Les frappes de la coalition dirigée par les Etats-Unis bloquent les convois de Daesh

couverts par son accord entre terroristes avec le Hezbollah pour passer du Liban à Deir Ez Zor

 Buses carrying ISIS members drive in Syria's Qalamoun region on their way to Deir ez-Zor on Monday. Photo: Louai Beshara | AFP
Des Bus des transportant les membres de Daesh depuis le Qalamoun en Syrie enroute pour Deir ez-Zor lundi. Photo: Louai Beshara | AFP

 

ERBIL, Région du Kurdistan — La coalition dirigée par les Etats-Unis a mené des frappes en Syrie pour empêcher un convoi de combattants de Daesh de circuler du Liban jusqu’à Deir Ez Zor, mercredi.

« Afin d’empêcher le convoi de se diriger vers l’Est, nous avons fréduit la route en cratères et détruit un petit pont, a déclaré, mercredi après-midi, le Colonel de l’armée américaine, Ryan Dillon à l’AFP.

« Les frappes se sont déroulées sur la route « qui s’ouvre vers l’Est entre Hamaymah et Abu Kamal », a précisé la coalition dans un communiqué mercredi soir, insistant sur le fait d’avoir évité de frapper directement sur le convoi lui-même, mais cherché à creuser des cratères surla route, « afin d’empêcher des transports supplémentaires de combattants de Daesh vers la zone de la frontière de nos partenaires irakiens et nous avons frappé des véhicules individuels et des djihadistes qui ont clairement été identifiés comme membres de Daesh ».

Décrivant Daesh comme une « menace globale », la coalition a déclaré que la relocalisation de djihadistes n’est pas une « solution durable ».

« C’est juste qu’une preuve de plus démontrant pourquoi l’action militaire de la coalition est nécessaire pour vaincre Daesh en Syrie », déclare le communiqué, en accusant la Russie, le régime syrien et leurs alliés de ne pas être engagés dans le véritable combat contre Daesh.

Le convoi transportant des djihadistes de Daesh et leurs familles comprend 17 bus et ambulances contenant 25 individus blessés, selon les déclarations du Hezbollah terroriste au Liban.

L’Agence de presse du régime syrien, SANA a fait écho à une source de l’armée disant qu’un accord a été conclu, samedi entre les deux engeances terroristes chiite du Hezbollah et sunnite de Daesh, concernant le retrait des djihadistes survivants de Daesh hors des monts Qalamoun vers la région Est de la Syrie.

Plus tôt mercredi, Dillon a déclaré à Rudaw, site kurde en anglais, que les bus ont été surveillés en « temps réels ».

« Cette coalition n’est pas partie prenante de ce marché de dupes. Notre but est de vaincre Daesh en Irak et en Syrie et il n’y a rien à négocier. Nous surveillons la situation et si nous découvrons des djihadistes de Daesh en Irakou en Syrie, nous les frappons si nous sommes en capacité de le faire en concordance avec les lois relatives aux conflits armés », a expliqué Dillon.

Il n’y a pas eu de bilan immédiat du nombre de tués et de blessés.

« Et si nous pouvons distinguer ces djihadistes des civils et les frapper directement, nous le ferons », a ajouté Dillon.

Deir Ez Zor est stratégique sur le plan stratégique et c’est une ville qui comporte des puits de pétrole et une base aérienne. Daesh et les fidèles du régime syrien soutenus par la Russie se battent pour le contrôle partiel ou total de la ville.

La Vallée moyenne du fleuve Euphrate est la zone de plus grande concentration de djihadistes de Daesh en Irak et en Syrie et, selon le Secrétaire américain à la Défense, James Mattis, c’est l’endroit de la « dernière bataille de Daesh ».

« Daesh n’a plus de sanctuaire nulle part ni en Irak ni en Syrie. Si nous savons où ils se trouvent, alors on doit pouvoir les surveiller d’en haut pour préparer les prochaines frappes de la coalition », Dillon a t-il déclaré à Rudaw.

La vallée du fleuve a servi de route et de tête de pont pour les djihadistes de Daesh entre la Syrie et l’Irak.

Le Conseil de Sécurité de la Région du Kurdistan et le Président Masoud Barzani du Kurdistan ont expriém leur inquiétude concernant ces mouvements organisés par le Hezbollah pro-iranien.

« Nous allons observer tout cela et regarder ces évolutions de très près. Nous prenons cela pour une répétition du scénario mis en oeuvre en 2014, destiné à provoquer le chaos en Irak et dans la région », déclare le communiqué de la Présidence du Kurdistan, mercredi.

« Nous déclarons par la présente que les forces des Peshmergas du Kurdistan disposeront d’une complète coordination et coopération avec l’armée irakienne afin de parer à toutes les éventualités ou développements négatifs ».

par Rudaw 30 août, 17h 30; 

 

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Mivy

Cet article n’est pas clair.
Les peshmerga s’opposeront-ils à l’armée Syrienne et au Hezbollah qui veulent prendre Deir Ez Zor ?
Les USA laisseront-ils faire ?