Pour le second anniversaire marquant l’échange de 1027 prisonniers palestiniens contre le Caporal Gilad Shalit, Haniyeh a appelé à un « soulèvement populaire » en Judée-Samarie et fait l’éloge des récentes attaques terroristes.
Le Premier Ministre du Hamas, basé à Gaza, Ismaïl Haniyeh a appelé, samedi, les Palestiniens à déclencher un « soulèvement populaire » en Judée-Samarie-Cisjordanie.

Appelant de tous ses vœux à une intifada de “résistance”, Haniyeh a fait l’éloge des “martyrs héroïques », responsables d’une série d’attaques terroristes récentes, en Judée-Samarie/Cisjordanie, durant lesquelles deux soldats ont été tués, un colonel de l’armée à la retraite a été matraqué à mort, à coups de haches et de barres de fer, et une jeune enfant de 9 ans s’est fait tirer dessus, mais n’a été que légèrement blessée. Lors d’une dernière attaque terroriste, jeudi, un palestinien a percuté, avec un tracteur, le portail d’une base de l’armée, au nord de Jérusalem et s’est fait tuer par les forces de Tsahal.

S’exprimant lors de célébrations marquant le second anniversaire de la libération du soldat israélien kidnappé, Gilad Shalit, contre 1027 prisonniers palestiniens, Haniyeh a affirmé que l’accord représentait « une réalisation historique » pour le peuple palestinien, mais il a fait peser que beaucoup restait à faire pour libérer « tous les prisonniers ».

Il a aussi appelé à l’arrêt des pourparlers de paix, sous l’égide des Etats-Unis, entre Israël et l’Autorité Palestinienne, ajoutant qu’il n’y aurait ni paix ni sécurité, aussi longtemps que la Mosquée al Aqsa était « en danger ».

Les Comités Populaires de la Résistance (CPR) basés à Gaza – une coalition de factions palestiniennes – ont déclaré que « capturer des soldats israéliens est la manière efficace et la bonne stratégie pour libérer les prisonniers palestiniens », en se servant de l’accord Shalit comme « d’un exemple parlant de la façon de briser les chaînes israéliennes », a rapporté le site internet du Hamas, Qassam.ps Article original, samedi.

Les CPR appelaient à une “stratégie nationale” pour libérer les prisonniers.

Abu Obeida, un porte-parole de la branche armée du Hamas, a prétendu, samedi, que le Hamas disposait, à présent, « d’une plus grande capacité » pour mener des kidnappings faisait-il allusion aux deux derniers tunnels découverts par Tsahal, laissant entendre qu’il y en aurait bien d’autres? »>Article original.

Shalit a été kidnappé dans le sud d’Israël (Kerem Shalom, à la frontière égyptienne), lors d’un raid du Hamas, au cours duquel deux soldats de Tsahal ont été tués, et il a été retenu en otage à Gaza, durant 5 ans.

Le Hamas, samedi, a tweeté des informations relatives à l’anniversaire des célébrations, en utilisant des mots-clés comme « Dévotion à la libération » et « Ahmad al-Jabari », du nom du commandant de la branche militaire du Hamas qui a supervisé la capture de Shalit et qui a été tué par Israël, au commencement de l’opération Pilier de Défense, en Novembre 2012.

timesofisrael.com Article original

Pour le Hamas sous pression, kidnapper un nouveau “Gilad Shalit” devient le meilleur et, peut-être, le seul espoir.

Les motivations à kidnapper un soldat israélien augmentent, à mesure que s’évapore le financement du groupe islamiste et qu’il se fait pilonner par l’Autorité Palestinienne dans la Bande Occidentale de Judée-Samarie.


Des forces de sécurité du Hamas gardent le Sud de la Bande de Gaza, en Octobre 2012. (photo credit: Abed Rahim Khatib/Flash 90)
WRITERS

A Kafr Aqab, non loin du barrage routier Qalandiya et à l’intérieur des limites municipales de Jérusalem (près de l’entrée sud de Ramallah) les résidents ont récemment suspendu des drapeaux du Hamas et d’énormes affiches figurant plusieurs de ses prisonniers. Les drapeaux et affiches racontent l’histoire de l’état actuel du conflit israélo-palestinien.

D’abord, les drapeaux se sont mis à flotter à l’intérieur du territoire contrôlé par Israël (zone C des accords d’Oslo), donc à l’extérieur du dominion de l’Autorité Palestinienne. Les résidents locaux n’ont aucune intention d’exaspérer les Israéliens, qui ne s’intéressent absolument pas à ce qui se passe dans ces quartiers et ne visitent jamais les sous-quartiers palestiniens de la ville, officiellement indivise, de Jérusalem. La police israélienne et même Tsahal se donnent rarement la peine d’entrer dans le no man’s land entre Ramallah et Jérusalem.

La raison pour laquelle les partisans du Hamas choisissent de faire flotter leurs drapeaux et affiches à cet endroit est que tenter de le faire dans le territoire de l’AP représente un trop gros risque. Effectivement, un tour rapide de Ramallah rend tout-à-fait évident que le Hamas évite de signaler sa présence dans les rues de la ville.

D’une organisation qui a remporté une victoire à une écrasante majorité, dans la plupart des villes et villages de la Bande Occidentale de Cisjordanie, en 2006, le Hamas est devenu un mouvement traqué, marginal ne disposant que d’un faible soutien public. Comme de nombreux analystes palestiniens et membres des forces de sécurité d’Israël l’ont fait savoir, le Hamas a plongé au point le plus bas de toute son histoire.

Le piteux état dans lequel se trouvent les affaires politiques, économiques et militaires du Hamas n’est, évidemment pas une coïncidence. C’est la conséquence des efforts israéliens et palestiniens pour fermer ces institutions de bienfaisance, traquer les sources de son financement et arrêter ses dirigeants. Et, malgré que le bureau du Premier Ministre puisse éviter de le mettre en avant, il est notable qu’Israël ne se trouve pas seul engagé dans cette bataille contre le Hamas. Les forces de sécurité de l’AP rendent, fréquemment la vie des partisans du Hamas et du Jihad Islamique misérable, comme l’a démontré l’opération des forces de l’AP, dans le camp de réfugiés de Jénine, qui a commencé il y a environ 2 semaines.

Plusieurs jours avant que cette opération ne soit lancée, les forces de l’AP ont envahi le domicile de Bassam al-Sadi, qui est considéré comme le terroriste du Jihad le plus important, en Cisjordanie. La semaine dernière, des commandos palestiniens ont déferlé dans la maison du dirigeant du Hamas Jamal Abu al-Hija, qui est actuellement, détenu dans une prison israélienne.

Ce n’est pas une moindre affaire que l’AP pourchasse les dirigeants politiques de ses organisations rivales, particulièrement ceux qui ont fait de la prison en Israël. De précédentes tentatives de les arrêter ont soulevé de vives critiques et, par conséquent, l’AP tend à éviter les opérations de ce genre. Mais du point de vue de l’AP, les règles ont changé. Les sites internet du Hamas publient, presque quotidiennement, des articles sur les terroristes du Hamas arrêtés par les forces de l’AP. Au cours des années passées, Israël et l’AP ont démantelé avec succès les capacités militaires du Hamas en Judée-Samarie-Cisjordanie et ont, soit tué, soit arrêté presque tous les leaders connus qui s’y trouvaient.

Cela ne signifie pas que le Hamas n’ait pas essayé de mener des attentats terroristes. Au contraire, il a accentué ses tentatives pour capturer ou tuer des Israéliens, dans le but de prouver ses capacités et d’affirmer sa présence comme irréductible. De temps à autre, les partisans du Hamas, libérés dans le cadre de l’accord pour la libération de Guilad Shalit, et transférés à Gaza ou à l’étranger, ont tenté de mettre sur pied des groupes clandestins pour kidnapper et/ou attaquer des soldats ou des civils israéliens. Jusqu’à présent, ils ont échoué.

Ce qui inquiète le cercle dirigeant du Hamas, bien plus que l’arrestation de ses partisans armés, c’est la situation financière précaire de l’organisation et le manque de groupe dirigeant politiquement reconnu. Les finances du Hamas en Judée-Samarie/Cisjordanie, dépendent, bien sûr, de l’état de la trésorerie du gouvernement du Hamas à Gaza et de l’aide étrangère. Mais, l’arrivage des dons des pays arabes s’est ralenti et se débite au compte-goutte, tout comme les contributions qu’il recevait, antérieurement d’Iran et de Syrie, les anciens alliés du Hamas.

La crise la plus grave à laquelle le Hamas est confrontée, cependant, c’est l’état de décrépitude de son leadership. Le Hamas n’a pas un seul dirigeant connu de la population, en Judée-Samarie-Cisjordanie.

Israël a arrêté ses principaux chefs, y compris le Sheikh Hassan Youssef et Mahmoud al-Ramahi, et les autres, qui s’identifient au Hamas, préfèrent faire profil bas et même éviter le contact. Un personnage de cet acabit, l’ancien Ministre des finances de l’AP, Umar Abd al-Razzaq, a récemment informé ses amis de son intention de quitter le Hamas. Abd al Razzaq en a, apparemment, assez des arrestations incessantes et a décidé de prendre ses distances avec l’organisation. Nasser al-Din al-Shaer, un ancien adjoint au premier ministre du gouvernement du Hamas qui, bien qu’il ne soit pas membre de l’organisation, est encore considéré comme un fervent partisan du Hamas, évite, également, les apparitions publiques.

Les difficultés du Hamas en Judée-Samarie/Cisjordanie sont étroitement liées à la crise globale de ses cercles dirigeants. Le mouvement n’a actuellement pas de domicile politique fixe et personne ne veut vraiment en prendre la responsabilité. Khaled Mesha’al, chef du bureau politique du Hamas, a, jusqu’à présent, échoué dans sa campagne visant à retrouver un pays désireux d’accueillir son quartier-général. Cette semaine, l’adjoint de Mesha’al, Moussa Abu Marzouk, de façon inhabituelle, a osé critiquer celui qui était, jusqu’alors, le dirigeant incontesté, en disant que Mesha’al avait eu tort, en choisissant le camp des rebelles syriens, et qu’ainsi, il a provoqué le retrait forcé de Syrie. Même Mesha’al lui-même, a annoncé, la semaine dernière, que le Hamas soutient la quête de liberté des peuples, tant qu’ils évitent la violence. L’allusion à la Syrie, où une lutte acharnée se déroule entre les partisans d’al Qaeda et les membres plus modérés de l’opposition, semblait claire. Mais ces allusions n’ont pas réussi à impressionner le Président Syrien Bachar al Assad, qui a accusé les dirigeants du Hamas d’être des traitres qui ont abandonné « la résistance »…

On ne peut pas ignorer les évolutions au Moyen-Orient et leur impact sur l’état du Hamas en Judée-Samarie/Cisjordanie. Son organisation-mère, les Frères Musulmans, a perdu le pouvoir, partout dans la région Article original –y compris à Gaza, au Soudan, en Syrie, en Jordanie et, bien sûr, en Egypte.

Cela explique les tentatives initiales des dirigeants du Hamas pour restaurer le soutien iranien à leur mouvement. Le Hamas a besoin désespérément d’argent, pour diverses raisons, dont la clôture des tunnels sur la frontière entre Gaza et le Sinaï ; de plus, il souffre d’une pénurie d‘armement et d’équipement militaire. Si le Hamas préférait, précédemment, ne plus être considéré comme un allié de l’Iran, la romance qui émerge entre Téhéran et l’Occident – et même Washington – fait que le cercle dirigeant du Hamas accepte tous les chèques, même de la part des Chi’ites.

Et encore, il serait erroné de procéder en ne donnant pas un avertissement correct au lecteur. Le Hamas peut très bien, actuellement, être en prise avec de nombreux défis politiques, économiques mais l’organisation bénéficie toujours d’un soutien public. Il se peut qu’il ne soit plus aussi populaire qu’il ne l’était dans le passé, mais il dispose de nombreux partisans, quoi qu’il en soit.

Et, d’un autre côté, le soutien et l’admiration que les medias officiels palestiniens expriment pour les terroristes qui organisent des attentats-suicide ou assassinent des enfants – tel qu’on le voit sur la page Facebook du Fatah, qui fait l’éloge des tueurs d’Israéliens – ne font rien pour promouvoir un avenir meilleur pour les deux peuples. Une affiche, conçue par le Ministère de l’environnement de l’AP, qui explique à chaque enfant que les Juifs contaminent la terre palestinienne, fait bien peu, sinon l’inverse de ce qu’il faudrait, pour encourager la coexistence. Est-ce une façon de « protéger l’environnement », et encore moins, de promouvoir la paix ?

Avi Issacharoff, Analyste de Times of Israel, et pour Walla,. … More »>Article original

PAR AVI ISSACHAROFF 18, octobre 2013, 12:13 pm

timesofisrael.com Article original

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benjamin

j ose esperer qu israel ne va pas refaire la meme sottise dans le cas ou un autre soldat ou civil israelien etait enlevè par les sbires du hamas.il faudra declencher une puissante offensive sur gaza DANS LES MINUTES QUI SUIVENT L ENLEVEMENT . et surtout ne pas attendre je ne sais quoi.on sait parfaitement quelle est le strategie des islamistes. alors pourquoi attendre?c est une terrible erreur que de liberer des centaines de prisonniers contre un otage juif .l enlevement doit declencher de TERRIBLES REPRESAILLES. DU JAMAIS VU ENCORE .c est la seule dissuasion d israel .et laissons donc les gauchistes et leurs complices brailler mort aux juifs dans les rues de paris. ils en ont l habitude ….

Armand Maruani

-{{Reprendre les assassinats ciblés .}}

-{{Plus de prisonniers , les abattre .}}

{{Sauf ceux qui intéressent le Mossad ou le Shin Beth .}}

Elie

PULVERISER GAZA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! VOILA LA SOLUTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

jules26

ISRAEL DOIT REPRENDRE LA LIQUIDATION DES CHEFS TERRORISTES ET EN PREMIER CET
Haniyeh,POUR MONTRER L’EXEMPLE.