Des roquettes tirées à partir du sud du Liban sont tombées mardi avant l’aube dans le nord d’Israël, sans faire de victime, pour la première fois depuis plus de deux ans.
Selon les médias israéliens, quatre roquettes se sont abattues en territoire israélien provoquant des dégâts dans un poulailler et un début d’incendie rapidement maîtrisé, tandis qu’une autre roquette est tombée dans une localité mais sans exploser.

L’artillerie israélienne a riposté en tirant des obus vers le sud du Liban.

L’armée libanaise a affirmé qu’une roquette avait été tirée près de la localité de Rmaish vers Israël, sans être en mesure d’en préciser les auteurs. Deux plate-forme en bois à partir desquelles des roquettes peuvent être tirées et du matériel électrique ont été découvertes, a précisé un officier.

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a confirmé l’attaque et précisé dans un communiqué que les « radars de la Finul ont détecté le tir d’au moins une roquette vers Israël dans le secteur de Rmaish ».

Selon le commandant de la Finul, le général Alberto Asarta Cuevas, cette attaque visait clairement à mettre en cause la stabilité dans la région. Il a annoncé le déploiement de renforts pour empêcher « d’autres incidents ».

L’armée israélienne a parlé de « grave incident » et souligné qu’empêcher ce genre de tirs « relève de la responsabilité du gouvernement libanais et de l’armée libanaise ».

Le puissant mouvement chiite armé libanais du Hezbollah, solidement implanté dans le sud du Liban, domine le gouvernement libanais avec ses alliés.

La région de Rmaish est en grande partie contrôlée par le Hezbollah qui s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat.

Mais les responsables israéliens ont tenu à souligner que leur pays n’avait pas l’intention de provoquer d’escalade militaire avec ce mouvement. « Le Hezbollah comprend qu’il n’a aucun intérêt à une escalade », a affirmé le ministre chargé des services de renseignements Dan Meridor.

Selon la radio de l’armée, les représailles israéliennes aux tirs de roquettes sont effectivement restées « limitées et ponctuelles ».

Depuis l’opération de grande envergure menée par Israël contre le Hezbollah en 2006, huit cas de tirs de roquettes du Liban vers Israël ont été recensés, mais aucun ne s’est produit durant les deux dernières années, a souligné la radio.

Le dernier incident à la frontière israélo-libanaise remonte au 1er août 2011, quand des militaires israéliens et libanais avaient échangé des tirs.

En mai, six manifestants palestiniens avaient été tués et des centaines d’autres blessés en tentant de franchir la frontière lors de la commémoration de l’anniversaire de la création de l’Etat d’Israël et l’exode de centaines de milliers de Palestiniens qui s’en était suivi.

En août 2010, un accrochage meurtrier à la frontière israélo-libanaise avait fait quatre morts -trois Libanais (deux soldats et un journaliste) ainsi qu’un officier israélien.

Il s’agissait alors de l’incident le plus grave depuis juillet 2006 lorsque le Hezbollah libanais avait enlevé deux soldats israéliens à la frontière.

L’armée israélienne avait alors répliqué en lançant une offensive contre le mouvement chiite, qui a dévasté le Liban. Le conflit avait duré 34 jours, provoquant la mort de plus de 1.200 Libanais, en majorité des civils, et de 160 Israéliens, des militaires pour la plupart.

JERUSALEM, 29 nov 2011 (AFP)

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massada

ce gouvernement de clowns dirigé par une girouette de premier ministre va t il attendre les 150.000 missiles iraniens pour enfin se reveiller de sa couardise et riposter ??