Le 3 octobre dernier, une dépêche de l’AFP, publiée entre autres par L’Express, et reprise par de nombreux media français, rapportait l’incendie criminel d’une mosquée dans un village bédouin du nord d’Israël, Touba-Zangariyya.

L’Express l’attribuait, sans nuances, ni réserve ou doute exprimé, à des « colons » israéliens.

Des criminels qui laissaient derrière eux, sur un mur du lieu de culte carbonisé, les inscriptions « price tag », le prix à payer. Des mots qui avaient été employés par des extrémistes des implantations juives, ayant tagué des graffitis sur une mosquée du village arabe de Cisjordanie de Yatma, deux mois plus tôt.

Les premiers soupçons de la police israélienne se portèrent sur des extrémistes au profil identique, sans toutefois parvenir à identifier les coupables.

La Ména avait réagi immédiatement, dès l’annonce de l’incendie, dans une dépêche datée du 3 octobre (Incendie de la mosquée en Haute Galilée : crapuleux !), écrivant qu’il était infiniment peu probable que cet événement soit la résultante d’un acte politique commis par des Juifs des implantations.

Les analystes de l’agence, comme nombre d’habitants de la vallée du Jourdain supérieur, connaissaient en effet suffisamment leur région, ainsi que les particularités du village concerné, pour émettre cette mise en garde.

Touba-Zangariyya est un village situé à mille lieues du conflit israélo-arabe. Les problèmes récurrents de cette localité ont trait au larcinage, par ses habitants, des troupeaux de bétail de leurs voisins, du vol de métaux, ainsi qu’aux règlements de comptes perpétuels entre les différents clans qui la constituent. Mais cette population ne s’intéresse pas au différend nationaliste entre Juifs et Arabes.

La police n’y pénètre d’ailleurs qu’à grands renforts d’hommes, tant les forces de l’ordre ne sont pas les bienvenues à Touba-Zangariyya, où les villageois ont la gâchette facile. Hormis ces inconvénients, les bédouins sont plutôt des nationalistes israéliens, qui, lors de la guerre d’indépendance, en 1948, s’étaient battus dans les rangs du Palmach, l’élite de la Haganah, afin de défendre les villages de Haute Galilée contre l’agression syrienne.

La Ména fut la seule entité à affirmer que l’incendie avait été, plus que probablement, allumé par des délinquants du village. Ce, tandis que la presse nationale et internationale accusait les « colons », sur la base de seules rumeurs, sans prendre le soin d’enquêter sur l’incident et, comme souvent dans de pareils cas, sans la moindre preuve.

La police, qui avait rapidement relâché les suspects qu’elle avait appréhendés, n’avait pas réussi à identifier les auteurs du crime ; mais, pour l’AFP et l’entièreté de la presse française, l’affaire était classée, les coupables étaient des Juifs.

L’Humanité, lorsqu’il s’agit de commenter l’actualité moyenne-orientale, est restée scotchée aux vieux principes de l’antisémitisme stalinien. L’organe du Parti Communiste titrera ainsi, sans états d’âme, « Une mosquée incendiée par des colons israéliens ». Vingt-cinq années après la perestroïka, c’est plus qu’étonnant, c’est inquiétant.

Des journalistes éthiques auraient pris la peine de procéder à une enquête avant de répandre des propos aussi péremptoires. Le cas précis l’illustre, quand il s’agit de stigmatiser Israël et les Juifs, les journalistes francophones, plus que d’autres, font l’impasse sur notre déontologie (obligation de vérité, de rigueur, d’exactitude, d’intégrité, etc.).

Chaque opportunité est exploitée afin d’exprimer de la haine contre Israël et les Juifs, voire de l’inciter. On ne met plus de gants pour déverser ce type de racisme et d’antisémitisme ; c’est inutile, puisqu’à l’exception du gouvernement israélien, des instances et des sites communautaires israélites et de la Ména, personne ne relèvera l’infraction.

On a même dépassé cet état dans la légitimation de l’arbitraire à l’encontre de l’Etat hébreu et de ses sympathisants, dans l’affaire d’ « Un Œil sur la Planète ». A cette occasion, les réalisateurs de ce reportage, les responsables de France Télévisions, la presse française ainsi que tous les syndicats de journalistes, avaient jugé nécessaire de fustiger, de surplus, ceux qui avaient critiqué le parti pris anti-israélien outrancier de l’émission.

Paris MATCH, qui n’est pas l’organe du Parti Communiste, mais qui s’inscrit lui aussi dans cette mouvance condamnable, écrira quant à lui : « L’événement révèle aussi la montée de l’extrémisme israélien ». Répandre de telles conclusions sur la base d’une information non vérifiée, procède non seulement d’une démarche indigne de professionnels, mais, de plus, elle met en danger la paix civile, en France, en général, et les membres de la communauté israélite, en particulier.

Il n’est pas nécessaire d’être un expert dans le domaine de la sécurité pour saisir que les musulmans de France ont pu, fort naturellement, se sentir blessés par la mise à sac d’un lieu de culte de leur religion par des Juifs, et que le risque objectif existait, de voir des éléments extrémistes minoritaires de cette communauté surréagir.

Les media des pays arabo-musulmans, de même que des sites musulmans de France, ne se sont naturellement pas privés d’accuser les Israéliens et de déverser des flots de haine à leur encontre. Difficile, cependant, de leur jeter la première pierre, alors que les media généralistes leur avaient montré la voie.
Sur Iran Radio Francophone, on pouvait ainsi lire « Palestine occupée : une autre mosquée incendiée par Israël » ; sur le site francophone Trouvetamosquée.fr : « Mosquée incendiée par les colons juifs – la haine des Palestiniens devient débordante ».

L’AFP et ses perroquets borgnes portent, à n’en point douter, une lourde part de responsabilité dans ces réactions, qui s’ajoute à celle générée par la diffusion, au fil des ans, d’autres informations fallacieuses contre Israël, ainsi que par l’emploi systématique d’expressions inappropriées et de descriptions bidouillées, allant jusqu’à la dénaturation des principes de la langue française.

Les media français et arabes ne sont toutefois pas les seuls à s’être fourvoyés quant à l’identité des coupables de l’incendie de cette mosquée. Ainsi, une grande partie des media israéliens, qui, sans imputer la faute à des extrémistes juifs, pencheront d’avantage vers cette hypothèse plutôt que vers une affaire interne au village de Touba-Zangariyya.

La police israélienne, quant à elle, avait, on l’a déjà signalé, préalablement orienté ses recherches en directions des milieux juifs extrémistes de Cisjordanie. Après avoir effectué les vérifications nécessaires, elle avait toutefois rapidement remis en liberté un jeune étudiant d’une école talmudique, qui n’avait rien à voir avec le crime.

Même les plus hauts représentants de l’Etat s’étaient précipités pour émettre des excuses, exprimées en direction de la communauté arabe israélienne. Le Président Shimon Pérès s’était ainsi déplacé à Touba-Zangariyya, soucieux de ne pas laisser la situation s’envenimer entre les diverses communautés d’Israël, en compagnie des deux grands rabbins de l’Etat hébreu. Le Président et Prix Nobel de la Paix avait déclaré en cette occasion : « Je me sens tout honteux devant ce geste exécrable ».

Exprimer des excuses, avant que les responsabilités ne soient attribuées, relevait pourtant d’une légèreté contestable de la part des institutionnels.
La faute aussi au Shinbet – le contre-espionnage –, qui n’est pas parvenu à identifier rapidement les auteurs de l’incendie. Le Shinbet s’est d’ailleurs fait épingler pour sa carence, dans un article d’Haaretz, quelques jours après l’événement. Le journaliste d’Haaretz pensait y voir de la répugnance, de la part de ce service, à poursuivre des terroristes juifs.

Cependant, et c’est une bonne leçon pour tous ceux qui ont manqué de réserve ou de prudence, la vérité finit toujours par éclater ; et les menteurs, que ce soit au terme de quelques jours, de quelques mois ou de plusieurs années, finissent toujours par être dévoilés.

A la Ména, nous pressentions très fortement une nouvelle embrouille, nous disant que tout le monde faisait fausse route. Mais une intuition n’est pas une certitude pour un journaliste, et ne remplace assurément pas la nécessité de conduire une enquête en profondeur. C’est que nous fîmes. C’est dans ce cadre-là que je me rendis à Touba-Zangariyya afin d’y rencontrer un important chef de clan (Visite à Dalton City, Galilée). A la rédaction, nous ne cessâmes de suivre l’évolution des événements.

Et, comme à l’accoutumée, quelques mois après le crime, les langues commencèrent à se délier. Jusqu’à ce qu’un habitant de Touba-Zangariyya, Bassem Souad, un musulman sunnite, ne dévoile des éléments incontournables sur l’identité des criminels.

L’homme, au regard clair, à la carrure très imposante, ne mit que quelques minutes avant de m’accorder l’interview que je venais de solliciter. Quelques heures plus tard, il me fit la démonstration de ce qu’il était impossible que cet incendie ait été commis par des Juifs. Inversement, Souad me démontra que cet acte de pyromanie était le fait de gens de son village.

« C’est la mosquée de Zangariyya qui a été incendiée » (Touba-Zangariyya est le résultat de l’unification des deux villages Touba et Zangariyya), m’explique mon interlocuteur.

« Des individus venus de l’extérieur auraient bouté le feu à la mosquée de Touba, à l’entrée unique des deux villages. Car pour rejoindre celle de Zangariyya, il faut emprunter une longue route qui passe d’abord par Touba, puis, surtout, traverser l’intégralité du village. Des pyromanes juifs, incendiant une mosquée dans ces conditions, avec la tension permanente prévalant dans le village, et les dizaines de fusils mitrailleurs et de grenades qui s’y trouvent, n’avaient pratiquement aucune chance d’en ressortir vivants.

D’autre part, concernant l’impact médiatique que recherchaient les auteurs de ce méfait, il n’existait aucune différence entre détruire la mosquée de Zangariyya, ou celle de Touba, située à quelques pas uniquement de la sortie du village. Personne de sensé n’aurait pris un risque aussi inutile ! », poursuit notre homme.

« Pour le surplus », précise Bassem Souad, « les inscriptions dessinées sur les ruines de la mosquée l’ont été à l’aide d’un morceau de charbon. C’est un moyen communément utilisé par les Arabes, à la différence des Juifs, qui, lors de tous les price tag de Cisjordanie, ont eu recours à des sprays.

Ce crime », conclut l’homme de 43 ans, « a été perpétré pour des raisons politiques. Il est l’apanage d’une petite faction islamiste de Touba, récemment constituée, dont l’objectif consiste à provoquer des troubles entre les Juifs et les Arabes. Tout le monde, dans le village, sait pertinemment de quel groupe il s’agit, mais personne n’informera la police, car la délation, dans notre tradition, participe d’un crime encore plus grave que celui qui a été commis. Reste que ce groupuscule a tenté, maladroitement, d’imiter la manière d’agir des extrémistes juifs afin de les faire accuser de cet acte ».

En avançant de tels propos, Bassem Souad sait qu’il risque sa vie. Mais cela n’empêche pas les hommes de sa trempe de faire ce qu’ils considèrent juste et nécessaire. Il faut préciser que, comme d’autres bédouins, Souad est lieutenant-colonel de réserve dans l’armée israélienne, qu’il a passé plus de douze ans au Liban à ce titre, la plupart de ceux-ci à la tête de commandos spéciaux.

Reste que le risque est bien tangible. Ainsi, quelques heures après la diffusion d’une interview sur la deuxième chaine de télévision israélienne, malgré les mesures de sécurité déployées autour de son domicile, des hommes ont tiré sur sa maison et ses occupants à balles réelles. Ils n’ont manqué la tête de sa fille de 16 ans que de quelques centimètres.

Son fils de 17 ans, qui s’apprête lui aussi à rejoindre les rangs de Tsahal dans un mois, a failli être assassiné. Un homme cagoulé, probablement l’un de ces islamistes, s’est jeté sur le jeune homme dans l’intention de le poignarder. Fort heureusement, des villageois qui se trouvaient à proximité sont parvenus à repousser l’assassin en puissance.

A Touba-Zangariyya, on ne règle pas ses différends devant la justice, mais à coups de poignards, de fusils mitrailleurs, de grenades et de bombes incendiaires. Ce sont là quatre bonnes raisons qui poussent les habitants des lieux à garder le silence, même si, en privé, ils se déclarent révulsés par le crime des islamistes.

Des islamistes, qui risquent eux aussi de faire prochainement les frais de ces lois de western, même si rien, dans les propos de Souad, n’évoque cette éventualité.

Bassem Souad, un témoin honnête et très courageux
Photo Sandra Ores © Metula News Agency

Le colonel conservera tout au long de l’interview un regard dur mais aussi honnête et souriant. Il dit préférer que la vérité soit révélée devant les tribunaux, et renseigne les inspecteurs dans leur enquête, qui progresse.
Souad appartient lui aussi à un clan respecté du village ; il est lui-même le fils d’une tribu de douze enfants.

Sa famille, son épouse en particulier, ne cache pas ses craintes pour elle et leurs six enfants. Elle exprime, sans regret, son souhait de quitter le village, une éventualité qu’écarte encore Bassem, confortablement installé dans sa maison de trois étages, s’avouant fortement attaché à son village d’origine, et entretenant d’excellentes relations avec la plupart des habitants. A en croire Souad, Touba-Zangariyya serait un authentique paradis, sans les criminels et les délinquants qui y sévissent.

Principalement le groupuscule d’islamistes, désireux d’amorcer la « guerre sainte » du Djihad à l’intérieur d’Israël, et non plus uniquement en Cisjordanie et à Gaza, et qui, selon Souad, n’en resteront pas à leur dernière frappe.
L’embrasement de la mosquée de Zangariyya recelait, en réalité, deux objectifs : le premier, ébranler les relations entre Juifs et Arabes, dans le pays et dans la vallée, en surfant sur les actes anti-arabes commis par les extrémistes juifs en Cisjordanie ; ensuite, en réglant l’un de leurs nombreux différends, avec les clans adverses de Zangariyya.

Attiser les tensions entre les Juifs et les Arabes s’avère, pour ces fondamentalistes, une action d’une dévotion extrême, et le Djihad, une guerre encore plus sacrée que leur propre lieu de culte, qu’ils n’ont pas hésité à réduire en cendres dans la réalisation de leur objectif.

Ils n’ont pourtant pas réussi à mettre le feu entre les Juifs et les Arabes de Galilée. Dans le pays, en effet, et en dépit de l’image sombre et controuvée qu’on en rapporte souvent en France, les relations entre les deux communautés demeurent assurément descentes. Les individus continuant à travailler de concert et à vivre en bon voisinage.

Certains professionnels ont cependant fait de l’incitation à la haine entre les Juifs et les Arabes leur fonds de commerce. Aux dépens de la déontologie de notre profession, à l’instar des journalistes ayant écrit noir sur blanc que l’incendie de la mosquée était le fait de Juifs. Leur haine viscérale à l’encontre de ces derniers saute aux yeux et a cessé, depuis longtemps, de ne constituer qu’une simple hypothèse.

Le personnage remarquable de Bassem Souad, d’autre part, un bédouin sunnite parvenu au grade de colonel au sommet de Tsahal, démontre que l’Etat d’Israël ne ferme aucunement ses portes à ses citoyens non israélites. Encore, le cas de Souad n’est pas isolé, des musulmans israéliens étant officiers supérieurs dans l’armée et la police, grands reporters à la télévision, footballeurs adulés, ou juges à la Cour Suprême. Vous parlez d’un apartheid !

Par Sandra Ores © Metula News Agency

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duconneau

Démocratie , Démocratie que de bétises l.on commet en ton nom!!!!!!!et comme disait mon pere Z »L démocratie = DÉ MO KHRA TIE

Jean

Certes les Druzes , comme les Bédouins servent dans Tsahal . Mais , des affaires d’espionnage commencent à se répéter depuis pas mal d’années d’ailleurs .

Il n’y a pas longtemps ,des Druzes israéliens sont allés au Liban lors d’un congrès pas très sympathique au sionisme (histoire de rappeler les liens ) , voir leurs cousins , les ” Druzes du Liban” , affiliés à sa “seigneurie ” Walid Djoumblat , allié aux Syriens même si ces derniers ont dans le passé liquidé son papa Kamal,

N’oublions pas que dans un village de Galilée , où cohabitaient Druzes et Juifs , ces derniers ont dû aller ailleurs car les Druzes ne voulaient pas d’eux . Il y a à peine deux ans . Et puis le politiquement correct , en Israël , a étouffé cette affaire comme elle en étouffé un paquet , comme celle du pogrom arabe anti juif à Nazareth lors du début de la deuxième intifada (Septembre 2000 ) , où a péri un juif de cette ville , mis à mort , lynché par les manifestants arabes. Cette affaire n’a été connue du public que lors du procès de la police qui avait tiré sur les émeutiers musulmans .

De façon générale ,soyons le peuple non de l’oubli ni de la revanche , mais celui de la mémoire

En toutes circonstances .

Après tout , quels étaient autrefois les meilleurs alliés des Juifs dans la région ?

L’ Iran et la Turquie .

Même si ces deux Etats sont différents , n’ont pas le même degré d’agressivité à l’égard d’Israël ,

Ils sont tous deux non- arabes et musulmans .

Et nous ne sommes plus en 1950 ou en 1960 ;on est passé de l’arabisme , du nationalisme arabe , dans lesquels ces deux nations ne pouvaient pas se reconnaitre

A la vision , à l’imprégnation de la Umma , de la communauté musulmane planétaire à l’islam .

3 milliards d’âmes dans 25 ans ,

Ca fait bouillir l’égo des adeptes de la religion de Dar El Islam.

Bédouins , arabes israéliens ou Druzes

Et même s’il y a , pour l’instant des Druzes remarquables et généreux (j’en ai connu personnellement il y a quelques années qui m’avaient dépanné en Galilée ).

Il faut , hélas garder la tête froide , et regarder surtout l’avenir et l’ensemble de la situation de la région , tenir compte de l’interactivité des événements

Les Druzes et les Bédouins , qui ne sont qu’une variété de chiites , sont aussi des disciples du prophète Mahomet.

Et c’est cet aspect qui prévaut désormais car nous sommes en 2 010 et non en 1 950 .

Jean

Je ne comprends vraiment pas comment Israël, Etat de droit, permet à des habitants , fussent ils Bédouins , de disposer de fusils mitrailleurs dans les villages, et de régler leurs comptes ?

Cela voudrait il dire que la police est dépassée par les événements ? Il y a alors l’armée .

Évidemment , le super Bobo Shimon Péres sera contrarié qu’on touche ses chers amis , les Arabes israéliens , mais tant pis .

Attend on que les Bédouins et les Druzes finissent par se rendre compte qu’ils sont musulmans ? Qu’ils commettent une tragique trahison… pour réaliser qu’ils se sentiront un jour ou l’autre, tôt ou tard, des Palestiniens , oui des Palestiniens de l’intérieur ?

Afredj

Conclusion :
Les meilleurs ennemis d’Israël sont les israéliens eux mêmes, enfin les journalistes et les politiciens, qui au nom de la sacro sainte « démocratie » n’en finissent pas d’exprimer leur haine de soi aux yeux du monde entier en se dénonçant plus vite que leur ombre.

Pourquoi la presse de gauche (pas seulement d’extrême gauche) se priverait-elle,ici, de véhiculer la propagande antiisraélienne,-et souvent antijuive-, quand Israêl offre au premier venu les verges pour se faire battre.

Le cuisant souvenir de Sabra et Chatila n’a servi à rien. Les politicards israéliens plus que douteux voulaient la peau de Sharon et au nom de l’éthique ils firent endosser à Tsahal les crimes des chrétiens libanais. Rappelez vous que cette fiction en engendra d’autres dont la plus dégueulasse fut le film « Danse avec Béchir » évidemment salué par le monde entier. Tu parles d’une aubaine.