Le conflit syrien déborde, de plus en plus, aussi bien sur l’Irak que sur le Liban, où des combats quotidiens ont lieu, entre pro-Assad/pro-Iraniens et les sunnites favorables aux Rebelles ou/et aux Islamistes.

Au moins 26 personnes ont été tuées dimanche dans l’explosion de huit voitures piégées dans la province de Bagdad portant à plus de 600 le bilan des morts dans les violences en Irak depuis le début du mois, ont rapporté des responsables.

Les explosions, qui ont touché sept quartiers dans la capitale irakienne et ses environs, ont également fait au moins 70 blessés, selon des responsables médicaux et de sécurité.

L’attaque la plus meurtrière s’est déroulée dans le quartier de Shaab, dans le nord de Bagdad, où deux voitures piégées ont explosé dans une zone commerciale faisant au moins cinq morts et 17 blessés.

Les autres explosions ont eu lieu dans les quartiers de Bayaa, Baladiyat, Machtal, Hourriya et Dora à Bagdad et à Saba al-Bur, une banlieue nord de la capitale.

Ces nouvelles attaques surviennent alors que l’Irak connaît ses pires violences depuis cinq ans, quand le pays sortait d’un conflit confessionnel sanglant entre sunnites et chiites, et alors que la guerre en Syrie voisine fait craindre un débordement transfrontalier.

Cette recrudescence des violences coïncide avec un mécontentement croissant de la minorité sunnite, au pouvoir sous Saddam Hussein, à l’encontre du gouvernement dominé par les chiites, accusé en particulier de multiplier les arrestations arbitraires.

L’ONU et de nombreux diplomates ont appelé le gouvernement du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki à adopter des réformes pour éviter une plus grande marginalisation des sunnites qui risque de favoriser leur recrutement par les groupes extrémistes.

Et la paralysie de l’appareil politique, associée à une corruption endémique et à une défaillance des services publics, contribuent à alimenter l’instabilité dans le pays.

Les attaques de dimanche portent à plus de 600 personnes le bilan des morts dans des violences depuis début octobre, et à plus de 5.300 depuis le début de l’année, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources sécuritaires et médicales.

Selon une récente étude publiée par des chercheurs américains, canadiens et irakiens, près de 500.000 personnes sont mortes à cause de la guerre depuis l’invasion américaine dans le pays en 2003.

AFP | 27/10/2013 | 09h28

lorientlejour.com Article original

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