Les services israéliens ont refusé de confirmer ou de démentir toute implication directe au Kenya. Leur mission la plus urgente est de découvrir comment les infiltrés ont été en mesure de mener des excursions répétées de collecte d’information et préparer le siège, à l’intérieur du Centre Westgate. Le Siège est annoncé comme terminé à 19h, ce mardi 24 septembre : Nairobi : fin du siège du Westgate Article original.

Alors que tout semblait terminé depuis 24h, le Guardian britannique annonçait, jeudi 26 septembre, dans la nuit, qu’un terroriste continuait de tenir tête aux forces de l’ordre, à l’intérieur même du bâtiment. Mercredi dans la nuit et jeudi, deux attaques des Shabaab somaliens se sont déroulées à la frontière entre les deux pays faisant a moins trois morts, assortis de menaces de mener la guerre a Kenya même.

L’attaque d’Al Qaeda contre le centre commerçant du Westgate a été minutieusement préparée, depuis au moins deux ans de récolte d’information, une planification détaillée et occasionnant un recrutement multinational, qui s’est étendu à travers quatre continents : l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. L’enquête sur cette opération complexe, extrêmement sophistiquée, nécessitant un travail intensif, sera riche en révélations, démontrant à quel point Al Qaeda a amélioré ses capacités, depuis le 11 septembre 2001. Et pourtant, aucune agence du contre-terrorisme occidental n’a rien vu venir.

En privé, on cite le Président kenyan Uhuru Kenyatta, qui blâme, auprès de ses hommes de confiance, aussi bien les services américains qu’Israéliens, pour s’être montrés incapables de prévenir cet attentat majeur. Il en veut, notamment aux Américains, après le lynchage de l’Ambassadeur Chris Stevens, en Libye, il y a un an, dans des conditions similaires d’impréparation et de surprise complète, d’avoir été, autant, dans le flou que ses propres services. Le Kenya aurait dû être, pour eux, après l’entrée des troupes kenyanes en Somalie, une zone de sécurité, préservant leurs propres intérêts en Afrique de l’Est et protégeant, ainsi, le pays lui-même, de toute action de rétorsion, du fait de sa propre implication. Au lieu de cela, ce sont des ressortissants occidentaux qui ont participé au coup de force terroriste contre un bâtiment ouvert aux touristes étrangers.

En ce sens, les derniers communiqués des Shabaab, mercredi, menaçaient et avertissaient les pays de la région de se préparer « à une longue guerre« , jusqu’au « retrait de toutes les forces étrangères de Somalie ».

Les responsables de la sécurité israélienne ont refusé de commenter leur implication au Kenya, avant, pendant et après l’attaque du centre commercial, préférant hautement se concentrer à rebâtir rapidement une enveloppe sécuritaire solide autour de Nairobi.

Lors de conversations privées, des sources de la police et des renseignements israéliens admettent qu’ils sont tombés de haut, au Kenya, leur échec étant, pour le moins, irritant, puisque al Qaïda a pu prendre pour cible un centre qui abrite de nombreuses résidences et commerces, centres d’affaires gérés par des Israéliens.

Leur mission la plus urgente, à présent, est de découvrir comment les agents terroristes infiltrés ont été en mesure de mener des excursions répétées de surveillance et de collecte d’information, à l’intérieur du Centre Westgate – et même, de déposer de vastes stocks de munitions, pour tenir un siège de longue durée – sans être détectés par des agents de sécurité israéliens et sans qu’ils ne déclenchent l’alarme.


Premières images des terroristes circulant à l’intérieur du centre, les armes à la main.

Les communiqués des Shabaab affirmaient toujours (15h11 mardi) que les terroristes tiennent le terrain, et, pire, la morgue locale se prépare à recevoir un grand nombre de nouvelles victimes. Le nombre de tués à l’intérieur du centre n’est pas connu avec précision, mais les services funéraires des hôpitaux s’attendent officieusement à recevoir encore une soixantaine de corps de plus (indiscrétion faite à Associated Press), qui ferait grimper le taux officiel de « 62 » jusqu’à présent, à environ 120 morts.

Cet attentat, l’un des plus sanglants de l’histoire du Kenya, serait le tout premier mené par un commando « mondialisé ».

Il s’agit d’un groupe parfaitement organisé, structuré, maîtrisant les méthodes de piégeage, de brouillages ou de filtrage des écoutes, usant d’internet de façon habile et régulière, et surtout, visiblement déterminé à aller « jusqu’au bout », soit au suicide avec ses otages. L’hypothèse est émise qu’ils aient pu loger des stocks d’armes et d’explosifs, avant même leur opération, à l’intérieur d’un centre mal surveillé, malgré les mises en garde israéliennes et américaines, quant à la vulnérabilité de l’endroit.

Le massacre et la prise d’otages de Westgate découlent, certes, du désir de vengeance des Shabaab, après l’intervention de la force africaine et, notamment, de l’armée kenyane en Somalie. Mais cela ressemble aussi à une déclaration d’intention glaciale, de la part de son nouveau chef, Ahmed Abdi Godane, qui a consolidé son emprise sur le pouvoir au sein de la mouvance, en juin 2013, par un coup interne. Parmi les 4 hauts dirigeants qu’il a fait exécuter, on compte, au moins deux fondateurs du groupe : al-Afghani et Burhan. Le guide suprême des Al-Shabaab en personne, Sheikh Hassan Dahir Aweys, a dû fuir et s’est fait rattraper par les forces gouvernementales somaliennes.

Ce règlement de comptes interne se poursuit. Ce mois-ci, c’est un Commandant américain d’Al Shabaab, né en Alabama, Omar Hammami, alias Abu Mansoor al-Amriki ou « l’Americain », et un Anglais, Usama al-Britani, qui ont été liquidés dans leur tanière, par des alliés de Godane. Hammami, en tête sur la liste des terroristes les plus recherchés, avait, auparavant, accusé Godane de se comporter comme un dictateur. Ce que sa fin tragique confirme.


Omar Hammami, alias Abu Mansoor al-Amriki ou « l’Americain »

Godane, alias Mukhtar Abu Zubayr, est derrière la décision d’Al Shabaab de s’affilier à Al Qaïda, en 2011 et de se conformer à son agenda du Jihad Global. C’est Godane qu’on dit avoir ordonné les attentats à la bombe de Kampala, en 2010, tuant 74 personnes – en signe de protestation contre la participation de l’Ouganda autre allié est-africain d’Israël »>Article original à l’Amisom, la force africaine en Somalie. En 2011, il a diffusé une vidéo intitulée : « A ton service, Ousama! ». Il y jure que « les guerres -non la guerre en Somalie- ne s’achèveront pas, tant que la Chari’a n’est pas instaurée sur tous les continents du Monde« .

On peut donc dater le repérage de lieux-cibles vulnérables, au Kenya et ailleurs, autour de cette période, où il a éprouvé le besoin de joindre les actes à la paroles. Quant au caractère multinational du recrutement, si on peut facilement se passer des services d’un Al-Amriki trop critique, c’est, simplement, que l’Amérique et l’Europe regorgent de nouvelles recrues, germant, depuis des décennies dans les viviers du Londonistan ou parmi les mutins musulmans de la guerre d’Irak, convertis à l’Islamisme. Les cerveaux terroristes n’ont plus qu’à faire leur marché, parmi les meilleurs et les plus fiables, les plus aguerris, au sein de leurs filiales occidentales.

Bien avant les attentats de Westgate, à Nairobi, il était déjà, un des terroristes les plus recherchés de la planète, une prime de 7 millions de $ planant au-dessus de sa tête.

(source : theguardian.com Article original : L’attentat au Kenya est le fruit d’une lutte interne particulièrement brutale au sein d’Al Shabaab)


Couverture du Telegraph londonien.

D’après les médias britanniques, la cheffe du gang terroriste serait : Samantha Lewthwaite, femme convertie à l’Islam et fille d’un officier de l’armée britannique. Cette piste reste valable, en dépit des démentis des Shabaab, via Twitter, qui affirment ne pas demander à leurs sœurs musulmanes de se sacrifier.

En effet, la Ministère des affaires étrangères kenyane confirme que deux ou trois Américains et une Britannique information donnée hier sur Jforum.fr Article original« >Article original figuraient parmi les assaillants qui ont attaqué le centre commercial Westgate, a déclaré cette nuit (lundi à mardi) la ministre kényane des Affaires étrangères Amina Mohamed, à la télévision PBS.

La ministre, qui était interrogée en marge de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, a confirmé des informations de presse selon lesquelles des Occidentaux se trouvaient parmi ceux qui ont perpétré le carnage.

La ministre a indiqué que cette Britannique avait déjà commis des actes terroristes similaires « à de nombreuses reprises ». En ce qui concerne les Américains, a-t-elle expliqué, ce sont « de jeunes hommes, entre 18 et 19 ans (…) d’origine somalienne ou arabe, mais qui vivaient aux Etats-Unis, dans le Minnesota et dans un autre endroit ».

Elle serait morte au cours d’un des assauts. Mais, l’absence de dépouille continue de maintenir le doute.


L’islamo-anglaise convertie Sam. Lewthwaite, dite « la veuve blanche ».

On la désigne comme le commandant de l’assaut terroriste au Westgate center de Nairobi. Lewthaite est la veuve de Jermaine Lindsay, qui s’est fait exploser, lors des attentats de Londres, le 7 juillet 2005, dans le métro londonien, faisant 26 morts.

On dit qu’elle est partie s’installer en Somalie, au cours des dernières années et qu’elle a rejoint le mouvement Al Shabaab. Le Premier Ministre David Cameron a coupé court à une visite à la Résidence Royale de Balmoral, pour tenir des sessions d’urgence. Par ailleurs, au moins 6 autres Britanniques ont succombé à leurs blessures, en tant que victimes et non-agresseurs, dans cette attaque terroriste.

Pour sa part, le FBI a commencé à enquêter sur l’éventualité de la présence d’au moins 6 résidents occidentaux, 3 Américains, 1 Canadien, 1 Britannique et un Finlandais participant à l’attaque contre le centre commercial, selon NBC-News, repris par CNN. L’organe de presse affirme que l’enquête n’en serait qu’à ses préliminaires et il est probable qu’elle ne puisse aboutir avant la fin du bras de fer, entre les forces kenyanes et les terroristes.

Un compte Twitter associé à Al Qaeda et aux Al Shabaab identifie ces Américains comme étant : Ahmed Mohamed Isse, 22 ans, de St. Paul, MiNesota, Abdifatah Osman Keenadiid, 24 ans, de Minneapolis, MiNesota, et Gen Mustafe Noorudiin, 27 ans, de Kansas City, MissOuri. Tous parlent arabe, le Minesota et le Missouri étant les principaux centres d’immigration somalienne et de l’Est-africain, aux Etats-Unis. Certains sont des convertis, d’autres ont combattu, pour l’Amérique, en Irak…

On est donc face à la première « légion étrangère occidentale terroriste », constituée de convertis et de migrants, exploitée par les filières, afin de resserrer le cercle vicieux contre les terres d’asile de l’Islamisme, en Europe et aux Etats-Unis.

Au moment de l’analyse à froid des causes politiques de ces évènements, la posture conciliante à l’Islamisme de l’Administration Obama, l’assouplissement du vocabulaire anti-terroriste, pour ne pas froisser l’Islam, voire les origines kenyanes du Président et sa jeunesse dans le pays, risquent de revenir à l’avant-scène…

Néanmoins, récemment, l’Administration Obama a déployé l’étendue de sa guerre secrète contre Al Shabaab en Somalie, en apportant une assistance accrue aux agences de renseignements somaliennes.

Les Etats-Unis dirigent, également, des camps d’entraînement pour casques bleus ougandais, qui combattent les forces d’al Shabaab, et hébergent des drones Predator sur leurs bases de Djibouti, des avions de chasse et près de 2.000 soldats américains et civils contractants.

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Tweet des Islamistes :
The hostages who were being held by the Mujahideen inside #Westgate are still alive, looking quite disconcerted but, nevertheless, alive.
9:51 AM – 24 Sep 2013
35 RETWEETS 7 FAVORITES.

« Les otages qui sont détenus par les moujahidines à l’intérieur du (centre commercial) Westgate sont toujours vivants, choqués mais néanmoins vivants » ….

Nairobi annonce avoir tué cinq terroristes et a interpellé dix suspects. Une épaisse fumée noire se dégageait du lieu mardi, après une explosion.

Néanmoins au moins 10 otages restaient aux mains des terroristes, mardi après-midi, des coups de feu sont encore perceptibles, une forte explosion a résonné, vers 6h 30, en provenance du centre commercial.

3 soldats kenyans ont succombé à leurs blessures, 8 autres sont sérieusement touchés, et on annonce, à 13h 30, mardi, qu’un toit s’est effondré. L’armée aurait également, déminé des engins explosifs, installés pour piéger l’avancée des opérations de libération.

Le nombre de morts s’élève de 62 officiellement à 69, avec plus de 205 blessés, et jusqu’à 63 disparus, à cette heure.

La police kenyane a lancé quatre assauts successifs, lui permettant de progresser dans les étages et de confiner les Islamistes dans un secteur plus circonscrit. L’offensive est menée avec ses forces d’élite et des hélicoptères, auquel les terroristes ont répondu avec colère, en disant qu’elle mettait la vie des otages en danger.

Entre 49 et 63 personnes sont portées manquantes et pourraient faire partie de ce groupe de civils captifs. Le dénouement, sans doute, sanglant, s’annonçait toujours proche, depuis ce matin, à 06h00.

Selon, l’AFP, dimanche, des forces israéliennes ont pénétré à l’intérieur du Centre commercial, où les terroristes affiliés à al Qaeda sont réfugiés avec des otages, selon des responsables de la sécurité (AFP).

Néanmoins cet engagement direct a été, ultérieurement, démenti par des sources de la sécurité en Israël, cantonnant le rôle des experts de l’Etat hébreu à celui de conseil en stratégie, pour permettre un dénouement rapide de l’affaire. Il est peu probable que des forces spéciales israéliennes opèrent, avec une grande liberté de manœuvre, dans un tel tintamarre médiatique, en tout état de cause.

Pourtant, après la fin officielle de la prise d’otages, Libération publiait, le 25 septembre, un nouvel article, relançant la polémique : L’unité Yamam a t-elle participé au siège du Westgate ? Article original.

Gageons que la discrétion aura été le meilleur atout d’équipes d’appui aux forces kenyanes, en tâchant e s’en tenir à la souveraineté et aux alliances forgées avec ce pays d’Afrique de l’Est.

(Ce matin), une source anonyme des services de sécurité israéliens a confirmé qu’une équipe a bien été dispatchée sur place, dans les premières heures de la crise des otages au centre commercial Westgate de Nairobi.

Les responsables qui en parlent ne disent pas quel type de services Israël fournit, mais sont formels : il n’y a pas d’unité combattante au sein de cette délégation. Associated Press »>Article original

Les responsables israéliens ont clairement dit que la défaite des terroristes d’al Qaeda prendra une grande signification, dans le monde.

« Israël est toujours prêt à aider d’autres pays, d’autres pays amis dans la lutte contre le terrorisme. C’est un enjeu global, et les E tats-Unis, Israël et d’autres pays occidentaux devraient coopérer de façon plus intensive . » a déclaré Yuval Steinitz, le Ministre israélien des affaires stratégiques, à Associated Press.

Sur le plan médiatique, les Al-Shabaab ont déjà « gagné », même s’ils sont éliminés un par un, puisque leur coup d’éclat à Nairobi tient en haleine les télés mondiales, égalant la prise d’un site gazier au sud-algérien, à In Amenas, par les sbires de Moktar Ben Mokhtar, début 2013, en pleine guerre française au Mali.

L’attaque, même si moins complexe (impliquant au moins deux équipes différentes), a beaucoup de points communs avec celle de Mumbaï, dans la ville aisée de l’Inde, en novembre 2008, par le Lashkar e-Taïba pakistanais. Ces deux groupes ont des liens étroits, tant avec al Qaeda qu’avec le Hamas palestinien. Comme le centre Habad à Mumbaï, ici, des commerces israéliens ont été les premières cibles. Les terroristes, dans les deux cas, semblent en contact permanent, avec des opérateurs extérieurs, qui relaient leurs communiqués (tweets) : comme le fait de ne jamais négocier. La même sélection entre Musulmans et non-Musulmans est opérée, afin d’épargner les premiers et de massacrer le plus possible des seconds. L’assaut total avait duré 60 heures et on n’est, déjà, pas loin de tenir les mêmes délais.

Cela dit, la présence des Israéliens à Nairobi relève du secret de Polichinelle. Debkafile a dévoilé que les commandos israéliens ont été aéroportés au Kenya, dès que le centre commercial a été attaqué. Nairobi a invoqué un pacte sécuritaire secret entre les deux gouvernements, où Jérusalem garantit une assistance militaire, à partir du moment où le gouvernement kenyan se trouve sous la menace d’une force étrangère. Si c’est le cas, rien ne dit qu’ils soient entrés en action, jusqu’à preuve du contraire.

En août dernier, des agents du Mossad, aux côtés de responsables du FBI, ont participé à l’enquête pour déterminer si un incendie massif à l’aéroport international de Jomo Kenyatta était, ou non, le résultat d’un attentat terroriste. Selon les reportages de médias étrangers, le Mossad dispose d’une antenne d’avant-garde à Nairobi, dont la mission est de maintenir des liens sécuritaires étroits avec le Kenya et d’autres pays d’Afrique de l’Est.

L’aile somalienne Al Shabaab d’al Qaeda dans la Pénisule Arabique a choisi une cible israélo-kenyane à Nairobi. L’épreuve de force se poursuit.

Ces terroristes arabophones ont tué au moins 68 personnes, et blessé plus de 205, dans un centre commercial appartenant à des Israéliens, à Nairobi, au Kenya.

Les sources contre-terroristes de Debkafile révèlent : Al Shabaab, travaillant sous les ordres d’Al Qaeda dans la Péninsule Arabique, l’AQPA – a choisi le Centre commercial de Westgate, parce que des commerces israéliens à cet endroit offraient l’opportunité de frapper 2 cibles : le Kenya et Israël.

Après avoir ordonné aux Musulmans de s’en aller, les assaillants ont pris un nombre indéterminé d’otages, dont certains au rez-de-chaussée, où sont situées les boutiques israéliennes ; d’autres au septième étage du bâtiment. Le nombre exact de blessés est, également, inconnu et, probablement, celui des victimes qui ont été tuées, y compris des étrangers, qui sont encore piégés dans le bâtiment. Au moins deux Françaises, des Américains, 3 Britanniques, deux Canadiens dont un diplomate, un Finlandais, des Indiens, des Ghanéens dont un ex-ambassadeur et poète, au Brésil, Kofi Awoonor, un sud-africain, une femme chinoise ont été tués ou blessés au cours de l’attaque initiale, samedi.

On sait, depuis le début des évènements, que des experts israéliens de la sécurité assistent l’opération.

Les Etats-Unis ont envoyé une unité de commandos à Nairobi, à partir de leurs bases en Italie et la Grande-Bretagne, une équipe de contre-terrorisme avancée. Le cabinet Cobra (GB) tient des sessions permanentes à Londres, alors que la situation progresse.

En Israël, personne, au sein des autorités, ne veut commenter l’incident, en dépit ou à cause de l’engagement israélien. On rapporte que trois Israéliens ont été secourus, samedi, mais rien n’est dit sur ceux qui seraient susceptibles d’être encore pris au piège, à l’intérieur.

Depuis sa création en 2006, Al Shabaab somalien a conservé des relations opérationnelles très étroites avec le Commandement d’AQPA, basé au Yémen, durant son insurrection sanglante et de longue haleine contre le gouvernement de Mogadiscio. Nos sources contre-terroristes révèlent que la branche somalienne reçoit des formations, de l’entraînement, des munitions et des soins médicaux, au sein des camps yéménites d’al Qaeda. Ils interagissent fréquemment, au moyen de vedettes rapides traversant régulièrement la distance entre la Somalie et le Yémen.

L’ampleur de l’attaque du centre de Westgate, commise par un grand nombre d’hommes armés et combattants chevronnés, dotés d’une grande quantité de munitions, souligne la lourde implication d’AQPA, depuis le signal de départ.

Par le passé, Al Qaeda a, notoirement, choisi des cibles américaines et israéliennes en Afrique du Sud : les attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, et l’attaque de touristes israéliens à Mombassa, en 2002. Ceux en Afrique de l’Est contre les Américains étaient les premiers attentats d’envergure d’Al Qaeda, sur le modèle de ceux de Buenos-Aires, perpétrés par le Hezbollah d’Imad Moughniyeh, au nom de l’Iran des Mollahs. Les lieutenants de ben Laden avaient, entre-temps, suivi une formation complète au Liban sous les ordres de l’archi- terroriste libanais, exécuté à Damas, le 12 février 2008.

Les yeux et les oreilles d’al Qaeda au Kenya n’ont pu manquer de remarquer l’assistance en matière de renseignements militaires qu’Israël offre au Kenya pour ses opérations contre la terreur islamiste, dans deux zones : l’armée israélienne et les organes de sécurité fournissent de l’équipement de combat et du conseil tactique aux unités kenyanes combattant aux côtés des forces du gouvernement somalien, contre al Shaabab ; et les agences de renseignement de la police d’Israël aident le gouvernement kenyan à bâtir un bouclier solide, grâce à une barrière de sécurité, dressée contre les débordements de la guerre en Somalie, pour empêcher Al Shabaab d’ouvrir un second front dans le dos des forces kenyanes, combattant de l’autre côté de la frontière.

Cette barrière de protection a, de toute évidence, sauté, pour laisser une énorme brèche, ce samedi.


Victimes de l’attentat terroriste dans un centre commercial de Nairobi.

Alors que des gens terrifiés s’échappaient en courant, beaucoup emportant des enfants avec eux, les hommes armés ont pris au moins une trentaine d’otages, encore entre leurs mains, leur servant de boucliers humains, et se sont barricadés, à l’intérieur du bâtiment. Des forces impressionnantes de police et de l’armée encerclent le centre commercial, en tentant de faire libérer les otages.

Des témoins qui ont échappé au massacre ont raconté que les terroristes, tous masqués et bardés de vêtements noirs, ont isolé les Blancs et les étrangers et ordonné en criant aux Musulmans d’aller se mettre à l’abri.

Le centre exclusif de Westgate est souvent fréquenté par les Kenyans opulents et les expatriés, de l’intérieur et de l’extérieur du pays. La police a exhorté les résidents de se tenir à l’écart de cette zone.

Ce groupe violent avait juré de se venger du Kenya, à cause de son soutien du gouvernement de Mogadiscio. Durant l’année précédente, les troupes kenyanes et somaliennes ont arraché de larges zones du sud et du centre de la Somalie du contrôle des insurgés d’Al Shabaab. Lors d’un assaut terrestre, naval et aérien, elles ont chassé Al Shabaab de la ville portuaire stratégique de Kismayo, leur dernier grand bastion urbain. Ces troupes africaines bénéficiaient des conseils techniques d’anciens experts de l’armée et des services de sécurité israéliens.

DEBKAfile Reportage Spécial 21 septembre 2013, 6:07 PM (IDT)

Sources : debka.com Article original, timesofisrael.com Article original, longwarjournal.org Article original

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Danielfillit

C’est deja trop tard…

tibor

le monde encore libre a incroyable occasion à ne pas louper de prendre conscience des réalites
et le danger couru, sinon il faudra dire plus tard, ah si j’avais su?
mais ce sera trop tard……

Elie

CES TERRORISTES ISLAMISTES ,anglais ,français et américains CONVERTIS EN ORDRE DE

BATAILLE !!!!!!! 1ER EXEMPLE DE CE QUI ATTEND L’EUROPE A BREVE ECHEANCE !!!!!!

ILS VONT SUREMENT ETRE MASSACRES , MAIS EN ATTENDANT CETTE VERMINE EUROPEENNE

ET AMERICAINE CONVERTIES AURONT TUE DES DIZAINES D’INNOCENTS!

CONTINUEZ obamerde et hollandmerde A VOUS PROSTRER DEVANT EUX ET LES LECHER!!!!