L’enquête sur le double attentat suicide contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth aurait révélé l’identité d’un nouveau suspect qui aurait servi d’intermédiaire entre les kamikazes et les planificateurs, indique le journal libanais al-Akhbar. Selon le journal proche du Hezbollah, le suspect en question aurait 24 ans et serait originaire du camp de réfugiés palestiniens Aïn el-Héloué. Connu sous le nom de cheikh Bahaa, il serait proche de cheikh Sirajeddine Zouraikat, le chef des brigades Abdallah Azzam, un groupe extrémiste lié à el-Qaëda qui a revendiqué l’attaque meurtrière du 19 novembre dernier.

Le 23 novembre, l’armée a affirmé dans deux communiqués successifs avoir réussi à identifier les deux kamikazes, un Libanais originaire de Saïda, Mouïne Abou Dahr, et un Palestinien installé à Bayssarié, Adnane Moussa al-Mohammad. Les deux seraient proches de cheikh Ahmad el-Assir et auraient combattu en Syrie contre les forces de Bachar el-Assad.

Mouïne Abou Dahr était seulement âgé de 21 ans. Il a été identifié par comparaison avec l’ADN de son père, selon le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, le juge Sakr Sakr.

Un membre de sa famille a affirmé que le jeune homme avait téléphoné à son père en utilisant un numéro syrien quelques jours avant les attentats, « lui demandant pardon pour quelque chose qu’il allait faire ».

09-12-2013/ OLJ Article original

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