Une convertie et son époux ont déposé une requête auprès de la Haute Cour de justice, dimanche. Ils se plaignent de quatre rabbins qui auraient refusé à plusieurs reprises d’ouvrir des dossiers de mariage pour des personnes pourtant converties par des tribunaux religieux reconnus par l’Etat.


PHOTO: AP , JPOST

Plus précisément, la requête a été déposée par Alina et Maxim Sardiyokov, ainsi que « Itim » – le Centre d’Information de la Vie juive – et trois autres requérants – dont le général Elazar Stern, ancien commandant de l’Administration du personnel de l’armée. Les plaintes concernent les rabbins Haïm Blau d’Ashkelon, Simha Hacohen Kook de Rehovot, Yehouda Dov Volpe de Rishon Letsion et Yossef Sheinin d’Ashdod.

« Cette requête relate la pratique honteuse et inacceptable selon laquelle des rabbins chargés d’enregistrer les mariages rejette les personnes qui se présentent à eux et leur causent ainsi beaucoup de tort », a déclaré l’avocat et directeur de l’université académique de Shaarei Mishpat, Aviad Hacohen.

Des pratiques illégales

Selon les plaignants, les rabbins en question posent un certain nombre de difficultés aux convertis qui souhaitent se marier. A Rehovot et Ashdod, par exemple, ils refusent automatiquement d’enregistrer les demandes de convertis venus pourtant avec leurs certificats de conversion. A la place, ils leur ordonnent de se présenter devant un tribunal rabbinique local, qui doit alors confirmer que le converti en question est bien juif.

Alina et Maxim Sardiyokov, qui vivent à Ashkelon, voulaient ouvrir leur dossier de mariage sur place. Alina, a immigré en Israël en 1992. Sa mère est non-juive et elle s’est convertie au judaïsme via le rabbinat de l’armée. L’Etat reconnaît officiellement les conversions conduites par les tribunaux rabbiniques, les tribunaux spéciaux de conversion et le rabbinat de l’armée. Pourtant, lorsque le couple s’est adressé au conseil religieux d’Ashkelon, le rav Blau a refusé de les accueillir et leur a ordonné de faire examiner la conversion d’Alina par le tribunal local. Les Sardiyokov ont accepté, même si le rabbin agissait contre la loi.

Une fois la conversion confirmée par le tribunal rabbinique, le couple s’est représenté devant le rav Blau qui a une fois de plus refusé d’enregistrer leur mariage. « A la veille de Pessah, nous sommes obligés de nous souvenir que nous étions nous-mêmes autrefois des étrangers en terre d’Egypte », a déclaré le rabbin Seth Farber, d’Itim. « Par conséquent, nous avons la responsabilité morale de nous préoccuper de ceux qui sont plus vulnérables, en particulier ceux qui ont lié leur destin à celui du peuple juif. »

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Andre_mero

je pense que l’etatd’ISRAEL est un pays moderne pour laisser aux religieux tous les droits de choisir a leurs guise qui doit ou non etre juif, je pense que D… d’ISRAEL veut que tout hommes et femmes sur cette terre qui voudront rejoindre leurs freres aine juifs de pouvoir le faire sans dificulter et de bien les recevoir, et non un rabbin de decide apres tout ce sont des hommes comme tout le monde, que l on vient pas me dire des excuses que ces nouveaux convertis peuvent ne pas respecter la religion, et alors il y a des millions de juifs par le monde, qui ne pratique pas, et meme se marient hors du judaism a cause des dificulter de rabbin coosistoriale

Abraham9

Il est important de rappeler pourquoi la démographie des enfants d’Israël fond comme neige au soleil par l’instauration du Matriarcat.

Sous le règne de Artaxerxés II (405-359) (1) avec comme gouverneur de la province Judéenne le scribe Ezra. Celui-ci fut chargé d’apaiser le conflit soulevé par le retour des exilés, désignés sous le nom de Juif, et les Israélites restés sur place. Après avoir rétabli l’ordre à l’aide du glaive perse, il termina la construction du modeste 2ème Temple à Jérusalem et fit reprendre les sacrifices journaliers en honneur de HYWH. Là, Ezra entreprit la réalisation d’une importante réforme religieuse du judaïsme pré-exilique en imposant une rénovation drastique de l’Enseignement de Moïse.

Fort de l’expérience acquise pendant l’exil à Babylone, il institua la constitution d’une grande assemblée du peuple « le Sanhédrin », sorte de parlement représentant les diverses sensibilités religieuses. Il retourna contre les indigènes « Israélites » leurs accusations de bâtardise proférées à l’encontre des exilés, en faisant au Patriarcat instauré par Abraham une tête à queue, le remplaçant par le Matriarcat. De plus, il harmonisa le temps en le mettant à l’heure chaldéenne. Autrement dit, ils supprima le calendrier Hébraïque imposé par Moïse, tel qu’il fut prescrit dans le rouleau du Lévitique chapitre 23, verset 5 et suivants pour le remplacer par celui qui avait cours dans l’empire perse.

La réforme religieuse instituée par notre compère innove l’Enseignement de Moïse sur quatre préceptes fondamentaux :

– Premièrement : Elle permute le Patriarcat par le Matriarcat ;

Le gouverneur Juif, le scribe Ezra, pour imposer cette permutation s’adossa sur les versets 12 à 26 du chapitre 38 de la Genèse. Ces 15 versets relatent les circonstances par lesquelles la descendance de Juda, fils d’Israël, put se perpétuer :

– « Thamar la belle fille de Juda, veuve de ses deux fils restés sans descendance, déguisée en prostituée sacrée de la déesse Astarté séduisit Juda, à la suite de cette rencontre deux jumeaux naissent Péreç et Zérah. »

Si une prostituée, de plus consacrée au culte idolâtre de la déesse Astarté, perpétua la descendance de Juda, alors toute femme juive quelle que soit sa condition ou la manière de procréer consacre ses enfants au judaïsme.

Si notre gaillard n’avait pas imposé cette étroite conception de la consécration au judaïsme. Cela aurait permis la remise en cause de tous bâtards nés à la suite de pogroms, de guerres civiles ou de conquêtes le judaïsme aurait disparu depuis fort longtemps. Mais aujourd’hui le cours de l’histoire à changer. C’est pourquoi, il faudrait rétablir le Patriarcat d’Abraham sans pour autant supprimer le Matriarcat. Cette décision courageuse glorifierait nos rabbanimes.

R.melki

Sans diminuer nos croyances et sans altérer notre religion, il est évident qu’il faut une plus grande souplesse dans les conversions. D’autres religions simplifient au maximum la conversion.