D’abord, il y a eu l’UNICEF, cette « gentille » institution qui vend ses cartes de vœux au monde entier. En avril dernier, elle a commis un petit film de 1’30 » condamnant les mariages de très très jeunes filles : salon bourgeois, vitraux, parquet au point de Hongrie, verres en cristal, séance de coiffure et de maquillage, robe de dentelle ; à 1’4″, apparition de la mariée : une fillette blanche, très jeune et jolie. Le marié ? Blanc également. Pas de doute, on est à Neuilly, ou à Long Island, ou à Monte-Carlo. Message terminal : « 15 millions de filles seront mariées cette année avant leur 18e anniversaire. » Pas un mot sur l’islam.

Aujourd’hui, c’est le temple mondial de la culture qui cautionne un ouvrage pompeusement intitulé « Guide des auteurs des manuels scolaires d’histoire », conçu par l’ISESCO (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture) et dont la présentation liminaire (trois pages) est signée par Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO. Soixante pages de propagande islamique sur le thème : ce que doivent être les manuels d’histoire européens pour promouvoir « les valeurs de la diversité culturelle, du pluralisme civilisationnel et de la coexistence entre les peuples ».

En réalité, derrière ces bonnes intentions dont est pavé l’enfer – « éviter de présenter “l’Autre” comme une source de menace pour une identité donnée, mais plutôt comme l’une des conditions de sa vitalité » (p.15) –, on découvre les merveilles des réalisations islamiques depuis Mahomet. Les manuels doivent parler de « la tolérance qui a caractérisé le pluralisme religieux dans les États islamiques » (p.

20), du « rôle important de la culture arabe et islamique… qui a contribué au développement de l’Europe » (p. 21), ils doivent insister sur « la longue histoire de tolérance de l’islam vis-à-vis des autres religions » (p. 22), sur les droits de l’homme, dont on apprend, avec surprise, qu’ils « ne sont pas le produit de la modernité en Europe, mais trouvent plutôt leurs racines… dans les profondeurs de l’histoire de l’islam » (p. 26). On y lit que les Arabes sont à l’origine de tout : la philosophie autant que de saint Thomas d’Aquin, la médecine et la pharmacie, qui n’auraient pas existé en Europe sans eux, la chimie, la physique, l’astronomie, les mathématiques, tout, les Européens leur doivent tout et, sniff… les manuels d’histoire n’en parlent que du bout des pages.

Pas un mot, en revanche, sur les sujets qui fâchent : l’esclavage des musulmans, la Déclaration islamique des droits de l’homme – dont l’article 1 exige la soumission –, le statut réel de la femme en islam, l’interdiction de l’archéologie en Arabie saoudite, etc.

Cet ouvrage est l’œuvre de musulmans. La preuve en est que, à chaque fois qu’il est cité, le nom de Mahomet est suivi de PSL (pour « Paix Sur Lui »), une obligation qui ne s’applique qu’aux musulmans. Il tourne le dos à son cahier des charges – « mettre l’Histoire à la portée d’un grand nombre d’élèves de manière neutre et objective » (p. 18).

Mais que vient faire l’UNESCO dans cette grossière opération de propagande ? Y aura-t-il bientôt un croissant sur la tour de l’East River, à Manhattan ?

Docteur en droit, écrivain, compositeur

BLD VOLTAIRE

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o.icaros

L’Unesco a toujours été une officine de la désinformation, mise en place au moment de l’Union soviétique et de la guerre froide.
Le problème dans ce type d’affaire, c’est qu’il faut 25 ans pour contaminer les esprits et ensuite il en faut autant, voire plus, pour les décontaminer. Mais il faut d’abord une prise de conscience et je ne suis pas sûr que le monde a conscience de cette manipulation et surtout de son formatage. Les gens pensent avoir des idées personnelles et généreuses… les cons, comme aurait dit quelqu’un.