La littérature est emplie de la relation des exactions commises contre ceux qui n’avaient comme seule qualité ou défaut que d’appartenir à une communauté le plus souvent méconnue des agresseurs.La barbarie ne fait pas de différence entre les enfants et leurs parents.
Les mots sont incapable de décrire l’horreur, et l’ignominie.

Les évènements de ce jour à Toulouse, nous montrent que nos enfants ne sont jamais à l’abri, et qu’une immense vigilance doit nous habiter.

Toutes les agressions, de l’envoi d’un missile, à la main aveugle de haine qui exécute sa victime nous menacent.

Or, tous les enfants du monde sont nos enfants, les joies du passé et la croyance dans l’avenir.

Je vous propose aujourd’hui de lire ou relire un texte d’Elie Wiesel : Le Golem.

Aujourd’hui des enfants sont tués en allant à l’école, hier on accusait la communauté de commettre des meurtres. Wiesel nous décrit le rôle de cet être mythique, le Golem, créé à partir de la terre, et destiné à révéler la vérité sur les accusations portées.

Il est également le protecteur, et je rêve aujourd’hui de le voir se réveiller.

Dans ce texte attachant nous découvrons Prague à l’époque du Roi Rodolphe II et du Maharal, et cette ambiance étrange dans laquelle, la vie du peuple Juif, était, comme toujours loin d’être sereine.

Ce court texte est paru en 1998, aux éditions du Rocher, dans la collection Bibliophane.

Ce texte est illustré par Mark Podwal, et suivi d’un texte de Schlomob Brodowick :

Les miracles de la foi, l’ombre du Golem.

Il a été réédité en collection « pocket » en 2001.

Yann Martin Lyon

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