Un engin a explosé au passage d’une jeep de parachutistes de l’armée israélienne qui patrouillait sur le plateau du Golan. Israël aurait répliqué en tirant un à des missiles Tammouz contre des positions de l’armée syrienne, près de Quneitra. Ces tirs directs ont été confirmés.

Quatre parachutistes israéliens ont été blessés mardi par une explosion au passage de leur jeep sur le plateau du Golan, près de la frontière avec la Syrie, a annoncé l’armée.

Un engin a explosé au passage de soldats en patrouille le long de la frontière entre Israël et la Syrie, pays en guerre depuis 2011, a précisé le porte-parole de l’armée israélienne.

Quatre soldats ont été blessés par l’explosion, dont un gravement et trois dans un état léger à modéré, a-t-il ajouté.

L’attaque s’est produite dans la zone sud du village druze de Majdal Shams.

L’incident a eu lieu la suite du repérage, par les forces, d’une silhouette suspecte, dans la zone israélienne, à l’Est de la barrière de sécurité. Les soldats ont sauté de leurs véhicules et, ensuite, l’explosion a eu lieu.

C’est une attaque similaire à celles commises par le Hezbollah , à l’époque où Tsahal était présente au Liban : attirer les soldats pour qu’ils s’approchent de la scène à pied, et, ensuite, déclencher les explosifs dès que les cibles disposent d’une moindre protection.

L’engin employé mardi contenait des milliers de fragments et d’éléments, et, dans le but d’écarter toute tentative de kidnapping, les canons de Tsahal ont immédiatement et lourdement tiré, de façon à créer un écran de fumée et de masquer la zone. Dans les minutes qui ont suivies, des tanks ont tiré des obus vers les avant-postes syriens et des missiles Tamouz ont frappé des positions plus éloignées.

L’armée enquête pour savoir si l’engin explosif a été déclenché par un système de contrôle à distance, et on s’attend à ce qu’elle redéfinisse les procédures opérationnelles, le long de la barrière de sécurité, qui est devenue une scène aussi dangereuse qu’à Gaza. Tsahal a remarqué la présence de nombreux bergers syriens qui se sont approchés de la barrière de sécurité, et parfois, sont entrés sur le territoire israélien, et qui sont escortés par des soldats israéliens par crainte qu’ils ne soient là pour recueillir des renseignements.

Il n’est pas encore clair que l’attaque ait été menée par le Hezbollah ou par des forces jihadistes tentant de pousser Tsahal à engager le combat contre l’armée syrienne, qui contrôle encore la zone frontalière du nord des hauteurs du Golan.

L’autre explication possible serait que le Hezbollah fomente sa revanche contre les frappes récentes, tout en prenant bien soin de ne pas laisser d’empreintes, pour ne pas sembler directement impliqué.

Selon Ron Ben Yishaï Article original, il y a déjà plus d’un an que le Hezbollah a installé une base sur le terrain, sur la face nord des hauteurs du Golan syrien, afin d’aider les forces syriennes combattantes pour Assad et de lancer des attaques contre Israël, avec une meilleure couverture que depuis le Sud-Liban. Cette cellule du Hezbollah était, initialement basée dans le village syrien de Jubata al-Khashab et a, par le passé, déployé des hommes du Front de Libération d’Ahmad Jibril, pour qu’ils tirent des roquettes contre des avant-postes israéliens du Mont Hermon. Cela pourrait encore être le cas, cette fois.

ynetnews.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

L’armée israélienne avait annoncé le 5 mars avoir tiré sur deux membres du Hezbollah libanais, impliqué dans les combats en Syrie aux côtés du régime de Bachar el-Assad, et de les avoir touchés alors qu’ils plaçaient un engin explosif dans le nord du Golan.

La situation sur le plateau du Golan est tendue depuis le début du conflit en Syrie en 2011, mais les incidents sont restés mineurs, avec quelques tirs à l’arme légère ou au mortier auxquels l’armée israélienne a parfois répliqué.

L’armée syrienne avait revendiqué en mai 2013 pour la première fois des tirs ayant touché un véhicule militaire israélien sur le Golan. L’avant-poste syrien, source des canons, avait alors été pulvérisé au missile Tammouz, la nouvelle arme de précision de l’artillerie israélienne.

En février, deux roquettes tirées de Syrie s’étaient abattues sur la partie israélienne du plateau du Golan, peu après une visite du Premier ministre Benyamin Netanyahou dans cette région.

Sources : i24news.tv Article original

ynetnews.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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