Mercredi, dans la matinée, les tirs de roquettes ont retenti dans le sud du pays. Quarante-cinq roquettes et obus de mortier ont été tirés en direction des villes israéliennes, provoquant trois raids aériens israéliens contre les sites militaires du Hamas dans la bande de Gaza.

Au moins trois roquettes tirées de l’enclave côtière ont atterri à l’intérieur des communautés israéliennes adjacentes à la frontière, tandis que 10 autres ont atterri dans des terrains vagues, selon des responsables israéliens, après que des tensions accrues aient mené à une nuit d’attaques et de contre-attaques.

Tsahal a indiqué que des avions de chasse avaient frappé 25 cibles dans diverses bases militaires appartenant au groupe terroriste du Hamas, du nord au sud de la bande de Gaza, en réponse au tir de roquettes et de mortiers.

L’armée israélienne a accusé le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, d’avoir « pris pour cibles les civils israéliens tout au long de la nuit par ces attaques à la roquette et d’entraîner la bande de Gaza et ses civils sur la voie de la détérioration ».

Des projectiles ont été tirés sur Israël, dont sept ont été interceptés par le système antimissile Dôme de Fer et au moins trois ne sont pas parvenus à franchir la frontière et ont atterri dans la bande de Gaza, a indiqué l’armée.

Il n’y a eu aucun rapport immédiat de blessures de chaque côté de la frontière, mais le conseil d’Eshkol a signalé des dommages à un certain nombre de bâtiments et de voitures.

Tout au long de la journée de mardi, les Palestiniens de la bande de Gaza ont fait voler de nombreux cerfs-volants et ballons incendiaires dans le sud d’Israël, déclenchant des feux de brousse.

En réponse, l’aviation israélienne a frappé trois cibles du Hamas dans le sud de l’enclave côtière vers minuit, mardi.

Les premières attaques à la roquette ont eu lieu moins d’une heure plus tard, lorsque les Palestiniens ont tiré cinq projectiles sur Israël, selon l’armée.

Des sirènes ont retenti dans les communautés israéliennes entourant la bande de Gaza au cours des heures suivantes, alors que les Palestiniens ont lancé des vagues successives de roquettes et que l’armée israélienne a riposté par des frappes aériennes dans l’enclave côtière.

La dernière attaque à la roquette durant cet échange a eu lieu vers 5h30 du matin, selon l’armée.

Les incidents de la nuit ont reflété la reprise de plusieurs séries de tirs de roquettes et de frappes de Tsahal plus tôt dans la semaine.

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a averti lundi qu’Israël n’autoriserait pas les groupes terroristes palestiniens à lancer des engins incendiaires sur le territoire israélien, ce qui a provoqué des centaines de feux de brousse et brûlé des milliers d’hectares ces derniers mois.

« Si quelqu’un pense qu’il sera possible de continuer avec des envois de cerfs-volants quotidiens et des incendies, il a tort », a-t-il déclaré lors d’une visite sur un site d’Israel Aerospace Industries, le principal constructeur aérospatial du pays.

Les roquettes lancées par les Palestiniens, plus tôt, cette semaine ont été les premières à être tirées sur Israël en plus de deux semaines, brisant un cessez-le-feu tacite qui s’est en grande partie maintenu, depuis une journée entière de tirs de roquettes, fin mai.

Les frappes aériennes sur les installations du Hamas semblaient être une nouvelle tactique de l’armée pour dissuader les Palestiniens de faire voler des engins incendiaires aéroportés vers Israël, en faisant pression sur le Hamas pour qu’il les empêche, après que des tentatives précédentes, en tirant des coups de semonce en direction des pilotes terrestres des cerfs-volants n’aient pas donné de résultats.

L’armée israélienne a déclaré que ses frappes avaient été « menées en réponse au lancement de cerfs-volants et de ballons incendiaires et explosifs sur le territoire israélien », ce qu’elle a qualifié d ‘ »activité terroriste mettant en danger la vie des habitants du sud ».

L’armée a averti qu’elle avait les « connaissances et la capacité opérationnelle » nécessaires pour mener de nouvelles frappes à Gaza si les attaques de ballons et de cerfs-volants ne s’arrêtaient pas.