L’actuel cycle de négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne suivra malheureusement les traces de ses prédécesseurs et s’achèvera sans parvenir à un accord.L’explication la plus simple est que les Palestiniens ne sont tout simplement pas intéressés à établir un Etat indépendant dans les lignes d’avant 1967. S’ils l’avaient été, ils auraient pu créer un Etat au moins deux fois, ces douze dernières années.

Mais il y a une autre explication plus longue et qui demande un rappel historique. Les offres de paix dans le cadre d’une “solution à deux Etats » ont été rejetées par la direction palestinienne. La première offre fut celle d’Ehud Barak en 2000 et la deuxième a été proposée par Ehud Olmert en 2008-2009. Olmert a proposé de céder 94% de la Cisjordanie aux Palestiniens (avec des échanges de terres supplémentaires) et d’y établir un Etat palestinien, de partager la souveraineté avec cet Etat dans la vieille ville de Jérusalem, et de permettre symboliquement à 5.000 réfugiés de s’installer en Israël. Les mêmes paramètres sont discutés aujourd’hui, mais on peut en tirer une leçon.

L’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, a raconté dans ses Mémoires, la réunion au cours de laquelle cette offre a été présentée à Mahmoud Abbas (Abu Mazen). Il n’était pas satisfait : “Je ne peux pas dire à quatre millions de Palestiniens réfugiés »>Article original que seuls cinq mille d’entre eux pourront rentrer à la maison, a-t-il dit. »

Le refus d’Abbas signifie que même si Tzipi Livni et Yitzhak Molcho présentaient maintenant la même offre (un scénario peu probable, compte tenu des positions de Benyamin Netanyahou), les Palestiniens la rejetterait. Abbas a reçu d’Olmert l’offre censée lui accorder tout ce qu’il voulait et n’a jamais donné suite.

En fait, non seulement Abbas n’a jamais répondu à Olmert, mais il n’a jamais proposé d’autre alternative. Plusieurs dirigeants israéliens ont présenté au cours de ces dernières années, leur propre plan de paix. La question pertinente serait : y a-t-il un plan de paix palestinien?

L’Initiative de paix arabe de 2002 est généralement considérée comme le plan de paix palestinien et la position officielle de Mahmoud Abbas. Mais elle n’apporte pas de réponse à deux questions épineuses : Jérusalem et les réfugiés.

L’Initiative arabe ne fait pas de référence spécifique à la partie sainte de Jérusalem, en la traitant comme s’il s’agissait d’une colline inhabitée en Cisjordanie, et une partie du futur Etat palestinien. Or placer le vieux quartier juif, y compris le Mur des Lamentations, sous contrôle palestinien, est évidemment voué à l’échec.

Le deuxième problème est celui des réfugiés, à propos duquel l’initiative arabe appelle à une solution “juste”.

Mais qu’est-ce qui est “juste”? Combien de réfugiés s’installant en Israël seraient considérés comme une solution “juste” – 5000? 50 000? 5 millions?

L’utilisation du terme “juste” est très rare dans des négociations. Lorsque vous vendez une voiture, un vendeur ne demande pas « un juste prix”, il propose généralement un prix, puis les deux parties négocient.

La réticence palestinienne à mettre sur la table un plan détaillé concernant ces deux questions cruciales, est révélatrice. Les réfugiés palestiniens n’ont jamais abandonné leur volonté de retourner en Israël. Abbas n’a jamais dit exactement ce qui serait nécessaire pour atteindre un accord de « fin du conflit » – ce qui constitue un principe de base pour tout accord de paix. L’absence de contrôle d’Abbas sur la bande de Gaza et la crainte d’une prise de contrôle du Hamas en Cisjordanie compliquent davantage la situation.

Aussi, que doit faire Israël? La sécurité nationale du pays exige une séparation maximum d’avec les Palestiniens, afin de garantir le caractère juif et démocratique de l’Etat. Si une séparation pacifique convenue dans le cadre d’une “solution à deux États” n’est pas possible, il serait temps de penser à des solutions plus créatives. Une telle option serait de faire revivre la confédération jordano-palestinienne – une idée qui est en cours de discussion dans les milieux palestiniens.

Dans le même temps, Israël doit faire une claire distinction entre la présence de son armée et la présence civile en Cisjordanie. Tant qu’aucun accord de paix ne peut être atteint et qu’une cession de territoires en Cisjordanie peut mettre en danger la vie de millions d’Israéliens, une présence militaire est à la fois nécessaire et légitime. Ce n’est que lorsque les Palestiniens pourront garantir pleinement une frontière pacifique, que l’actuelle situation changera. Par ailleurs, Israël doit limiter sa présence civile (les implantations) dans les zones qui sont sûres de rester sous sa souveraineté dans tout futur accord.

Adi Schwartz/ I 24 News Article original

Adi Schwartz est un journaliste israélien, et un chercheur.

TAGS: Processus de Paix Autorité Palestiniennes Judée-Samarie

Réfugiés Palestinisme Terrorisme

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ness

{{Pardon??de quel plan de paix parlez vous….capitulation!!}}
Aucune paix avec les palestiniens, cela n’existe et n’existera jamais…(j’espère du fond su cœur me tromper)mais sincèrement depuis le temps qu’on en parle??{{ La haine est trop forte.}}

Elie

ON NE LE REPETERA JAMAIS ASSEZ……

LA SEULE PAIX SERA CELLE OBTENUE EN METTANT DEHORS TOUTE LA VERMINE ISLAMISTE !!!!

ILS ONT SUFFISAMMENT DE PAYS ARABES POUR LES RECEVOIR !!!

NOUS N’AIMONS PAS LA POLLUTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

jules26

Ce mardi, le modéré président palestinien Mahmoud Abbas Abou Mazen a soudainement annulé une réunion avec sa faction du Fatah qui avait pour objectif de planifier le «second tour» des «négociations» avec Israël, le 14 Août, puis devait s’envoler pour l’Arabie Saoudite et rencontrer le Roi Abdullah bin Abdel Aziz.

Aucune raison n’a été donnée pour l’annulation de la réunion. Et Abu Mazen ne peut pas rencontrer le roi Abdullah avant dimanche.

Que s’est il passé ?

Selon des sources à Ramallah, la réunion pourrait avoir lieu après la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr, qui débute jeudi et se termine le dimanche. Selon ces sources, Abbas a peut-être annulé la réunion en raison de l’opposition de l’OLP, car le Fatah a prit la décision de reprendre les pourparlers de paix sans un gel des constructions, et de l’acceptation par Israël des lignes d’avant 1967 comme base pour une solution à deux Etats.

Les responsables de l’AP ont condamné les plans israéliens, car ils continuent la construction de logements à Jérusalem-Est et en Judée Samarie.

Abu Mazen cherche le soutien saoudien, et ne veut prendre en compte que la «libération de terroristes» sans les autres demandes, et dans tous les cas, ne pas être blâmé par les Américains.

Si Abou Mazen se retire des pourparlers aujourd’hui, le Congrès américain est susceptible de restreindre sévèrement la capacité d’ Obama à aider les «palestiniens».

La libération des terroristes devrait se faire le 13 août, qui est ce mardi prochain.

Source : © Alyaexpress-News

HM EST GRAND,IL TOUJOURS UN MOYEN POUR FAIRE CAPOTER LES NEGOCIATIONS

Armand Maruani

{{ {{ {{ » 0ù est le plan de paix palestinien?  »

Evident mon Cher Watson .

Le Peuple palestinien n’ayant jamais existé . Encore moins le mot  » Paix  » chez leurs dirigeants terroristes et criminels .

Il ne reste aux diplomates israéliens qu’à parler avec les murs .

C’est comme si dans la jungle vous vous dirigez vers un lion pour le caresser .}} }} }}

jules26

encore une forme de capitulation

jules26

vous me décevez en censurant mon commentaire

jules26

ou est mon commentaire.
et la liberte d’expression
vous avez peur de choquer avec ce que j’ai dit
LA VERITE

SHYLOCKII

On peut prendre le problème par tous les bouts, s’échiner a échafauder de complexes analyses, essayer de trouver des compromis raisonnables ou douloureux, c’est selon.
Force est de constater qu’il n’y aura « JAMAIS » de paix avec les arabes au sens strict et avec « les musulmans » au sens large.

jules26

vous n’avez pas encore compris que cette merde veut tout ISRAEL,alors que cet enfoiré d’abbou de mes deux,dit que dans un état palestilleien,il ne veut pas la présence d’un seul JUIF,d’entrée,il faut exclure le droit aux retours des réfugiés,il ne faut méme pas en discuter,et sur JERUSALEM pareil.
malheur à celui ou celle qui bradera un seul pouce de la terre d’ISRAEL,HM saura quoi faire,des exemples vous en avez.
tout ce qui arrive c’est une épreuve d’HM,il nous ne cedez pas,ne vous fiez pas aux promesses
d’USSEIN OBAMA(ce black muslim l’idée des frontieres de 67,c’est lui),et méfiez vous de ce gateux de PERES et de TZIPI LIVNI et de tous ces gauchistes qui porrissent ISRAEL,
UE elle va payer ,HM paie toujours ces dettes,vous voyez bien ce qui ce passe dans le monde,crash d’avions,tremblement de terre,inondation,maladie,le monde ne voie rie.
ET GRACE A D…..,ISRAEL N’EST PAS TOUCHEE,AU CONTRAIRE.AMEN
C’EST LE PLUS BEAU PAYS DU MONDE,C’EST LA TERRE DES MIRACLES
TOUTE LES MEILLEURS INVENTIONS CE SONT DES JUIFS
C’eST POUR CELA QUE LE MONDE ENTIER NE NOUS AIME PAS,ILS SONT JALOUX D’UN PETIT PEUPLE QUI TIENT TETE A DES MILLIONS D’ARABES,ALORS QUE UE EST AUX BOTTES DES CES ASSASSINS.
VOILA
QUE D……. PROTEGE ISRAEL