La Bulgarie et Israël ont marqué jeudi à Bourgas (est) l’anniversaire de l’attentat anti-israélien qui avait fait six morts en juillet 2012 et dont l’auteur reste inconnu, les soupçons de Sofia se portant sur le mouvement chiite libanais Hezbollah. »Il est important que l’Union européenne travaille à une décision prise à l’unanimité qui permette (…) l’inscription sur la liste des organisations terroristes de la branche militaire du Hezbollah », a déclaré lors de la cérémonie le Premier ministre bulgare Plamen Orecharski.

Il a d’autre part insisté pour que l’UE « maintienne la coopération avec tous les partis politiques et poursuive le soutien financier au Liban, un partenaire important au Proche-Orient ».

L’attentat devait être évoqué jeudi lors d’une réunion des ambassadeurs des pays membres de l’UE en vue de placer ou pas la branche armée du Hezbollah sur la liste des « organisations terroristes ». Le sujet devait être examiné le 22 juillet à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.

« Il y des pistes nettes menant vers le Hezbollah », a déclaré jeudi à Bourgas le ministre de l’Intérieur Tsvetlin Yovtchev, selon lequel les dernières informations reçues de services partenaires renforcent cette hypothèse.

Il a relevé « les préparatifs et l’exécution très professionnels de cet acte terroriste », à « un niveau qu’envierait tout service spécial ».

Les familles des victimes ont assisté jeudi à un service religieux sur le lieu de l’attentat, suivi de l’inauguration d’un monument composé de six colonnes en pierre symbolisant les victimes.

L’enquête sur cet attentat qui avait fait également 35 blessés, butte sur l’identification de l’auteur de l’explosion, bien que ses empreintes digitales et ses traces ADN soient disponibles, et son portrait robot publié sur le site d’Interpol. L’enquête a avancé sur l’identification de deux complices à la double nationalité, ressortissants du Liban et respectivement du Canada et de l’Australie, qui seraient liés au Hezbollah.

Cependant « nous n’avons pas assez de preuves pour porter une accusation de crime concrète contre une personne concrète », a admis jeudi Kalina Tchapkanova, procureur régional de Bourgas, à la télévision publique BNT.

Elle a indiqué que le procès verbal des interrogatoires des touristes israéliens rapatriés après l’attentat, venait d’être reçu et n’avait pas encore été analysé.

Israël avait accusé, dès le jour de l’attentat, l’Iran comme commanditaire, ce que Téhéran a démenti, et le Hezbollah comme exécutant de l’acte terroriste.

18-07-2013/AFP

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires