La 4ème division blindée de l’armée syrienne, commandée par Maher Assad, a tiré les obus au gaz innervant qui ont tué plus de 1000 personnes, mercredi dernier, depuis une base à l’Ouest de Damas, affirme un reportage.

Cet avertissement contre tout risque d’intervention extérieure, – le peuple syrien et ceux de la région étant pris en otage -, a été suivi de deux autres : les tirs contre Israël depuis le Liban et le double-attentat de Tripoli, qui a fait 47 tués et plus de 500 blessés.
Les armes chimiques utilisées, mercredi dernier, par le régime de Bachar al Assad, pour tuer plus de 1000 civils syriens, selon les estimations, ont été tirées par la 155ème brigade de la 4ème Division blindée de l’armée syrienne, selon un reportage de la télévision israélienne.

Cette division est sous le commandement direct du frère du Président, Maher Assad.

Ces obus à gaz innervant ont été tirés d’une base militaire du Mont Kalmun, situé sur une chaîne montagneuse au Sud-Ouest de Damas, d’après ce que rapporte la 2ème Chaîne d’information.

Le régime assiégé a concentré ses vastes stocks d’armement chimique dans trois localisations, affirme ce reportage, sous le contrôle des services de renseignements de l’armée de l’air syrienne, qui, eux-mêmes, en réfèrent directement au Président. Pas un seul obus ni le moindre gramme de ces produits toxiques ne sort de ces trois entrepôts sans ordre explicite de Bachar al Assad.

En réponse à une exigence de Moscou, en décembre dernier, Assad a réuni ses actifs chimiques dans ces trois entrepôts. Les deux autres sont situés à Dummar, un faubourg à 5 kms de Damas et sur la base aérienne d’Al-Safira, à l’Ouest d’Alep.

Par conséquent, les allégations successives des Présidents américain, français ou russe, qu’il faudrait une enquête indépendante pour savoir identifier qui sont les auteurs de ces tirs ou qu’il pourrait s’agir, selon les Russes, d’une provocation rebelle, ne sont rien d’autre qu’une pitoyable pantomime diplomatique pour ne pas avoir à faire face à la situation réelle.

Ce dangereux précédent pourrait avoir des répercussions incalculables, non seulement pour Israël, mais pour l’ensemble des pays de la région, en attisant le sentiment d’impunité de ses auteurs.


Maher Assad (photo credit: Wikipedia Commons / m.nadaff)

Le reportage de la télévision a ajouté en complément que “l’évaluation en Israël » dit que cette attaque était destinée à servir comme point de départ d’une opération bien plus étendue. On en serait donc aux prémisses.

Il dit qu’Israël est, de plus en plus, préoccupé, à cause de l’usage d’armes chimiques en Syrie et de la possibilité que ces armes ne tombent entre des mains encore plus dangereuses que celles d’Assad. Israël a fait clairement connaître, en privé, ses inquiétudes aux Etats-Unis.

Au cours de sa première allocution, suite à l’attaque du territoire d’Israël, jeudi, le Premier Ministre d’Israël, Binyamin Netanyahou a averti que l’Iran observait de manière étroite la façon dont le monde réagirait ou pas à cette attaque.

“La Syrie est devenue le terrain d’essai de l’Iran pour y procéder à des tests en grandeur réelle et l’Iran observe minutieusement si et comment le monde réplique ou non aux atrocités commises par son état-client, la Syrie et son supplétif du Hezbollah, contre des civils innocents en Syrie”, s’est-il exclamé.

L’emploi présumé d’armes chimiques contre des civils syriens, mercredi « prouve, encore une fois, que nous ne pouvons pas permettre aux régimes les plus dangereux de la planète d’acquérir les armes les plus dangereuses au monde » a ajouté Netanyahou.

Mercredi, des groupes rebelles en Syrie ont affirmé qu’au moins 1.300 personnes ont été tuées dans une attaque chimique dans les faubourgs de l’Est de la capitale, Damas. Ces rapports étaient abondamment accompagnés par une série impressionnante de photos et de vidéos macabres, qui décrivaient un grand nombre de civils tués, y compris de nombreux enfants.

Ces rapports “soulèvent la haute probabilité que le régime syrien a pu commettre un crime extrêmement grave contre ses propres citoyens », a souligné Netanyahou.

“Cet acte inqualifiable s’ajoute à la longue liste des crimes commis par le régime syrien, avec l’aide de l’Iran et du Hezbollah, contre le peuple syrien », a-t-il dit.

Netanyahou a ajouté qu’il était “absurde que ce même régime syrien empêche les enquêteurs de l’ONU, qui se trouvent à Damas, juste en ce moment, pour enquêter sur la probabilité que des armes chimiques ont été utilisées, d’atteindre les zones affectées par ces tirs d’armes chimiques »>Article original.

Ses remarques faisaient suite aux 4 tirs de Grads que le Nord d’Israël a dû essuyer, à peine 24 h après ce massacre aux gaz. Elles n’ont, peut-être pas, soulevé toute l’attention qu’elles méritent, d’autant que ses propres porte-parole étaient occupés à envelopper « l’incident » d’une couverture de désinformation, en attribuant les tirs contre Israël à un mystérieux groupe lié au « Jihad Global ». Mais alors, pourquoi châtier le FPLP-CG? »>Article original

Les sources militaires de Debkafile affirment que tout comme les deux frères Assad ont, bel et bien, orchestré le massacre à l’arme chimique à Damas, Hassan Nasrallah en a fait tout autant, grâce aux lancers de roquettes contre Israël.

Par chance, les deux roquettes qui ont explosé dans des zones urbaines ont provoqué des dommages matériels, mais pas de blessés, et une troisième a pu être interceptée par le Dôme de Fer.

Nasrallah a, à sa disposition, deux groupes palestiniens qui opèrent au Liban et en Syrie sous le commandement direct de l’Iran : le FPLP-CG et le Jihad Islamique. Tous deux sont impatients de s’attaquer à Israël.

Puis, vendredi soir, ce sont deux voitures piégées qui ont explosé près de mosquées populeuses de Tripoli, ville du Nord du Liban, tuant 47 personnes et en blessant 500 autres.

Ces trois outrages coordonnés ont souligné la mise en garde drastique de la part de l’Iran et de la Syrie, sur les surprises en série qu’ils gardent encore en magasin, particulièrement, à l’encontre des voisins directs de la Syrie, en matière de représailles pour toute tentative d’intervention extérieure, dans le conflit syrien.

CBS news a révélé, vendredi, que les services de renseignement américains et israéliens qui surveillent les sites connus d’armes chimiques, ont détecté une grande activité, au moins 20 minutes avant les tirs d’obus à l’arme chimique de mercredi. Ces agences étaient, par conséquent, au « top » en matière d’information avancée disponible, mais n’ont rien fait pour empêcher – ni même prévenir – l’attaque au gaz toxique sur le point de survenir.

Washington et les autres capitales occidentales, aussi bien qu’Israël, continuent de tourner autour du pot, concernant la véracité des faits survenus, ensuite, vendredi et samedi, alors que le Secrétaire à la Défense Chuck Hagel a laissé entendre que des navires de guerre américains étaient envoyés sur site pour d’éventuelles attaques de missiles de croisière, au cas où le Président déciderait d’une action contre la Syrie.

Le Secrétaire a, juste « oublié » de mentionner que, si le Président avait réellement voulu faire quelque chose, tout ce qu’il avait à faire, c’était de maintenir l’USS Harry Truman en Méditerranée, qui y était présent mercredi, le jour de l’attaque chimique, avant qu’il ne franchisse le Canal de Suez, jeudi.


USS H. Truman, seulement de passage.

En outre, l’Amérique n’a pas besoin d’envoyer de nouveaux bateaux de guerre dans la région, en vue d’éventuelles attaques en Syrie. Il détient énormément d’atouts, dans les bases aériennes et les bases missilières qui quadrillent le Moyen-Orient, l’Europe Centrale et du Sud, ainsi que le Golfe Persique. Tous sont pleinement capables de mener une grande diversité d’opérations contre la Syrie, sans même rediriger des navires de guerre supplémentaires.

Quoi qu’il en soit de la gravité des risques de passage à l’action, les conséquences de l’inaction des Etats-Unis et d’Israël seraient bien pires :

cela donnerait le feu vert à Damas et Téhéran dans l’escalade du recours à plus de brutalité encore -et plus simplement contre le peuple syrien. Si cette barbarie reste impunie, ils iront toujours plus loin, en faisant des gaz innervant et d’autres substances toxiques, des armes « acceptables » dans le combat contre leurs ennemis, tous leurs ennemis. Le Liban, Israël, la Jordanie et d’autres sont en danger extrême.

Debkafile note, au passage, que L e Figaro a réutilisé, le 22 août Article original, en gros, les révélations faites par ce site, à propos de l’incursion de premiers groupes rebelles formés aux techniques commandos par les Etats-Unis et la Jordanie, et en les justifiant par des interviews de recoupement, auprès d’experts français, sans mentionner ses sources. Ce qu’on ne s’accorde pas sur JForum.

Ron Ben Yichaï, sur Ynetnews Article original, souligne que la communauté de la défense, de la Sécurité et des renseignements, en Israël est convaincue de la probabilité de frappes américaines sur la Syrie, sur le modèle de ce qui s’est produit en Yougoslavie, y compris sans mandat de l’ONU, mais peut-être, à travers une attaque punitive limitée

Par la Rédaction de TIMES OF ISRAEL 24 août 2013, 5:48 pm

timesofisrael.com Article original

debka.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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ziggoos

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Tobar

Il faut gazer Hassad ce sale chien arabe (kelb)

Cen3461

On pourrait dire à Hafez el Assad, « si ce n’est toi, c’est donc ton frère » comme l’exprimait Jean de La Fontaine dans « Le loup et l’agneau » à la très grande différence que ni lui ni son frère Maher ne sont des agneaux mais des loups particulièrement féroces et cruels. Il n’y a qu’à voir cette terrible photo de ces corps d’enfants inertes.

Mais les « rebelles », comme on les appelle, n’ont rien à leur envier. Je pense qu’ils seraient capables d’en faire autant !

Que D.ieu préserve Israël de telles photos !

Charles Etienne NEPHTALI

oxomars

Ces atermoiements me font penser aux allées et venues de Chamberlain et Daladier chez Hitler.

L’histoire moderne bégaie et les gouvernements n’en tirent aucune conséquence. Quand prendront-ils conscience du danger à laisser des fous ({Hameddine Hedjad, la famille Al-Assad, Hassan Nashallah, etc ..}) dangereux en liberté ?

Que l’on nous en débarrasse !

Armand Maruani

Dans la soirée du 21, un haut responsable de l’administration Obama a déclaré au Wall Street Journal que Washington disposait « d’indices solides » prouvant que le régime d’Assad était à l’origine de ces dernières atrocités en date. Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a été le premier allié des Américains a affirmer sans équivoque que Damas était bel et bien coupable. {{(Les renseignements israéliens sur la Syrie sont considérés comme les meilleurs au monde.)}}

http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/23/que-s-est-il-passe-a-damas