Problème de vocabulaire? Ou plus assez de Chrétiens en Occident pour faire peser la menace de venir au secours de leurs frères, avec les outillages qu’il faut pour remédier à la persécution?

Il existe plus qu’un fossé entre Juifs et Musulmans. Mais, visiblement, avec les Chrétiens, c’est l’abîme de l’anéantissement dans le consentement… L’Eglise, une entité vraiment hors du monde, déconnectée du réel?

Ne restera bientôt que quelques isolats maronites composant avec le Hezbollah ou d’autres protecteurs, des Druzes, les Coptes qui parviennent encore à se faire entendre, en tant que premiers Egyptiens, par les Généraux, les Kurdes et les Juifs… La question des minorités en Orient urge, avec d’autres moyens que l’apeasement, devenu une « arme » d’évitement en Occident.

Sinon, François 1er reste le meilleur Pape que l’Eglise ait pu se donner, d’une grande fraternité non-feinte, vis-à-vis des Juifs de Buenos-Aires et cette coopération se prolongera sous son Pontificat.
Le pape François s’inquiète d' »épisodes de fondamentalisme violent » mais invite aussi à éviter « d’odieuses généralisations », « parce que le véritable islam (…) s’oppose à toute violence ». REUTERS/Stefano Rellandini

Vatican : Le pape appelle à une réforme de l’Eglise à tous les niveaux.
OLJ/AFP
26/11/2013

Dans l’exhortation « Evangelii Gaudium » (« La joie de l’Evangile »), premier document important du magistère du pape François, celui-ci a abordé mardi la question des droits religieux. J' »implore humblement » les pays musulmans d’assurer la liberté religieuse aux chrétiens, « prenant en compte la liberté dont les croyants de l’islam jouissent dans les pays occidentaux ».

Sept ans après le tollé causé dans le monde musulman par des propos de Benoît XVI à Ratisbonne (Allemagne) semblant lier islam et violence, le pape François s’inquiète d' »épisodes de fondamentalisme violent », mais invite aussi à éviter « d’odieuses généralisations », « parce que le véritable islam (…) s’oppose à toute violence ».

Dans ce texte, le souverain pontife appelle également à une réforme de l’Eglise à tous niveaux vers plus de collégialité. « Je dois penser à une conversion de la papauté. Il me revient, comme évêque de Rome, de rester ouvert aux suggestions orientées vers un exercice de mon ministère qui le rende plus fidèle à la signification que Jésus-Christ entend lui donner, et aux nécessités actuelles de l’évangélisation ».

Il préconise collégialité et décentralisation, affirmant qu’il veut développer « un statut des conférences épiscopales », à qui il veut donner plus d’autorité, y compris « doctrinale ».

Le texte, qui ne contient pas d’infléchissements doctrinaux, est concentré sur l’évangélisation, rôle, insiste-t-il, de tous les catholiques. Il donne des orientations à la suite de l’assemblée synodale d’octobre 2012 sur la Nouvelle évangélisation, mais, plus largement, livre le programme et les idées personnelles du pape.

François critique longuement le « système économique mondial », dénonçant « exclusion et disparité sociales » et consacrant de larges passages à la pauvreté, à l’obligation des fidèles et des prêtres d’aller vers les pauvres, à la piété populaire. « Tant que ne s’éliminent pas l’exclusion sociale et la disparité sociale, dans la société et entre les divers peuples, il sera impossible d’éradiquer la violence. On accuse les pauvres (…) de la violence, mais, sans égalité de chances, les différentes formes d’agression et de guerre trouveront un terrain fertile qui tôt ou tard provoquera l’explosion », prévient-il.

Il dénonce également la traite des êtres humains: « beaucoup ont les mains qui ruissellent de sang à cause d’une complicité confortable et muette ».

Le pape invite aussi à confier des responsabilités aux femmes mais rappelle que « le sacerdoce réservé aux hommes est une question qui ne se discute pas ».

« On ne doit pas s’attendre à ce que l’Eglise change de position » sur la défense des enfants à naître, affirme par ailleurs François sans citer le mot avortement. « Les enfants à naître sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd’hui la dignité humaine », écrit-il.

Le pape évoque enfin la légitimité de la « liberté » dans l’Eglise, des recherches sur « d’innombrables questions », évoque « la miséricorde », la relativité de la responsabilité dans le péché, et semble ouvert à un accès plus souple aux sacrements.

lorientlejour.com Article original

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marman68

En France on leurs donnent des mosquées, aujourd’hui des cimetières, et eux en échange ils massacrent les chrétiens, belles mentalitées ……