Mercredi soir sur CNN, Dominique Strauss-Khan est revenu sur le moment « terrible » de son arrestation, il y a deux ans à New York. Il a également, au passage, évoqué son avenir politique.Son avenir politique, son avenir professionnel, sa relation avec les femmes. Mercredi soir, dans une interview diffusée sur CNN, Dominique Strauss-Kahn a évoqué son futur.
L’ancien présidentiable socialiste, qui avait dû renoncer suite à l’affaire du Sofitel de New York, assure d’abord que « désormais, les problèmes de la politique française sont derrière lui »>Article original« .
Néanmoins, DSK garde un avis sur la politique menée par François Hollande. « Je pense que la situation est très difficile et je pense qu’il fait de son mieux », estime-t-il.
L’ancien directeur du FMI dit être revenu exclusivement à ses premiers amours et dispense aujourd’hui des cours d’économie aux « pays développés, en voie de développement et sous-developpés. Je travaille de par le monde avec les gouvernements, je suis content d’aider et j’aime cela », confie-t-il.
« Quand le gouvernement du Sud-Soudan m’appelle et me dit: ‘on a besoin de vous’, cela me touche », raconte Dominique Strauss-Kahn qui explique parfois conseiller « bénevolement ».
Enfin, Dominique Strauss-Kahn estime qu’il n’a « pas de problème particulier avec les femmes ». Au journaliste qui lui demande s’il a « un problème avec les femmes », l’ancien responsable répond deux fois par la négative, ajoutant qu’il a en revanche « certainement un problème pour n’avoir pas compris que ce que l’on attend d’un homme politique de très haut niveau est différent de ce que peut faire M. Tout-le-Monde ».
« J’ai fait cette erreur » de penser qu’on pouvait avoir vie publique et vie privée « ensemble, sans lien entre elles », ajoute l’ancien responsable, « j’ai eu tort, parce que les gens n’attendent pas ce genre de comportement hétérodoxe de la part de quelqu’un qui a des responsabilités publiques ».
S. A. avec Mariam Pirzadeh / BFM Article original
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