Après l’office de Min’ha  de la veille du 9 Av, on prend le repas appelé Séouda Mafsséket
On peut continuer à manger  des légumes et fruits, ainsi que du café  et thé etc. jusqu’au coucher du soleil sans viande ni vin.

On ne fera pas de Zimoun.

Pendant le jeûne de Tichaa Béav, il est interdit de manger, de boire, de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures de cuir et d’avoir des relations conjugales.

Les personnes malades  sont exemptées, en cas de besoin, elles mangeront juste ce dont elles ont besoin.

On ne doit pas se rincer la bouche.

En faisant la vaisselle, on peut se mouiller les mains.

On peut laver les bébés comme d’habitude.

On ne porte pas de beaux habits même usagés.

On a usage de ne pas travailler jusqu’à midi.

Il est préférable de ne pas se promener à Tichaa Béav pour éviter qu’on oublie le deuil.

A partir de midi on pourra préparer le repas du soir.

Le Temple fut incendié le 9 Av et continua à brûler toute la journée du 10 Av pendant laquelle on observe quelques signes de deuil.

Il est d’usage de ne pas se raser, ni de manger de viande avant le 10 Av.

Textes du Choul’hane Aroukh

Jeûne du 9 Av : entrée du jeûne le lundi 15 juillet à 21h49 et la fin du jeûne Mardi 16 juillet à 22h38

Raphaël Sydney KOSKAS

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Règles relatives à la veille du 9 Av

Il est rapporté dans le Sefer Ha-Minhaguim de Rabbenou Eizik TIRNA, que l’on ne doit pas se promener la veille du 9 Av. C’est ainsi que tranche le RAMA, et il semble que c’est également ainsi que tranche notre maître le H’YDA, et de nombreux autres décisionnaires. 
  


La veille du 9 Av, lors de Séouda Ha-Mafseket, qui est le dernier repas que l’on mange avant l’entrée du jeûne (repas qui ne peut se prendre qu’après H’atsot Ha-Yom – la moitié de la journée comme nous allons l’expliquer), nos maîtres nous ont interdit de consommer de la viande et du vin, et nous avons également l’habitude de ne pas consommer du poisson lors de ce repas. De même, nous avons l’habitude de ne pas consommer de la bière ou d’autres boissons alcoolisées lors de ce repas. 


Cependant, une personne habituée à prendre un digestif en fin de repas, comme du Whisky par exemple, cette personne a un appui Halah’ic pour le faire même lors de Séouda Ha-Mafseket. 
  


De même, nos maîtres ont interdit de consommer 2 plats différents lors de Séouda Ha-Mafseket. 
1 œuf « dur » et 1 œuf « sur le plat » sont considérés comme 2 plats différents sur ce point. 


Par contre, 2 mets différents cuisinés dans une seule marmite, et c’est l’usage habituel de les cuisiner ensemble, comme une soupe de légumes, ou bien un poivron farci au riz par exemple sont considérés comme un seul plat, et il est donc permis de les manger lors de Séouda Ha-Mafseket. 


De même, nos maîtres n’ont interdit que 2 sortes de plats différents, mais le pain ou ce qui lui ressemble ne sont pas considérés comme un plat sur ce point. 


Il est également permis de consommer lors de ce repas plusieurs sortes de fruits ou de légumes à la condition qu’ils soient crus, mais s’ils sont cuits ou en conserve et qu’ils ne se consomment pas à l’état cru, ils sont considérés comme un plat sur ce point. 
  


Certains ont l’habitude de consommer du pain avec de la cendre (que l’on obtient en  brûlant du papier par exemple) lors de Séouda Ha-Mafseket. 


Nos maîtres enseignent (Guémara Ta’anit 30a) que Rabbi Yehouda bar Rabbi Il’aï avait l’habitude de consommer du pain sec trempé dans du sel, en étant assis « entre le four et le fourneau » (l’endroit le plus humiliant de la maison à leur époque), il buvait une carafe d’eau, et semblait comme celui « dont le mort est posé devant lui ». 


Il est convenable d’adopter une attitude similaire lors de Séouda Ha-Mafseket. 
  

Nous avons l’habitude de nous assoir par terre lors de Séouda Ha-Mafseket. 

Cependant, il est souhaitable de ne pas s’assoir à même le sol, mais de poser d’abord une couverture ou un tapis ou un tissu, puisque selon l’opinion des Kabbalistes, il n’est pas bon de s’assoir à même le sol. 


Il ne faut pas prendre Séouda Ha-Mafseket par groupe de 3 hommes pour ne pas avoir à dire le Zimoun (phrases d’invitations à dire le Birkat Ha-Mazon, que l’on prononce lorsque l’on est au moins 3 hommes), mais chacun s’assiéra dans un coin différent. 
  


Tous les Dinim qui viennent d’être donnés ne concernent qu’un repas que l’on prend après H’atsot Ha-Yom (la moitié de la journée), et qui est ce que l’on appelle Séouda Ha-Mafseket, le dernier repas avant le jeûne.

Mais si l’on envisage de manger encore un autre repas ensuite, même si le 1er repas a lieu après H’atsot Ha-Yom, il n’est pas considéré comme Séouda Ha-Mafseket, puisque l’on a l’intention de consommer encore un autre repas.De même, si l’on mange avant H’atsot Ha-Yom, même avec l’intention explicite de ne plus rien manger jusqu’au jeûne, ce repas n’est pas considéré comme Séouda Ha-Mafseket.

Halakha Yomit.co.il

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