Il en a finalement décidé autrement. En cause : la présence, dans cette brochure de 300 pages, de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), aux côtés de Philippe de Commynes, Théophile Gautier, Blaise Cendrars ou Frantz Fanon. Une présence jugée incompatible avec les « valeurs fondamentales de la nation et de la République », a justifié M. Mitterrand.
Un homme peut savourer sa victoire : Serge Klarsfeld. Mercredi 19 janvier, le président de l’Association des fils et filles de déportés juifs de France avait réclamé « le retrait immédiat de ce recueil ». A ses yeux, « les immondes écrits antisémites » de Céline rendaient en effet un tel hommage inadmissible. « Frédéric Mitterrand doit renoncer à jeter des fleurs sur la mémoire de Céline, comme François Mitterrand a été obligé de ne plus déposer de gerbe sur la tombe de Pétain », a déclaré l’avocat, qui se dit aujourd’hui « soulagé ».

Le ministre s’est bien sûr défendu d’avoir agi « sous le coup de l’émotion ou de pressions contradictoires ». Sa décision, a-t-il indiqué, a été prise « après mûre réflexion ». Il est pourtant difficile de ne pas y voir une volte-face : si la présence de Céline l’embarrassait tant, comme il l’a affirmé devant son auditoire vendredi soir, pourquoi n’a-t-il pas décidé de s’y opposer avant que le recueil ne soit imprimé à environ 10 000 exemplaires, c’est-à-dire dès l’automne 2010 ? Un recueil dont il a lui-même signé un avant-propos enflammé où il se félicite qu’y soit évoquée « une histoire de France propre à charmer nos imaginations et nos esprits contemporains ».

A l’Elysée, on ne cache pas qu’il s’agit d’un rétropédalage, une décision prise « d’un commun accord » entre le Palais et la Rue de Valois. On constate juste que, là ou le ministère a mis quarante-huit heures pour ouvrir les yeux, la présidence a tranché en quelques heures. Au cours de la journée, plusieurs conseillers de Nicolas Sarkozy avaient pointé le caractère cocasse de la situation : « Tout le monde ici sait que Céline est l’écrivain préféré du président. A un précédent Noël, nous nous étions même cotisés pour lui offrir une lettre manuscrite de Céline », rappelle un membre de son cabinet.

La décision soudaine de Frédéric Mitterrand est d’autant plus étonnante que le Recueil des célébrations nationales fait l’objet d’un long travail préparatoire. La procédure est la suivante : chaque année, un groupe de quelques fonctionnaires du ministère de la culture, placés sous l’autorité du directeur des Archives de France, soumet à un Haut Comité une liste d’événements et de personnalités dont l’anniversaire mérite d’être célébré. Purement consultatif, ce Haut Comité de douze membres – aujourd’hui présidé par le médiéviste Jean Favier – peut suggérer d’ajouter ou de retirer des noms. Il peut également proposer une hiérarchie, en décidant lesquelles, parmi les entrées, doivent mériter un long article, une brève notice ou une simple mention.

Pour l’édition 2009, la question s’était déjà posée de savoir si l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, né un siècle plus tôt, devait figurer dans le recueil. A l’époque, la proposition avait été rejetée par le Haut Comité. S’agissant de Céline, le débat a été différent. Il n’a pas porté sur sa présence, mais sur la façon dont celle-ci devait être évoquée. Pour cela, une notice a été commandée à Henri Godard, professeur émérite à l’université Paris-IV-Sorbonne et éditeur de l’oeuvre de Céline dans « La Pléiade ».

Soucieux d’éviter toute polémique, certains membres du Haut Comité ont suggéré d’accompagner cette notice, dans laquelle « l’antisémitisme virulent » de Céline est explicitement dénoncé, d’informations complémentaires relatives aux démêlés judiciaires de celui-ci après la guerre. Cette idée a été écartée par Philippe-Georges Richard, délégué aux célébrations nationales, et Hervé Lemoine, directeur des Archives de France.

Présent vendredi soir à l’Ecole des Beaux-Arts, Henri Godard est « tombé des nues » en apprenant que sa notice avait été « censurée ». « Quand j’ai voulu me présenter au ministre, celui-ci m’a tourné le dos, il m’a seulement dit : « Pas de polémique, pas de polémique ». J’ai le sentiment d’avoir été piégé. Je suis furieux. » Rappelant que l’inscription, en 1974, de Voyage au bout de la nuit au programme de l’agrégation n’avait « soulevé aucun problème », l’universitaire déplore une « incroyable régression ».

Membre du Haut Comité et préfacier du recueil, l’historien Alain Corbin dit quant à lui qu’il « comprend » la décision du ministre, mais qu’il « ne l’approuve pas ». « C’est une affaire très délicate, explique-t-il. D’un côté, je conçois très bien que la présence de Céline puisse blesser dans leur chair les survivants de la Shoah ou leurs descendants. Mais, d’un autre côté, on risque ce faisant d’ouvrir la voie à des débats sans fin : il y aura toujours quelqu’un pour dire qu’il est inadmissible de célébrer Thiers parce qu’il a écrasé la Commune, Turenne parce qu’il a ravagé le Palatinat et Rousseau parce qu’il a abandonné ses enfants. »

Parmi les intellectuels, la décision de Frédéric Mitterrand est loin de faire l’unanimité. Fervent défenseur de l’oeuvre de Céline, l’écrivain Philippe Sollers se dit « absolument atterré » : «  »Quand ça va mal, la littérature est en première ligne », disait Hemingway. Nous en avons ici une démonstration accablante. Le ministre de la culture est devenu aujourd’hui le ministre de la censure. »

« Il ne faut surtout pas s’opposer à la commémoration de Céline, estime pour sa part le philosophe Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde). Cette commémoration doit précisément servir à explorer l’énigme qui fait que l’on peut être à la fois un très grand écrivain et un parfait salaud. »

« Il nous faut assumer l’héritage contradictoire de Céline, explique de son côté le philosophe Alain Finkielkraut. Jamais un lycée de France ne doit porter le nom de Céline, mais je ne suis pas sûr qu’un tel écrivain ne doive pas faire l’objet de commémoration. Je suis surtout très inquiet des conséquences de cette décision, car cela va accréditer l’idée que le « lobby juif » fait la pluie et le beau temps en France. »

Commémorer ou célébrer ? Tel est peut-être l’un des fondements du problème. C’est l’avis de l’historien Jean-Noël Jeanneney, membre du Haut Comité. « Cela fait plusieurs fois que je dis que ce recueil porte mal son nom. La notion de célébration est ambiguë. Si on parlait de « commémoration » plutôt que de « célébration », il n’y aurait plus d’ambiguïté. Quand j’ai présidé la mission du bicentenaire de la Révolution française, il me semblait légitime de célébrer la Déclaration des droits de l’homme, mais il aurait été absurde de ne pas commémorer la Terreur. »

Joint par téléphone, le comédien Fabrice Luchini, qui a longtemps fait salle comble en récitant du Céline, juge cette polémique « consternante » et « insoluble ». « Va-t-on retirer des librairies Voyage au bout de la nuit ? », ironise-t-il.

« La cause est entendue : Céline est génial. La cause est entendue : Céline est abject. (…) Depuis que Céline est mort, nous tournons fous dans ce débat entre esthétique et morale », écrivait déjà Bertrand Poirot-Delpech dans Le Monde, en 1985.
Alain Beuve-Méry et Thomas Wieder, LeMonde.fr
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Complément d’informations
Communiqué du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme au sujet de L-F Céline.
 

Sammy Ghozlan, Président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme s’associe à Serge Klarsfled dans sa protestation contre la célébration de l’auteur Louis Ferdinand Céline par le Ministère de la Culture.

«Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme partage l’indignation des Fils et Filles des Déportes Juifs de France et de leur Président Serge Klarsfeld qui découvre que l’écrivain antisémite CELINE est inclus parmi les personnalités figurant dans le recueil 2011 des célébrations nationales publié par le ministère de la culture.

Celui qui a été d’un antisémitisme virulent et condamné pour ces faits, celui qui a baigné dans la collaboration, influencé par ses écrits et son comportement un grand nombre de français ne peut , ne doit être célébré en dépit de son talent, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Sa présence parmi les autres personnalités est de nature à souiller ce recueil , et les personnalités que la République veut honorer.

Nous considérons qu’il est inadmissible qu’il faille la vigilance de Serge Klarsfeld pour que soit dévoilée une telle faute.

Nous demandons aux services du Ministère de la Culture plus de cohérence face à l’antisémitisme qui  reste un délit dans notre pays. Comment poursuivre des délinquants racistes, si en même temps on persiste à célébrer ceux qui ont toute leur vie durant clamé leur haine violente des juifs.

Pour le BNVCA Louis Ferdinand CELINE doit être banni à jamais.»

Le Président
Sammy GHOZLAN
DRANCY LE 20 JANVIER 2011

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Céline: on ne peut pas exonérer un écrivain de sa responsabilité sous prétexte qu’il a une bonne plume, un éditorial du président du CRIF, Richard Prasquier

Cette affaire Céline est inquiétante en ce qu’elle révèle d’une tentation nouvelle de remettre un couvercle sur les aspérités de notre histoire et les responsabilités de leurs protagonistes, mais aussi dans la gêne des réactions d’hommes qu’on aurait aimé entendre dans la clarté. Et il faut rendre hommage à Serge Klarsfeld qui, une fois prévenu, s’est engagé sans la moindre hésitation à combattre une décision aberrante sur le plan moral, au risque de « faire accréditer que le lobby juif fait la pluie et le beau temps en France ».
 
De quoi ne s’agissait-il pas ? Il ne s’agissait pas simplement de commémorer la cinquantième année du décès d’un grand écrivain, qui avait malheureusement écrit quelques pamphlets antisémites, mais dont les œuvres essentielles (en particulier le Voyage au bout de la Nuit) ne recèlent pas une ombre d’antisémitisme (ce qui est vrai).

Il ne s’agissait pas de commémoration, mais de célébration nationale, et cela change tout. Il s’agissait était-il écrit dans la préface du recueil de célébrations « d’évoquer une histoire de France propre à charmer nos imaginations ». Autrement dit de proposer Céline et d’autres en exemplarité….
 

Un homme ne se scinde pas en tranches. Il y a eu bien des antisémites dans la littérature française et mondiale. Je n’ai rien contre les célébrations de Voltaire, car outre ses écrits, son apport à la cause de la liberté dépasse largement l’importance de ses  textes contre les Juifs aujourd’hui nauséabonds et qu’il faut replacer dans le contexte de l’époque. En outre, Voltaire est mort il y a plus de deux siècles. Enfin, j’ai l’espoir que pendant la période nazie il n’aurait pas été du côté des assassins.
 

Pour Céline, voici ce qu’il écrit dans l’Ecole des Cadavres: « les Juifs sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître… ». Le livre est paru en 1938, il a été réédité pendant la guerre, c’est un appel au meurtre, comme bien d’autres textes de Céline de cette époque : est-ce que ces pages aussi sont destinées à « charmer nos imaginations ? ». La haine déversée par Céline contre les Juifs est monstrueuse. Il ne collabore pas avec Pétain, trop mou sur le plan racial, mais il rêve de montrer son adhésion au nazisme et si les nazis ne l’utilisent pas plus c’est qu’ils se méfient de son extrémisme…Ceux que Céline voulait assassiner et qui ont échappé à ces désirs sont encore vivants aujourd’hui. A-t-on pensé à ce que cette célébration signifiait pour eux ?
 

Brasillach, comme Streicher furent condamnés à mort pour leurs écrits. Ils n ‘avaient pas tué eux-mêmes (Eichmann non plus d’ailleurs) ; ils avaient appelé au meurtre. Céline également. On ne peut pas exonérer un écrivain de sa responsabilité sous prétexte qu’il a une bonne plume. De Gaulle avait considéré pour Brasillach que c’était un élément aggravant. On peut encore moins célébrer Céline en feignant de masquer une haine des Juifs que chacun connaît et qui devient de ce fait dans l’esprit des gens un élément sans importance dans sa biographie. C’est pourquoi  il y avait des relents  très malsains dans cette décision proposée par des autorités intellectuelles pourtant impressionnantes (le comité présidé par Jean Favier) qui me paraissent dans leur position de critique esthétique désincarnée, contribuer à une vague de relativisme qui irait à l’assaut du travail de mémoire effectué depuis des années avec beaucoup de sérieux dans notre pays.
 

Il est heureux que le Ministre de la Culture ait pris la décision d’écarter Céline des célébrations de 2011. Cela n’a rien à voir avec la censure. Tous les colloques qu’il faut, bien au contraire, pour étudier Céline et savoir comment un grand écrivain peut être un salaud. Mais une mise à l’honneur ! Sommes-nous devenus fous ?

Richard Prasquier, Crif.org

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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pierrot

La France est une fois de plus sur le chemin du Déshonneur. Mais il y a plus grave : c’est l’Occident du Nord (chrétien) et du Sud (musulman) qui, à l’échelle mondiale, creuse l’ornière de son suicide historique en sciant la branche Juive sur laquelle il est assis, en méprisant et vilipendant son ancestralité morale judaïque lisible à tout un(e) chacun(e) dans la Bible. Les peuples de l’Extrême Orient qui respectent fondamentalement leurs ancêtres, rémunèreront l’infamie de l’Occident par le mépris, déjà perceptible. Or c’est eux qui montent en puissance…

Lucie-boulitrop

Pourquoi n’y a t il pas d’autres Klarsfeld pour se lever contre tous les propos antisémites virulents du monde arabe banalisés sur nos ondes, du succés toujours plus grand des Sages de Sion, des appels à l’extermination d’Israël, etc … Et qui prendra la relève de ce grand Monsieur quand il ne sera plus vis à vis de la Shoah… Nos jeunes ne se sentent plus concernés et ne s’ impliquent en rien dans nos combats de peur d’être mal vu par leurs copains.

geneghis

On devrait faire une journée de commémoration des « Parfaits Salauds ».
Je suis convaincue que cela pourrait être plus efficace. Enfin, j’espère!

Jean

Voici un modèle du style ordurier de Céline qui en fait aux yeux des abrutis mondains un des plus grands écrivains :« Je veux les [les Juifs] égorger… […] Lorsque Hitler a décidé de “purifier” Moabit à Berlin (leur quartier de la Villette), il fit surgir à l’improviste dans les réunions habituelles, dans les bistrots, des équipes de mitrailleuses et par salves, indistinctement, tuer tous les occupants ! […] Voilà la bonne méthode. » (Lettres à Marie Canavaggia, Du Lérôt éd., 1995)

Ainsi ceux qui font et défont l’opinion publique, comme influencés par une sourde rumeur ,veulent nous imposer l’idée que Louis Ferdinand Destouches (Céline ) fut un grand , un génial écrivain .

L’ayant étudié en classe ,il y a vingt cinq ans avec d’excellents élèves de Première et de Terminales et des étudiants que j’eus l’occasion d’avoir,” en serrant de près “ le texte du Voyage au bout de la nuit , en ne tenant pas compte de ses pamphlets antisémites et de ses déclarations racistes, on était arrivé à la conclusion que sa langue n’avait rien d’exceptionnel ,que son vocabulaire argotique mêlé à des expressions scientifiques ,que sa phrase souvent courte ,exclamative , empreinte de noirceur et d’insultes ,toute expressive qu’elle fût, n’en faisait pas un auteur ,hors pair , de la taille de Stendhal ou de Racine .

C’est aussi par sa force d’expressivité que le penseur Nietzsche est considéré , à tort selon moi, comme un grand philosophe dans ce pays marqué par la littérature , la belle phrase , l’esthétique et l’émotion . Ce qui n’est pas le cas en Allemagne .

Céline fut toujours dans l’outrance , la provocation , l’insulte et la vomissure verbale .

Mais , sa description de scènes de guerre (14-18 ), son rejet absolu de la guerre allaient de pair avec le pacifisme d’une partie de la classe intellectuelle des années 30 d’autant qu’il présenta une allure anti colonialiste , anti américaine (3 jours passés aux usines Ford de Détroit ) avec un look disons pré-écolo. Il fut ovationné par la gauche, fut invité en U.R.S.S. ,comme André Gide , en revint dégouté et vira largement à l’extrême droite se créant des mythes comme celui d’avoir été blessé à la tête , d’avoir même été trépané alors que c’est seulement son épaule droite qui fut atteinte .

Son milieu d’origine , avec une mère dentelière et un père agent d’assurances ,ayant des prétentions nobiliaires ajoutèrent à sa vision du déclin de la France . Puis , ses études de médecine bâclées ,des diplômes obtenus trop facilement ,au rabais en tant qu’ancien combattant consécutivement , l ’absence de reconnaissance et de poste en vue ,comme pour Hitler ,l’ombre portée sur lui par les peintres juifs largement plus brillants de Linz et de Munich , alimentèrent un antisémitisme d’envie et de frustration . Enfin, le départ d’Elisabeth Craig , cette danseuse américaine qui le laissa sur le tapis , pour convoler avec le Juif Ben Tankel l’acheva dans sa haine obsessionnelle , verbale mais impuissante des Juifs .

IPendant l’occupation ,il fut un ami proche de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris , Otto Abetz ; rejetant Pétain et sa “modération” envers les Juifs , il n’alla jamais jusqu’à se mêler dans l’action aux collaborationnistes mais se limita avec prudence dans l’insulte ordurière comme Drieu La Rochelle ou Robert Brasillac , jeta son venin sur les Juifs déja en proie au malheur puis se réfugia au Danemark _après un passage à Sigmaringen avec les anciens miliciens et gestapistes français _pour échapper au peloton d’exécution qu’il avait bien mérité

Il ne fut pas inquiété à son retour en France où il mourra après une vie somme toute assez médiocre ,ne revenant jamais sur ses propos incendiaires et criminels alors que 76 000 personnes soit le quart des juifs de France avaient été envoyés à la mort .

Non ceux qui défendent sa mémoire aujourd’hui , au prétexte d’une prétendu génie littéraire ,sont des misérables.

Jean Redomier

mivy

Ce qui est surtout inquiétant, ce sont les réactions des français amateurs de forums.
Quand on lit le Figaro, Libération, Hérodote (site d’historiens) on est catastrophé devant
l’antisémitisme de beaucoup de lecteurs.
Que ce soit la stéphanehesselolâtrie ou la célinolâtrie ces dieux innocents sont victimes de la mafia juive ! !