Ce siège a été attribué le mois dernier à Ryad par l’Assemblée générale de l’Onu, mais l’Arabie saoudite l’a refusé, ce qu’elle a officialisé la semaine dernière, pour protester contre l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin au conflit syrien et à régler le problème israélo-palestinien.
Amman a clairement laissé entendre lundi que sa demande avait la bénediction des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite, sur les positions de laquelle la Jordanie se cale généralement en matière de politique internationale.
« La décision jordanienne suit des consultations entre le roi Abdallah II et ses frères en Arabie saoudite, ainsi qu’avec plusieurs dirigeants arabes et mondiaux », a expliqué Nasser Joudeh, ministre jordanien des Affaires étrangères, cité par l’agence officielle du pays.
Amman doit obtenir l’approbation de deux tiers des membres de l’Assemblée générale des Nations unies pour décrocher l’un des dix sièges non permanents au Conseil de sécurité. (Suleiman Al-Khalidi; Julien Dury pour le service français, édité par Pascal Liétout)
Reuters – publié le 18/11/2013 à 15:47
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