Un objet de «haine» qui n’a pas lieu d’être sur la place publique a déclaré .

Alors que les États-Unis sont encore sous le choc à la suite des violences à Charlottesville, plusieurs villes ont décidé de retirer des monuments confédérés. À New York, le maire démocrate Bill de Blasio a annoncé vouloir supprimer «tous les symboles de haine au sein de la ville». Parmi eux, une plaque commémorative du maréchal Pétain, dont l’histoire actuelle oublie qu’il fut le héros de Verdun, pour retenir qu’il devint ensuite chef d’État français sous le régime de Vichy (1940-1944), collaborant avec les nazis.

«La plaque de commémoration du collaborateur nazi Philippe Pétain sur la promenade du « Canyon of Heroes », serait une des premières que nous retirerons», a déclaré Bill de Blasio sur Twitter. Le porte-parole de la mairie, Eric Phillips, a déclaré au quotidien américain New York Post : «Nous sommes au début d’une opération que nous souhaitons organiser sur le long-terme et qui consistera à étudier les structures publiques et les œuvres d’art controversées». En attendant, la «Big Apple» a fait appel à des experts afin de déterminer les critères sur lesquels reposerait la suppression des objets.

«Des symboles douloureux et évidents de haine»

La plaque du maréchal Pétain se situe en plein cœur du quartier de Broadway. Quelques mètres plus loin se trouve également celle de Pierre Laval, lui aussi collaborateur sous le régime de Vichy. Le quotidien américain rappelle qu’un des membres de l’Assemblée de Brooklyn, le député Dov Hikind, avait déjà demandé la suppression des deux plaques.

«Ceci n’a rien à voir avec la liberté de parole. Des symboles douloureux et évidents de haine, comme les statues et plaques commémorant les collaborateurs nazis ou les partisans de l’esclavage, sont à l’opposé de tout ce que la ville de New York défend. Les statues et plaques de ces criminels n’ont pas leur place dans l’espace public de New York», avait-il tranché.

Cependant, comme le rappelle le journal israélien Jerusalem Post, la plaque du maréchal Pétain a été inaugurée avant la Seconde Guerre mondiale. En 1931 précisément, lors d’une parade militaire à New York célébrant le rôle qu’eut le maréchal durant la bataille de Verdun, en 1916. Voilà 86 ans que la plaque de granite n’a pas bougé de sa place. Depuis 1886, la promenade du « Canyon of Heroes » accueille sur son trottoir le nom de figures historiques, considérées comme ayant accompli des actes héroïques. On peut y trouver le nom du Général de Gaulle, Winston Churchill ou encore, de John F. Kennedy.

Le Figaro

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ISRAELI Yeoshoua

tout les noms, les stèles et autres qui témoignent de l’existence de dictateurs de collaborateurs et d’assassins doivent être effacés des livres et de la mémoire afin que l’humanité les oubli définitivement car ils n’ont plus droit à quelconques souvenirs, éternellement !!!-

Danielle

En effet, il faut conserver ces monuments sans les honorer pour autant.
Cela permettra aux adultes d’expliquer aux enfants qui sont-ils ou sinon on ne parlera plus du tout de leurs crimes Aussi moche soit-elle, l’Histoire ne doit pas se refaire !

amsallem

Déboulonnons , déboulonnons demain il ne restera plus rien, plus facile pour façonner l’homme nouveau !!!!!

Réal Bergeron

En déboulonnant Pétain, on efface historiquement la scandaleuse collaboration française au nazisme.

Il faut que les générations qui suivront, sachent que la France a baissé son froc devant les nazis pour y sacrifier ses Juifs.

À ne jamais laisser l’histoire être déboulonnée et oubliée.

Trop de libérateurs y ont laissé leur vie sur les plages de Normandie et les plages de galets de Dieppe pour un déboulonnage de Pétain.