Par Haïm Mamou

En France, les medias généralistes, lorsqu’ils parlent d’Israël ont bien souvent un parti-pris idéologique, fortement influencé par des considérations politiques, culturelles ou religieuses. En lisant l’article de M. Benillouche publié sur Slate, « L’immigration fiscale va débarquer en Israël » , on passe dans un nouveau registre, celui du procès d’intention non seulement d’Israël, mais aussi des juifs de France, des candidats à l’Alyah et des anciens Olims dans le domaine financier. Mais le thème choisi, l’évasion fiscale a un avantage : il rend possible la vérification factuelle de nombreuses affirmations péremptoires, en vue de démontrer que l’impression générale, à la lecture de l’article de M. Benillouche, est, tout simplement, fausse.

En synthèse, la petite histoire sous-tendue par l’article – confirmée par la première réaction argumentée sur le site Slate Article original – est que les juifs de France disposeraient de facilités déconcertantes leur permettant de frauder le fisc français, par une évasion fiscale vers Israël, depuis des années, et que les bougres en auraient profité goulûment, avec la complicité du système bancaire israélien.

Israël serait donc, jusqu’à aujourd’hui, un paradis fiscal pour juif français. Mais patatras, suite à un changement de la réglementation fiscale en Israël, de nombreux fraudeurs juifs Français risqueraient d’être découverts dans les mois qui viennent. Mais, plus de peur que de mal pour ces fraudeurs car ils ont déjà une parade simple révélée par M. Benillouche : ils n’auront qu’à demander la citoyenneté israélienne, accordée d’office sur critères définis par les nazis du IIIe Reich, afin de poursuivre leur fraude en toute impunité. La fraude serait si massive qu’elle expliquerait d’avance la forte augmentation de l’Alya en Israël en 2014. CQFD.

Voilà, j’en imagine déjà qui se frottent les mains à la lecture d’un tel article sur un site comme Slate. Le nombre de poncifs antisémites actionnables par cet article est en effet impressionnant : juifs et argent, double allégeance, présence juive en Israël sans fondement – juste pour le profit, impunité de l’état d’Israël qui touche même le domaine fiscal, affaire du Sentier qui serait la pointe visible de l’Iceberg, avec tant de juifs porteurs de valises de billets, utilisation par les banques israéliennes du secret bancaire tant décrié lors du scandale des spoliations suisses etc.

Une précision d’abord, contrairement à ce que prétend l’article, la Loi du Retour n’a jamais eu la prétention de définir qui est juif ou ne l’est pas, mais de permettre à toute personne dont la vie aurait été menacée par les lois nazies à cause de son lien avec la religion juive, de bénéficier de la nationalité israélienne. Pas de rapport, donc, avec la définition de la judéité.

Concernant l’Alya, la légende rapportée par l’article de M. Benillouche veut que les événements antisémites ne l’influencent pas, en particulier en France, un peu comme le nuage de Tchernobyl qui contournait jadis l’Hexagone. Depuis les événements dramatiques de Toulouse et le meurtre de sang-froid d’enfants juifs parce que juifs, drame inédit depuis la seconde guerre mondiale en France, les échos de ce massacre ne cessent de secouer, telle une lame de fond, la barque des juifs français. Que des enfants qui se rendaient à l’école élémentaire se soient faits assassiner d’une balle dans la tête a eu l’effet d’un électrochoc sur de nombreux juifs de France. Cet effet a d’ailleurs été renforcé par l’ignominie du statut de héros dont fut affublé le criminel, par une frange non anecdotique de la jeunesse des banlieues françaises.

Le premier impact de ce drame a été une projection nouvelle des juifs français concernant leur avenir et surtout de l’avenir de leurs enfants en France. Sur ce point, il suffit d’interroger les juifs de France sur leur vision de leur futur à dix, vingt ou trente ans : il est rare qu’une personne réponde projeter l’avenir de ses enfants en France. Anecdotiquement, des amis « parfaitement intégrés » socialement et professionnellement, vivant dans des zones relativement préservées de la délinquance antisémite en France, que j’imaginais à des lieues de remettre en cause leur mode vie en France me font désormais part de leur questionnement sur ce sujet.

Enfin ce ressenti se traduit quantitativement à l’échelle Européenne, dont la moitié des juifs pensent « sérieusement » à quitter leur pays. (Source : ashdodcafe.com Article original).

Le second impact du massacre de Toulouse est l’intérêt grandissant des juifs français concernant l’acquisition d’un bien immobilier en Israël, vu comme une mesure de prévention de la sécurité familiale en cas de détérioration de la situation en France. L’affluence record des derniers salons immobiliers Israéliens en France en est une illustration nette et vérifiable par tous, sans « source officieuse ».

Enfin le troisième impact est l’augmentation du nombre de juifs français concrétisant la réalisation de leur Alya. L’Alya devrait ainsi être en forte croissance en 2014, dans la dynamique d’une année 2013 qui a vu le nombre de Olims de France croitre de 40% (source : israelvalley.com Article original). Ainsi par exemple, plus de 5000 personnes ont participé en 2013 au Salon de l’Alya, triplant la participation moyenne des années précédentes ! (Source : alyaexpress-news.com Article original).


Photo : kefisrael.com Article original

Dans ces conditions, on comprend parfaitement l’intérêt de nombreux juifs de France à ouvrir un compte en banque en Israël, qui pour préparer un achat immobilier, qui pour préparer son Alya à venir. Ainsi lorsque M. Benillouche affirme que « contre toute attente, l’année 2014 pourrait être un grand cru pour l’Alyah, au moins d’origine française. Il ne sera pas la conséquence d’un réveil brutal du sentiment sioniste parmi les Français mais plutôt une façon de contourner le risque fiscal qui les menacent. », on constate qu’il ne prend pas en compte les tendances de fond qui traversent le quotidien de nombreux juifs de France.


Femmes et enfants juifs de France, les valises « bourrées de billets » à déposer en banque, selon l’inénarrable J.Benillouche.

Le risque fiscal. Tout est dit. Le juif de France aurait tellement envie de manger le pain des autres que son appât du gain le conduirait à frauder le fisc français, avec la complicité du système bancaire de l’Etat Juif évidemment. De plus M. Benillouche nous apprend que pour les juifs français « les valises de billets de banque sont à présent refusées sans justificatif officiel » par les banques israéliennes, alors que c’est bien connu, jusqu’à présent c’étaient valises à gogo pour les juifs de France en Israël. A peine descendu de l’avion à l’aéroport Ben Gourion, le juif de France se précipitait directement dans les banques israéliennes les bras chargés de valises pleines de gros billets gagnés de manière peu avouable. Avec de telles affirmations on est en droit d’attendre un minimum de preuves factuelles, un minimum de sources attestant ces affirmations délirantes et graves. Rien à attendre de ce côté là non plus, M. Benillouche se limitant à citer des « sources officieuses ».

Il est bon de rappeler quelques éléments factuels à propos de la fiscalité en Israël, qui ôteront aux crédules le mauvais goût que laisse cet article qui stigmatise les juifs de France.

Tout d’abord, Israël n’est pas un paradis fiscal, c’est clair et net. La France a actualisé en Avril 2012 sa liste des États et des territoires non coopératifs (ETNC) en ce domaine. Ces États, sont : Botswana, Brunei, Guatemala, Iles Marshall, Montserrat, Nauru, Niue, Philippines. Tiens, malgré la soi-disant fraude fiscale massive, Israël ne figure pas dans la liste. De même l’OCDE publie annuellement une liste des pays identifiés comme Paradis Fiscaux et là encore Israël n’est en rien concerné. Même le magazine Forbes se colle à un classement, où devinez quoi : l’Etat Juif n’apparaît pas non plus (Source : paradisfiscaux20.com Article original).

La lutte mondiale contre la fraude fiscale a entrainé l’apparition de paramètres plus sophistiqués comme l’indice d’opacité (Opacity Component Value) qui donne une indication très claire sur le niveau de confidentialité apporté par chaque pays en ce qui concerne la lutte contre la fraude fiscale (Source : financialsecrecyindex.com Article original). Et là surprise, Israël apparaît dans la même catégorie que la France, les USA, l’Allemagne et la Belgique. Bref, en regard de sources officielles, Israël n’a rien de la terre d’évasion fiscale massive dont parle M. Benillouche.


Photo : kefisrael.com Article original

Concernant le mécanisme de fraude décrivant les banques israéliennes comme des clones des banques suisses pour le secret bancaire et ouvrant la porte à tous les excès, il faudra aussi repasser. Désolé pour les hordes de fraudeurs en puissance ! Depuis l’année 2003, la totalité des revenus d’un résident en Israël est soumise à l’impôt israélien, même si sa source se trouve dans un autre pays. Néanmoins, les conditions d’obtention d’un statut de résident fiscal israélien sont bien définies et strictes, avec, par exemple, nécessité de prouver que le centre de vie est en Israël pour le « résident » et sa famille et que les revenus sont générés en Israël pour les étrangers. On est loin de statut de résident fiscal automatique décrit dans l’article de M. Benillouche qui ferait suite à l’ouverture d’un compte « étranger » ou l’obtention de la nationalité Israélienne. De plus, cette réglementation ne remet pas en cause les modes d’imposition prévus dans la convention bilatérale qu’Israël a passée avec la France. Car Israël et la France ont signé une convention en vue notamment de prévenir l’évasion et la fraude fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune. Cette convention a été publiée au Journal officiel du 12 juin 1996 et est entrée en vigueur le 18 juillet 1996 (Source : mfe.org Article original). Pour qui souhaiterait jouer à la roulette russe avec le fisc français, le choix d’Israël n’a donc rien de trivial par rapport à d’autres pays.

De plus, en Israël, le fisc local est en mesure de scruter les comptes, comme dans tout pays de l’OCDE et comme en France. Ainsi en cas de contrôle fiscal, un israélien fut-il juif francophone devra payer des impôts sur ses hypothétiques « valises pleines de billets ». Et le fisc israélien n’a pas la réputation d’être plus tendre que le fisc français. De plus les taux d’imposition en Israël ne sont pas systématiquement plus avantageux qu’en France.

Depuis l’année 2000, la relation des banques israéliennes avec leur client a, de plus, été largement modifiée pour lutter contre toute tentative de blanchiment d’argent. Ainsi, la loi Israélienne impose à toute personne qui entre ou qui sort d’Israël avec 90.000 NIS ou plus, soit à peu près 18.000 €, de procéder à une déclaration à ce sujet auprès des Services de la Douane des frontières avec enquête à la clé. De plus il est interdit aux banques de permettre des dépôts de plus de 50.000 NIS soit à peu près 10.000 €, dans les boîtes des services bancaires, lorsque l’auteur du dépôt n’est pas le titulaire du compte. (Source : israelvalley.com Article original).

Il existe des allégements fiscaux pour les olim, mais dans tous les cas, ceux-ci sont régis dans le cadre de la convention bilatérale, s’ils impactent les impositions en France. Encore une fois cela n’a rien de spécifique à Israël. Des opportunités fiscales y existent comme partout ailleurs, car c’est inhérent à tout système financier. Si un Français décide d’aller vivre au Vietnam, ou en Australie ou n’importe où ailleurs, une consultation avec un avocat fiscaliste lui permettra d’optimiser au mieux la fiscalité entre les deux pays. Mais d’ici à faire croire que cela prend des proportions de fraude massive en Israël, c’est tout simplement faux.

Enfin, M. Benillouche surestime les compétences financières des « juifs de France ». Les fondamentaux financiers échappent bien souvent à la grande majorité des Français, qu’ils soient juifs, chrétiens, musulmans ou athées. Des générations de Olim francophones se sont ruinées par manque de compréhension des mécanismes d’achat et de crédit immobilier israélien, alors autant dire que l’optimisation fiscale avancée en vue de fraude massive entre les deux pays est une préoccupation très lointaine pour la quasi-totalité des juifs de France.

Que M. Benillouche passe de bonnes fêtes et qu’elles lui permettent de remettre un peu d’ordre dans ses écrits et de vérifier ses sources. Et chers lecteurs, si vous décidez de faire l’Alya, rangez vos valises de billets car vous aurez compris qu’Israël n’est pas la destination rêvée pour frauder. Le récent appel du Rav Sitruk vous donnera sans doute des raisons bien plus sérieuses et convaincantes de retourner chez vous (Source : alyaexpress-news.com Article original) 

Chana Tova Oumetouka,

Haim Mamou, du site Alyareussie.fr Article original

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

10 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Moshetlv

Les deux articles sont intéressants mais semble plus vouloir régler une querelle personnelle plutôt qu’un vrai débat de fond.

Le lecteur s’y perd un peu et cela pourrait anéantir les motivations de ceux qui ont envi de faire l’Alya.
Le fait est simple, avec la récente pression fiscale en France, tous les pays du monde (sauf peut être l’Iran et la Corée du Nord) font figure de paradis fiscaux.

Cela a suscité chez beaucoup de personnes le reflexes de mettre un peu d’argent a l’abri. Ce comportement n’est pas le seul fait de la communauté juive mais tout simplement de toute la société française.

Ainsi chaque communauté va chercher à envoyer un peu d’argent dans son pays de prédilection, les portugais au Portugal, les Marocains au Maroc, les africains en Afrique, les chinois en Chine … et les juifs en Israël.

Le véritable point à soulever est qu’il ne faut pas croire que l’alya résolve les problèmes de l’optimisation fiscale.

L’Alya ne doit jamais se faire pour des raisons fiscales. Si un professionnel du droit vous l’a conseillé, il est peut être temps de changer d’avocat.

En effet le simple fait de prendre la citoyenneté d’un autre pays sans y séjourner plus de 180 jours ne vous dispense pas de vos obligations fiscales en France.

De plus il existe d’autres moyens plus de mettre un peu d’argent en Israël sans pour autant devenir israélien. (voir ma réponse sous l’article (https://www.jforum.fr/forum/israel/article/israel-la-nouvelle-alyah-sera)

La seule chose qui peut conduire a faire l’Alya doit être une motivation religieuses, sioniste…

J’espère n’avoir vexé personne et je vous souhaite une bonne année à tous.

Hatima Tova à tous Pierre Moshe T. Avocat fiscaliste

Euclide

La seule chose qui soit une honte est la collaboration d’Israël dans la dénonciation. Et ce, quelle que soit la nature de cette dénonciation: de juifs, de non juifs, d’argent, de documents…. C’est un principe moral infranchissable. Aujourd’hui israël l’a franchi, cela remet en cause l’intérêt et la place de l’état d’Israël dans le monde plus que toute autre menace.
Merci de bien noter que je parle bien de l’état et non du pays ou de la terre. L’état d’Israël n’est pas propriétaire du pays ou de la terre, il en est au mieux « gestionnaire ». Le pays et la terre appartient au peuple dans son entièreté sans nécessité de passeport.

Les faits sont là. Aujourd’hui les banques israéliennes proposent aux clients voulant fermer leur compte de prendre la nationalité pour ouvrir un nouveau en tant qu’israélien et échapper à la dénonciation…..

Or ce qu’on ne dit pas c’est que prendre la nationalité entraîne de façon automatique plusieurs choses dont deux assez importantes:
– Vous êtes redevable à vie d’une cotisation mensuelle au Bitouah Leumi même si vous n’utilisez pas les services médicaux en Israël. Il y a cependant une procédure spéciale à faire pour suspendre cela quand on ne vit pas en Israel. Malheureusement les gens ne sont pas informés et la dette mensuelle augmente ainsi que les intérêts et pénalités.
– Vos enfants sont automatiquement israéliens et doivent faire l’armée. Avant la date fatidique des 18 ans il leur faudra un permis spécial pour sortir d’Israël même si ils sont justes venus passer des vacances et vivent à l’étranger.
Pour l’état d’Israël l’avantage est donc assez clair -Outre bien entendu les impôts supplémentaires à prendre dont aujourd’hui un étranger est exonéré-
Cette manoeuvre délétère de l’état est donc d’autant plus abjecte maintenant que les raisons sont claires. Plus d’argent et de chair à canon.

Quand à l’allusion aux règles d’attribution de la nationalité Israelienne: elles sont claires et israel ne cache pas que les criteres ont été repris de ceux des nazis (pour envoyer des hommes, femmes et enfants à la mort). Donc c’est un fait qu’Israël attribue sa nationalité sur les pires critères que la théorie de l’eugénisme a jamais produit.
Nous nous targuons d’être un peuple de prix Nobel…. Alors un peu de réflexion avant de reprendre les règles nazies n’aurait pas été de trop. Une réflexion sur l’identité d’un peuple qui retrouve sa terre mérite plus que les règles de mort d’Aushwitz….

Malheureusement aujourd’hui nous ne pouvons que constater que l’état d’Israël attribue sa nationalité sur des règles de mort ou des pressions délétères basées sur de minables intérêts financiers et démographiques…. C’est une honte et doit nous amener tous à réfléchir comment faire en sorte que l’état « gestionnaire » de notre terre retrouve sa dignité.

Euclide

La seule chose qui soit une honte est la collaboration d’Israël dans la dénonciation. Et ce, quelle que soit la nature de cette dénonciation: de juifs, de non juifs, d’argent, de documents…. C’est un principe moral infranchissable. Aujourd’hui israël l’a franchi, cela remet en cause l’intérêt et la place de l’état d’Israël dans le monde plus que toute autre menace.
Merci de bien noter que je parle bien de l’état et non du pays ou de la terre. L’état d’Israël n’est pas propriétaire du pays ou de la terre, il en est au mieux « gestionnaire ». Le pays et la terre appartient au peuple dans son entièreté sans nécessité de passeport.

Les faits sont là. Aujourd’hui les banques israéliennes proposent aux clients voulant fermer leur compte de prendre la nationalité.

Or ce qu’on ne dit pas c’est que prendre la nationalité entraîne de façon automatique plusieurs choses dont deux assez importantes:
– Vous êtes redevable à vie d’une cotisation mensuelle au Bitouah Leumi même si vous n’utilisez pas les services médicaux en Israël. Il y a cependant une procédure spéciale à faire pour suspendre cela quand on ne vit pas en Israel. Malheureusement les gens ne sont pas informés et la dette mensuelle augmente ainsi que les intérêts et pénalités.
– Vos enfants sont automatiquement israéliens et doivent faire l’armée. Avant la date fatidique des 18 ans il leur faudra un permis spécial pour sortir d’Israël même si ils sont justes venus passer des vacances et vivent à l’étranger.
Pour l’état d’Israël l’avantage est donc assez évident. Outre bien entendu les impôts supplémentaires à prendre dont aujourd’hui un étranger est exonéré. Cette manoeuvre délétère de l’état est donc d’autant plus abjecte maintenant que les raisons sont claires. Plus d’argent et de chaire à canon.

Quand à l’allusion au règles d’attribution de la nationalité Israelinne: elles sont claires et israel ne cache pas que les criteres ont été repris de ceux des nazis (pour envoyer des hommes, femmes et enfants à la mort). Donc c’est un fait qu’Israël attribue sa nationalité sur les pires critères que la théorie de l’eugénisme a jamais produit.
Nous nous targuons d’être un peuple de prix Nobel…. Alors un peu de réflexion avant de reprendre les règles nazies n’aurait pas été de trop. Une réflexion sur l’identité d’un peuple qui retrouve sa terre mérite plus que les règles de mort d’Aushwitz….

Malheureusement aujourd’hui nous ne pouvons que constater que l’état d’Israël attribue sa nationalité sur des règles de mort ou des pressions délétères basées sur de minables intérêts financiers et démographiques…. C’est une honte et doit nous amener tous à réfléchir comment faire en sorte que l’état « gestionnaire » de notre terre retrouve sa dignité.

BIBI 01

J’avais ete frappe aussi par cet article de blog, disons plutot vexe, car le but en soi principal de l’Alya n’est pas l’allegement fiscal [on se fait aussi bien retamer en France si on fait de l’investissement immobilier pour la seule carotte fiscale].
Pourquoi Mr JB ne rappelle-t’il pas que les francais qui prennent leur retraite au Maroc recoivent une exoneration de 80% de leur impot sur le revenu? Et qu’au Portugal c’est 100% d’exoneration, avec en prime oulpan gratuit de portugais?
Alors pourquoi se mordre ainsi la queue avec cette stigmatisation?
Merci, Mr Mammou pour l’epluchage et epepinage de ce faux scoop, ne concernant au pif que queques individus tout au plus.

Schlomo

Cette réaction saine de Haïm Mamou à l’article imbécile (« L’immigration fiscale va débarquer en Israël ») de Jacques Benillouche est la bienvenue. Dommage seulement que le site JForum ait cru bon de faire la promotion du dit article en le publiant sur son site.
J’ai été, comme beaucoup d’autres, choqué, voire écoeuré, par ce que J. Benillouche s’est permis d’écrire sur les Juifs de France ayant fait ou en train de préparer leur alyah (ce qui est mon cas). Beaucoup de mes amis, de condition moyennes ou modeste ayant fait leur alyah ces derniers mois ont eux aussi éprouvé une colère face à ce tissu d’accusations propices à alimenter les argumentaires des pires antisémites : les Juifs et l’argent ! Jacques Benillouche roule pour eux.
Cet article met à jour de façon flagrante cette fois-ci toute l’ambiguité de la position de Jacques Benillouche (qui s’applique à censurer systématiquement toutes critiques sur son blog) dès lors qu’uil traite des Juifs et surtout d’Israël.
Il est vrai que Jacques Benillouche dit ce qu’il faut où il faut, sur commande, pour plaire à ses annonceurs et ses sponsors qui ne sont pas tous des amis d’Israël.
Avant ce sujet, Jacques Benillouche, de manière trouble et récurrente, nous démontre à chaque fois que pour lui la Judée et Samarie c’est la « Cisjordanie » !; que Jérusalem c’est l’ouest et l’est, que les sionistes sont assimilés à des gens nationalistes d’extrême droite, etc. Moralité, ce blog est à boycotter et à dénoncer à chaque occasion.

KM

Cela me rappelle une Histoire Juive que je connais depuis au moin 40 ans et qui est toujours d’actualité : « Comment se faire une petite fortune en ISRAEL ? C’est simple : amenez une grosse fortune ! »

vered

Je soutiens complètement cet article. L’article de Benilouche m’avait choquée, avec la loi du retour comparée aux lois nazies, et l’idée que les juifs ne font leur alyah que par intérêt fiscal. Il y a de tout, bien sur, chez les juifs, mais d’une manière générale l’alyah reste une aventure où on est obligé de se remettre en cause. D’apres les expériences vécues, les services des impôts israéliens sont tout aussi enquiquinants voire plus que les services des impôts francais.

Armand Maruani

{{ {{ » Monsieur Benillouche aurait dû plutôt rappeler le butin de guerre spolié aux Juifs que détient la France dans ses banques et dans ses musées « }} }}

{{Mais , chut …………………………..}}

{{ Il aurait fait tellement de peine à son amie MLP .}}

Armand Maruani

{{( suite et fin )}}

{{Je voudrai rappeler à Monsieur Benillouche qu’Israêl ne l’a pas attendu et n’a pas eu besoin de ses leçons de morale .}}

{{En effet souvenons nous de Meyer Lansky ce mafieux américain, associé de la famille Luciano}} .

{{Un agent du FBI qui enquêta sur ses activités déclara que Lansky était tellement brillant que « s’il n’avait pas été un criminel, il aurait pu être le PDG de General Motors [première entreprise américaine à l’époque] ».}}

{{En 1970, placé sous surveillance et traqué par le FBI, il choisit de s’installer en Israël (bien qu’initialement peu porté sur son identité juive), en bénéficiant de la loi du retour, mais le premier ministre israélien, Golda Meir, refusa son immigration, déclarant que l’arrivée d’un criminel dangereux était indésirable .}}

{{ Meyer Lansky avait une fortune personnelle estimée à 300 millions de dollars en [[1975]}}

Armand Maruani

{{Cet article est une honte .}}

{{ {{Un cadeau en or pour la star du FN , d’où cette photo de famille touchante , à les voir sourire tous les deux avec beaucoup de complicité .}} }}

{{Monsieur Benillouche oublie les milliards et les milliards de dollars qu’ont coûté à Israël les olims venant de toute la planète .
La plupart d’entr’eux démunis de tout .}}

{{Honte à lui .}}

{{Personnellement je suis fier de l’Agence Juive qui fait un travail remarquable pour aider les Juifs en danger , partout dans le monde .}}

{{Et puis s’il y a des Juifs qui ont travaillé dur , fait des économies et qui ont envie de s’installer ailleurs , Israël y compris , où est le problème ?}}

{{ {{Monsieur Benillouche aurait dû plutôt rappeler le butin de guerre spolié aux Juifs que détient la France dans ses banques et dans ses musées . Vichy n’est pas si loin .}} }}