N’en déplaise à Bedos, les juifs d’Allemagne ne se comportaient pas comme les musulmans de FranceL’homme fait encore rire. Ce sont quelquefois des rires sincères, le plus souvent c’est convenu, ou par pitié, que le public rit.

Réuni avec un petit troupeau discipliné d’humoristes de « gauche », venus eux aussi pour animer une soirée « antifasciste », Bedos s’est livré, pour le compte du Parti solfériniste, à un discours humoristique dont la trame a consisté à vouloir démontrer que : Marine Le Pen…c’est Hitler, « (…) qu’elle fait la campagne de Hitler ». L’argument part du fait : que MLP remplace, dans son équation politique, le Juif par l’arabe et le noir.

A suivre notre sous-clown prétentieux, Hitler aurait vendu aux allemands : que le chômage de masse en Allemagne était causé par le Juif, qui prenait sa place dans le procès de travail et, qu’en s’en étant débarrassé, des millions d’emplois s’offriraient aux allemands de racines germaniques.

Bedos illustre, -sous une forme se voulant et se croyant drôle-, la geste consternante des énarques et des étudiants d’écoles de journalisme. On lui a raconté, -à la gent journalistique et à notre illustre comique-, un résumé des années trente.

Mais c’est un résumé tellement mutilé et distordu, n’ayant que fort peu de rapports avec la réalité politique et sociale, avec la réalité factuelle, avec les partis et leurs mots d’ordre ; et le voici, notre brave Bedos, qui nous réécrit et nous ressasse 1930, à la manière de ce Ben Hur du cinéma muet qui nous montrait un légionnaire romain portant une montre-bracelet.

Où et quand Hitler a-t-il écrit et dit : que c’est en envoyant hors d’Allemagne les Juifs du pays que les millions d’allemands privés d’emploi par la crise provoquée par le traité de Versailles combinée à la crise de 1929 allaient en avoir un, d’emploi ?

Nulle part, rajoutera peut-être ce comique de plus en plus triste et répétitif, nulle part insistera encore ce fonctionnaire agitpropiste nettement plus payé que selon le statut de la fonction publique. Nulle part, -mais il aurait pu le dire-, nous aurait peut-être vendu ce camelot, s’il avait eu à devoir s’expliquer et citer ses sources…

Nulle part en effet, l’homme qui dénonça la « paix de Versailles », n’expliqua aux masses allemandes que leur emploi était occupé par un Juif, et que des millions d’emplois deviendraient vacants et seraient rendus à des allemands, si les Juifs s’en retournaient chez eux…en Palestine, comme on disait alors, pour parler de l’ancienne Judée.

Il y avait à l’époque soixante millions d’allemands et un demi-million de Juifs, en Allemagne. Sauf certaines fonctions purement intellectuelles, qui ne concernaient pas les masses populaires ruinées et paupérisées, il n’y avait pas ou fort peu de concurrence pour l’emploi entre l’ouvrier allemand et le rare Juif d’Allemagne prolétarisé.

Ce pauvre démagogue, anciennement comique, -« humoriste » on dit à Paris-, de son métier, confond grossièrement la Pologne des années trente et l’Allemagne de la montée nationale-socialiste.

Il confond, ou il mélange volontairement ?

Confusionniste volontaire ou involontaire, ignare de bonne foi ou menteur cynique, il raconte des histoires, il réécrit l’Histoire.

En effet, en Pologne des années 1930, vivaient environ trois millions de Juifs, au milieu de moins de trente millions de slaves (polonais, Ruthènes/ukrainiens…) et quelques centaines de milliers d’allemands de Silésie orientale.

La masse de ces Juifs étaient prolétarisés, sans pouvoir trouver à s’employer dans l’industrie. C’étaient souvent des artisans ruinés, des tisserands sans métiers à tisser, des spécialistes du travail des métaux et des pierres sans commandes, des boutiquiers faméliques sans client, quelques véritables prolétaires.

Une élite économique juive formait une partie de la bourgeoisie de Pologne, sans être une partie de la bourgeoisie polonaise.

C’est ainsi que mon oncle Oskar Kon se trouvait à la tête d’une usine textile employant des milliers d’ouvriers de Lodz (des ouvriers polonais et allemands). On disait de lui, -les Polonais disaient de lui-, que c’était un « magnat » (prononcer maguenate).

Comme il avait embauché quelques luftmenschen juifs (des chômeurs à vie vivant de l’air du temps) le parti national démocrate polonais organisa une grève, pour faire licencier les quelques dizaines de Juifs travaillant au milieu de dix à quinze mille polonais et allemands, ouvriers tisserands de l’usine de mon grand-oncle.

Face à la grève, Oskar Kon enverra son fils, pour négocier. Mal lui en pris. Mon cousin fut tué, par des grévistes ou des agitateurs venus de l’extérieur de l’usine, avant toute discussion.

Je pense à sa décharge, que dans son enthousiasme, notre comique pas troupier a confondu la Pologne du PSP-de droite (le parti socialiste polonais de Pilsudski, parti membre de l’internationale socialiste) et l’Allemagne de la même époque. Un détail, nous répondra peut-être notre drôle.

Un détail….

Qui soutient les raisonnements hitlériens aujourd’hui ?

Il faut toute l’impudence d’un pseudo-clown ignare et plutôt bien payé pour le prétendre et comparer, en les diffamant, les quelques centaines de milliers de Juifs d’Allemagne, les « Yékés » qui se sentaient d’abord allemands avant que d’être juifs, et des néo immigrants qui sont aux anciennes immigrations ouvrières et populaires ce que leur furent les grandes invasions germaniques qui détruisirent l’empire romain. Les Juifs vivant en Allemagne ne prétendaient pas imposer les lois de Moïse au nom du multiculturalisme.

Les Juifs de Pologne revendiquaient leur statut de minorité nationale hébraïque dans les cadres des lois de la Pologne. Nulle part les Juifs ne disaient : vos lois nous gênent, adoptez les nôtres !

Comparer les Juifs Hassidim et les salafistes porteurs de l’uniforme de la violence djihadiste est une odieuse calomnie, une cynique diffamation de petits groupes humains qui cherchaient à vivre sans perturber le voisin non-« Yid », sans lui imposer les normes de la nation hébraïque dispersée.

Quel Juif d’Allemagne ou de France réclamait : que les repas des écoles, des hôpitaux, des cantines de casernes et celles des entreprises soient kasher.

Quel Juif délinquant se serait-il hasardé à saisir un tribunal, pour imposer que tous les prisonniers mangent kosher, pour que lui mange strictement kosher, au nom du strict respect de sa liberté religieuse ?

On le voit, notre pitre triste confond tout

Et en confondant tout, sous les applaudissements frénétiques des petites marquises ignares de France Culture et d’ailleurs, il diffame les Juifs de France et d’Allemagne ; il leur fait jouer le rôle des hommes et des femmes qui s’opposent en 2013 à la loi de ce pays… parce qu’elle leur disconvient, religieusement, et réclament qu’elles disparaissent pour être remplacées par celles de la charia.

Alon Gilad/ Riposte Laïque Article original


Le Ghetto juif de Varsovie rasé par les nazis

TAGS : Guy Bedos Gatisme Bobo-Gaucho Histoire Shoah

Pologne Charia France 1930 Xénophobie Gauche FN

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Armand Maruani

{{@ Constantine}}

{{ » ses parents étaient racistes, parce qu’en Algérie il n’avait jamais mangé de couscous. « }}

{{J’ai bien ri .}}

{{Avec la tronche qu’il a il a dû manger beaucoup de halouf .}}

{{Il parait qu’il aurait même une queue en tire bouchons .}}

Constantine

Je l’ai entendu dire le « bedeau » (Bedos) à la télé que ses parents étaient racistes, parce qu’en Algérie il n’avait jamais mangé de couscous. S’il était honête,il sait qu’à Constantine, ceux qui mangeaient le couscous étaient les Juifs et les Musulmans. Je pourrais dire,moi,que mes parents étaient racistes parce que, je n’ai pas mangé à Constantine du cassoulet ou de la choucroute.Quand on est con,c’est pour la vie entière,(c’est la parodie d’une chanson que nous chantions quand on était jeunes, »une bande de thons remontant remontant la rivière… »

Bentley

Ce gaucho débile devrait rapidement arrêter
Sa carrière sous peine de se voir enfermer dans
Asile de tarés comme lui.
Quand a son fils il ne fait rire que lui la preuve
En est la plutard de ses spectacles ne font
Pas recette!!!

Armand Maruani

{{Mon message a disparu . Qui me m’a  » piqué  » , le père ou le fils Bedos ?}}

Armand Maruani

{{ {{Je me marre en pensant à ce pauvre type qui passerait une soirée avec le père et le fils , en stéréo .}} }}

{{ {{Il ne manquerait que le Saint Esprit}} ……………………………………………………………………………….{{Un avenir tout choisi pour le petit fils .}} }}

Armand Maruani

{{Quelle famille de tarés . Heureusement qu’il n’a pas fait 15 gosses comme lui . Un seul nous suffit .}}

{{Il est temps qu’il aille en cure se reposer il devient aussi gâteux que son fils est con .}}

{{ {{Et dire qu’ils se prennent tous les deux pour des lumières .}}

{{Facile quand on a l’obscurité comme clientèle .}} }}

manitou

Le père et le fils, deux tarés qui jouent ou plutôt surfent sur la vague pro arabes comme d’hab chez les antisémites. A vomir.

DANIELLE

Tout d’abord la vidéo ne dit absolument pas cela, il compare ce que Marine Le Pen dit en parlant des Noirs et des Arabes qui prennent le boulot des français (c’est à voir) sans doute à ceux que disaient les Allemands à propos des Juifs.

Mais ceci dit il est vrai que Bedos ne sait plus ou taper pour gagner sa vie, c’est si facile d’accuser les Juifs pour pouvoir abattre les Arabes, il n’a pas envie d’avoir les Arabes sur le dos, mais le Juif ça n’est pas grave on peut discuter avec .

Ce qui m’attriste c’est qu’il a bien fait passé le message à son rejeton qui parait aussi intelligent dans sa bêtise !