Les défenses syriennes affrontent une «cible hostile» à Damas

Les médias syriens ont annoncé samedi que les défenses aériennes avaient été confrontées à une « cible hostile » qui violait l’espace aérien syrien à l’ouest de la capitale Damas.

L’agence de presse nationale SANA, citant son correspondant, a indiqué qu’on a rapporté des « défenses aériennes confrontées à une cible hostile qui traversait le ciel au-dessus de la région de Deir al-Asha’ir dans la campagne de Damas ».

Le 2 août, les médias syriens ont rapporté un incident similaire, affirmant que les systèmes de défense aérienne avaient intercepté et détruit une cible non identifiée dans l’ouest de Damas. Le lendemain, des sources syriennes ont insisté auprès d’Al Mayadeen pour affirmer que cette cible n’était pas israélienne.

Une semaine avant cet incident, Tsahal a abattu un avion de combat syrien qui est entré dans l’espace aérien israélien avec deux missiles Patriot.

Tsahal a surveillé l’avancée du chasseur syrien Sukhoi et l’a abattu avec une paire de missiles Patriot, après qu’il a pénétré dans l’espace aérien israélien sur environ deux kilomètres, avoir tenté de rentrer en contact avec lui et être resté sans réponse.

L’avion s’est apparemment écrasé en Syrie, Sky News Arabic rapportant qu’il était tombé dans la région de Yarmouk.

Selon l’armée israélienne, le chasseur syrien Sukhoi Su-24 ou Su-22 a décollé de la base T4, qui est utilisée par les forces iraniennes en Syrie et a été attaquée par Israël plusieurs fois par le passé, et  » il avançait vers Israël à une vitesse relativement élevée.  »

L’armée israélienne a déclaré après l’incident que « depuis le matin, il y a eu une augmentation des combats internes en Syrie, notamment une augmentation de l’activité de l’armée de l’air syrienne ».

« Au cours de la journée, nous avons identifié une activité aérienne accrue dans la région de Quneitra et dans le Golan syrien méridional et envoyé des messages via plusieurs canaux et en plusieurs langues sur les intérêts de sécurité d’Israël, selon lesquels nous ne tolérerons aucune violation des accords de désengagement de 1974 »,a ajouté l’armée dans un communiqué.

Mardi, un haut responsable d’une agence de renseignements du Moyen-Orient a accusé le Mossad d’Israël d’avoir tué un haut responsable des armes chimiques et des roquettes syriennes ce week-end, a rapporté le New York Times.

Aziz Azbar a été tué lorsque sa voiture a explosé samedi soir dans la ville de Masyaf, dans le nord du pays. Le responsable anonyme, parlant sous couvert d’anonymat, a déclaré au journal qu’Israël était derrière l’attaque et a déclaré que son propre service de renseignement avait été informé de l’opération israélienne.

Un haut responsable du gouvernement israélien a refusé de commenter le rapport mardi, mais a noté que c’était « une bonne chose » qu’Azbar soit mort.