lieu le 4 septembre, à quelques heures du début de Rosh ha-Shana, le nouvel an juif. Des Palestiniens ont lancé des pierres en direction de la police et du mur des Lamentations en contrebas. Quarante-huit heures plus tard, nouvelles émeutes. Deux vagues de violence qui n’ont pas fait de blessé, mais qui se sont soldées par l’arrestation de vingt-deux Palestiniens.

L’Autorité palestinienne s’inquiète

Selon les responsables du Waqf, l’administration des biens musulmans, cette agitation a pour origine le nombre croissant de juifs religieux qui, tous les jours à l’exception du vendredi, du samedi et des jours de fête, viennent, souvent accompagnés de leurs rabbins, visiter l’esplanade. Il leur est interdit de prier à haute voix. Mais certains enfreignent cette règle, voire se prosternent en direction du dôme du Rocher, où se dressait, selon la tradition, le temple juif, il y a 2 000 ans. Les policiers ont ordre d’expulser les contrevenants. Ce qu’ils font en général. C’est ainsi que Moshe Feiglin, député du Likoud – le parti de Benyamin Netanyahou – et vice-président de la Knesset – le Parlement israélien -, est interdit de séjour sur ce lieu saint, depuis plusieurs semaines.

Quoi qu’il en soit, l’Autorité palestinienne est inquiète. Et cela ne date pas d’hier. À la fin du mois de mars dernier, Mahmoud Abbas s’est rendu à Amman pour une rencontre avec Abdallah II, qui s’est achevée par la signature d’un accord réaffirmant le rôle historique de la Jordanie comme gardien des lieux saints de Jérusalem et précisant qu’Abdallah II « a le droit d’entreprendre tous les efforts légaux pour les protéger, en particulier la mosquée d’Al-Aqsa ». Quelques jours auparavant, lors de la Pâque juive, les accrochages entre des Palestiniens et la police se multipliaient. Les premiers prenant pour cible à coups de pierres des Israéliens qui, sous escorte policière, visitaient l’esplanade. Le nouveau pic de tension enregistré fin août-début septembre a amené le ministre palestinien des Affaires étrangères à adresser des lettres à l’ONU, à l’Union européenne, à la Ligue arabe et à la Conférence islamique, appelant à des mesures urgentes « pour protéger Al-Aqsa ».

La riposte de la droite religieuse israélienne

En Israël, la droite religieuse nationaliste riposte en accusant les dirigeants palestiniens d’être à la tête d’une campagne contre les visites de juifs sur l’esplanade des Mosquées. Dans une de ses éditions de début septembre, le Jerusalem Post, le quotidien en langue anglaise, expliquait que « pour l’Autorité de Mahmoud Abbas, il y a un plan israélien visant à judaïser et diviser le lieu avec comme objectif ultime la reconstruction du temple juif ». Comme preuve de ce qu’il avance, le journal évoque « l’appel lancé par un groupe lié au Fatah du président Abbas pour des opérations de guérilla ». Pour l’auteur de l’article, « Abbas chercherait ainsi à faire oublier sa décision de reprendre les négociations de paix en abandonnant toutes conditions préalables, et notamment l’arrêt total de la colonisation ».

Une chose est sûre : à ce stade, cette agitation sur le haram al-Sharif – le troisième lieu saint de l’islam – et le nombre croissant d’Israéliens demandant à l’État de les autoriser à prier sur le seul lieu saint juif, le mont du Temple, ne font pas débat. Seuls quelques Israéliens, de gauche, conscients du danger, commencent à tirer la sonnette d’alarme. C’est le cas de Keshev, une ONG spécialisée dans l’étude des médias israéliens.

En conclusion d’un rapport publié au début de l’été et intitulé « la dynamique de la montée en puissance en Israël des mouvements pour le temple et sa signification », ses auteurs soulignent le large soutien officiel dont bénéficient les mouvements pour la reconstruction du temple : « Des personnalités politiques de premier plan, des rabbins employés par l’État, des fonctionnaires à l’Éducation nationale relayent leurs messages. » Également épinglé, le gouvernement qui « les finance directement ou indirectement ».

Le refus arabe, et la réalité juive.

Le refus arabe de reconnaître l’antériorité juive sur la terre d’Israël, et son attachement indéfectible à Jérusalem, comme lieu fondateur du Judaïsme, puisque c’est là que s’écrit l’Histoire juive d’Abraham à nos jours, est la pierre angulaire du conflit.

Il est à noter que c’est justement à cet endroit que se trouve, sous la mosquée, Even Ha-Shétiya qui est la Pierre d’Assise – là où eut lieu entre autres la ligature d’Isaac– Pierre marquant le point de connexion entre le Ciel et la Terre. pierre retrouvée à l’occasion des fouilles dans les souterrains que tout un chacun peut visiter ( sauf le lieu de la pierre rendu inaccessible depuis sa découverte pour des raisons politiques et religieuses)

Cette revendication-là aucun juif ne pourra la négocier. Et les juifs de gauche égarés par un amour suicidaire des arabes ne pourront rien faire contre.

Danième Kriegel – Le Point. Fr / JForum.fr Article original

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BALTHAZAR

LE MONT DU TEMPLE EST PROPRIETE D’ISRAEL ET DES JUIFS, UN JOUR OU L’AUTRE IL FAUDRA DEPLACER LA MOSQUE AL AQSA VERS UN ETAT ARABE POUR METTRE FIN AU PROBLEME.

POUR LE PROBLEME PALESTINIENS (OU PLUTOT LE PROBLEME ARABE QUI SE FONT PASSER POUR DES PALESTINIENS, EN PLUS D’USURPER DES TERRITOIRES ILS VOLENT LES IDENTITES), IL Y’AURA BIENTOT UNE SOLUTION. LA JORDANIE VA TOMBER AUX MAINS DES ARABES ET PRENDRONT LA PLACE DES HACHEMITES. ISRAEL N’AURA PLUS QU’A PROPOSER UN ECHANGE DE POPULATION LES ARABES DES TERRITOIRES IRONT EN JORDANIE ET LES HACHEMITES BEAUCOUP MOINS NOMBREUX EN JUDEE SAMARIE. C’EST MIEUX QU’UN ECHANGE DE TERRITOIRE.
ISRAEL POURRA MEME LEUR ACCORDE L’USUFRUIT SUR LES TERRITOIRES.
L’AVANTAGE EST QU’ISRAEL GARDERA SON AUTORITE SUR L’ENSEMBLE DE SON TERRRITOIRE AVEC UNE NOUVELLE POPULATION PLUS PROCHE DES INTERETS D’ISRAEL PUISQU ILS SONT EN POSITION DE MINORITE ET MENACE EUX AUSSI PAR LES ARABES.

marman68

Ce n’est pas un affrontement religieux, c’est un mensonge, car l’affrontement est un affrontement financiers,
n’oubliez pas qu’en terre Israël, ils ont le gaz et le pétrole, et c’est le gaz et le pétrole qu’ils veulent tout le reste c’est du bla…bla…bla….

DANIELLE

Cotisez-vous pour aider les plus démunis parmi notre peuple, c’est cela qu’Hachem attend de nous.

La solidarité en tous temps, pas seulement pendant les fêtes, là ou toutes les associations s’en mettent plein les poches.

Le Beth Hamikdach Hachem y pourvoiera !

Moadim lésimha !

michel boissonneault

Mon cher Élie , je suis juif de Coeur et de tête + quand la campagne de financement commencera
alors je te fait la promesse de cotiser

Elie

LE TEMPLE DE JERUSALEM DOIT ETRE RE-CONSTRUIT A SON EMPLACEMENT

D’ORIGINE !!!! S’IL EXISTE UNE « AUTRE CONSTRUCTION  » ACTUELLEMENT , CELLE -CI DOIT ETRE

DETRUITE , ET LES JUIFS DU MONDE ENTIER SONT D’ACCORD POUR FINANCER CETTE

OEUVRE M A G N I F I Q U E !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

PLAISE A D………………………………AMEN AMEN AMEN !!!!!