Les nazis pensaient que les chiens étaient aussi intelligents que l’homme et ont même tenté de bâtir une armée de redoutables chiens parlants, nous apprend The Telegraph.
Hitler espérait que ces intelligentes créatures puissent apprendre à communiquer avec leurs maîtres SS, et avait même créé une école pour chiens afin de leur apprendre à «parler».

Des officiers nazis s’occupaient de recruter des chiens venant de toute l’Allemagne et leur apprenaient à communiquer et à transmettre des signaux en utilisant leurs pattes.

L’école, basée à Leutenburg près de Hanovre, et dirigée par Margarethe Schmitt, a été créée dans les années 1930 et est restée ouverte en temps de guerre. Elle aurait formé plusieurs chiens surdoués, raconte le docteur Bondeson dans son livre Amazing Dogs: A Cabinet of Canine Curiosities.

Il semblerait que l’un d’entre eux arrivait à prononcer les paroles «Mein Führer», lorsqu’on lui demandait qui était Hitler. Mais, d’après le journal Giornalettismo, le plus doué de tous était Rolf, un Airedale terrier qui parlait en tapant de sa patte sur une planche, chaque lettre de l’alphabet correspondant à un nombre déterminé de tapotements. D’après le journal, le docteur Bondeson écrit :

«Ce sont des faits extraordinaires. En 1920 déjà, les nazis avaient des psychologues des animaux et par la suite ils employèrent leurs connaissances dans ce domaine pour dresser les chiens. Les nazis aimaient les animaux. Quand les persécutions contre les juifs commencèrent, nombre d’Allemands ne se demandaient pas où étaient passés hommes, femmes, et enfants, mais s’inquiétaient pour le sort de leurs animaux domestiques».

Le Dr Jan Bondeson, de la Cardiff University, travaille depuis plusieurs années sur ce livre. Il s’est rendu à Berlin pour consulter d’étranges magazines afin de reconstruire un étonnant, mais véritable, compte-rendu des idées nazies. Hitler est connu pour être un féru de chiens. Il avait deux bergers allemands, Blondi et Bella. Blondi est d’ailleurs connu dans l’histoire pour avoir été tué par Hitler, peu avant que ce dernier se suicide dans son bunker en 1945.

Mais tous les chiens n’aimaient pas Hitler. L’Associated Press rapportait ainsi en janvier dernier l’histoire d’un chien qui avait appris à lever la patte dans ce que des responsables nazis considéraient comme une intolérable imitation du Fürher. 

Cette étrange histoire a été révélée par un chercheur du bureau des Affaires étrangères allemand, Klaus Hilldebrand, auteur de différents livres sur l’époque nazie. Selon lui, le vice-consul allemand à Helinski, Willy Erkelenz, avait écrit pendant la Seconde Guerre mondiale à Berlin en parlant d’«un témoin, qui ne veut pas être nommé, qui dit avoir entendu et vu le chien de Borg lever sa patte à l’ordre “Hitler”».

Tor Borg était un patron finlandais, maître du chien Jackie. Il fut convoqué à l’ambassade et interrogé sur les habitudes de son animal. Il nia que le nom du chien soit Hitler (c’est ainsi que sa femme, une Allemande connue pour ses sentiments antinazis, l’avait renommé), expliquant que le lever de patte ne s’était produit que quelques fois, des années auparavant, sans aucun lien avec le salut nazi. Le consul, n’étant pas convaincu, écrira dans son rapport à Berlin: «Borg, malgré ses affirmations, ne dit pas la vérité.»

Les Allemands auraient même pensé à lancer une campagne pour ruiner les affaires de Borg, avant de se raviser. La chancellerie d’Hitler décidera finalement que cela n’en valait pas la peine.

Slate.fr

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Blondi (1934 – 29 avril 1945) était la chienne d’Adolf Hitler.

De race berger allemand, cet animal était un cadeau fait par Martin Bormann à Hitler en 1941. Blondi resta avec le Führer même pendant son séjour au Führerbunker dans le Berlin assiégé lors de bataille pour la prise de la capitale du Reich, au début de laquelle elle y mit bas cinq chiots (en avril 1945) ; le père était également un berger allemand, « Harass », qui appartenait à Gerdy Troost, épouse de Paul Ludwig Troost (tous deux étant architectes). Hitler nomma l’un des chiots « Wolf » (« loup ») qui était son surnom préféré et aussi la signification de son propre prénom, Adolf (1).
Pendant la bataille de Berlin, il ordonna à son médecin, Ludwig Stumpfegger, de donner des capsules de cyanure à Blondi pour s’assurer qu’elles étaient bien efficaces. En effet, Hitler, de plus en plus paranoïaque, craignait que Heinrich Himmler lui ait fait parvenir de fausses capsules. Or, le Führer ne voulait surtout pas être fait prisonnier d’où l’idée d’utiliser sa chienne comme cobaye (la cause généralement acceptée de la mort d’Hitler est le suicide par balle et l’empoisonnement au cyanure).

La secrétaire d’Hitler, Traudl Junge, affirme qu’Eva Braun détestait Blondi (qui lui préférait ses deux Scottish Terrier : Negus et Stasi) et lui donnait parfois des coups de pied sous la table de la salle à manger.

Tous les récits s’accordent sur l’affection qu’Hitler avait pour sa chienne. Elle restait souvent à ses côtés, et il lui fut permis de dormir dans sa chambre dans le bunker.

Après la mort d’Hitler et d’Eva Braun, Blondi fut enterrée dans un cratère d’obus situé dans le jardin de la chancellerie. Ses chiots furent récupérés par le maître-chien du Fuhrer, le sergent-major Fritz Tornow, qui fut bientôt capturé par les Soviétiques. On ne sait alors ce qu’il advînt des petits de Blondi, qui furent probablement adoptés par des membres de l’Armée rouge.

Hitler avait déjà possédé un premier berger allemand nommé « Prinz », qui lui avait été donné en 1921, pendant ses années de difficultés économiques, mais il fut forcé d’envoyer le chien vivre ailleurs ; celui-ci s’échappa et rejoignit son maître. Hitler développa dès lors un grand respect pour cette race de chiens (2).

Blondi est mentionnée dans une chanson de Walter Moers, Ich hock’ in meinem Bonker et dans un roman de Peter Greenaway, Gold (1992). Elle est également citée dans la série BD comique de l’auteur allemand Ralf König, un petit chien blanc caractériel nommé Al considérant Blondi (orthographié Blondie dans ces ouvrages) comme son fantasme absolu. Blondi, renommée « Prinz » sera le fil conducteur du roman Les Années de chien de Gunter Grass.

Notes :

1. A. Bullock ; Hitler: A Study in Tyranny ; Penguin Books, 1962, p. 785.

2. Antony Beevor, Berlin: The Downfall 1945, Viking Books, 2004 (ISBN 9780670886951), p. 357

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Armand Maruani

C’est le seul langage qu’il connaissait , celui des chiens comme lui . Il est mort comme un rat dans son trou en famille avec sa chienne. Il avait fait des petits avec celle de Buchenwald.