C’est un nouveau coup de théâtre dans une période d’instabilité maximale en Egypte. Au lendemain de l’arrestation du Guide suprême de la confrérie islamiste Mohamed Badie, un tribunal a ordonné la libération conditionnelle du président déchu Hosni Moubarak dans une affaire d’enrichissement illicite. L’ex-raïs n’a pourtant aucune garantie d’être libéré rapidement dans un climat politique déjà lourd

Il est toujours poursuivi dans le cadre de quatre affaires – pour «meurtre de manifestants» et «corruption». Avant mercredi, il avait obtenu à trois reprises déjà une libération conditionnelle. Il n’était pas clair dans l’immédiat si Hosni Moubarak serait remis en liberté. Ses avocats ont annoncé qu’il pourrait être libre dès jeudi car le Parquet n’a pas fait appel de cette décision.

Condamné à la perpétuité l’année dernière pour la répression des manifestations du printemps 2011, l’ancien homme fort de l’Egypte a fait appel et aura le droit à un nouveau procès. L’ancien dirigeant de 85 ans pourrait être liberé car il a déjà effectué la détention préventive légale dans ce type de procédure. Le ministère public égyptien avait en théorie 48 heures pour faire appel de la décision du tribunal. Il a finalement décidé de ne pas utiliser ce recours.

Mais jusqu’à présent, de nouvelles accusations sont venues s’ajouter après chaque décision de remise en liberté conditionnelle, permettant le maintien en détention du président déchu.

LeParisien.fr Article original

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